Sous le patronnage du wali de Guelma, avec le concours de la Direction de la culture, de la Direction des affaires religieuses et wakfs, de la Chambre de commerce et d'industrie Mermoura et le groupe Benamor, l'association Promotion du tourisme et des affaires culturelles a organisé, dimanche 2 mai, au théâtre régional Triki-Mahmoud, des festivités pour commémorer le septième anniversaire de la disparition de Mohamed Dib, journaliste et écrivain de littérature comtemporaine. Sous le patronnage du wali de Guelma, avec le concours de la Direction de la culture, de la Direction des affaires religieuses et wakfs, de la Chambre de commerce et d'industrie Mermoura et le groupe Benamor, l'association Promotion du tourisme et des affaires culturelles a organisé, dimanche 2 mai, au théâtre régional Triki-Mahmoud, des festivités pour commémorer le septième anniversaire de la disparition de Mohamed Dib, journaliste et écrivain de littérature comtemporaine. Une minute de silence a été observée par la nombreuse assistance à la mémoire de la journaliste Baya Gacemi, inhumée la veille à Annaba, et de l'ancien directeur de l'ENRS, Abderrahmane Laghouati, décédé ce samedi. Ahmed Chenikhi, professeur à l'université de Annaba et journaliste émérite, a présenté un intéressant exposé concernant la presse à travers le monde d'une manière générale et en Algérie plus particulièrement. L'orateur a évoqué les contraintes auxquelles se heurtent les correspondants et les journalistes dans l'exercice de leur mission d'informer, à savoir poursuites pour diffamation, sanctions pénales, précarité, absence de couverture sociale, maigres indemnités, etc. Il estime que le code de l'information, en cours d'élaboration, ne résoudra pas les attentes de la corporation. Amel Maâfa, professeur à l'université de Guelma, a traité le côté romanesque de Mohamed Dib, en apportant un commentaire sur La danse du roi pour expliquer la philosophie de ce géant de la littérature d'expession française. Mostefa Séridi, ancien inspecteur général de l'éducation nationale et figure emblématique de la wilaya de Guelma, a parlé de la vie de Mohamed Dib, né le 21 juillet 1920 à Tlemcen, orphelin dès l'âge de dix ans, qui a eu le mérite de poursuivre un brillant cursus scolaire avec à la clé une formation à l'Ecole normale d'instituteurs à Oran. L'intervenant retrace les différents métiers qu'il a exercés, en l'occurence marchand de tapis, employé dans une usine, instructeur et journaliste. Cet autodidacte, imprégné de valeurs intrinsèques et de patriotisme, avait écrit dans plusieurs journaux, notamment Alger républicain, et avait côtoyé Albert Camus et Kateb Yacine. Son roman La grande maison, paru en 1954, est un témoignage émouvant des affres vécus par les pauvres gens : misère, chomage, maladies, exploitation par les colons et dont les personnages principaux étaient le petit Omar et Lalla Aïni. Son second roman L'incendie, rédigé en 1957, traite du mouvement insurrectionnel du peuple algérien déterminé à acquérir son indépendance. Les organisateurs ont rendu un vibrant hommage posthume à Mahmoud Benmenia, journaliste décédé le 14 août 2009, et ont remis à sa famille un lot d'appareils électro-ménagers. Six confrères ont été honorés et ont reçu des diplômes d'honneur et des cadeaux et une dizaine d'autres, dont deux retraités de l'APS, ont bénéficié de prix. D'autre part, deux prix Mohamed Dib ont été remis à deux citoyens émérites, à savoir Aziz Bahloul, Inspecteur général en lettres françaises, et le médecin spécialiste Chirouf. Une minute de silence a été observée par la nombreuse assistance à la mémoire de la journaliste Baya Gacemi, inhumée la veille à Annaba, et de l'ancien directeur de l'ENRS, Abderrahmane Laghouati, décédé ce samedi. Ahmed Chenikhi, professeur à l'université de Annaba et journaliste émérite, a présenté un intéressant exposé concernant la presse à travers le monde d'une manière générale et en Algérie plus particulièrement. L'orateur a évoqué les contraintes auxquelles se heurtent les correspondants et les journalistes dans l'exercice de leur mission d'informer, à savoir poursuites pour diffamation, sanctions pénales, précarité, absence de couverture sociale, maigres indemnités, etc. Il estime que le code de l'information, en cours d'élaboration, ne résoudra pas les attentes de la corporation. Amel Maâfa, professeur à l'université de Guelma, a traité le côté romanesque de Mohamed Dib, en apportant un commentaire sur La danse du roi pour expliquer la philosophie de ce géant de la littérature d'expession française. Mostefa Séridi, ancien inspecteur général de l'éducation nationale et figure emblématique de la wilaya de Guelma, a parlé de la vie de Mohamed Dib, né le 21 juillet 1920 à Tlemcen, orphelin dès l'âge de dix ans, qui a eu le mérite de poursuivre un brillant cursus scolaire avec à la clé une formation à l'Ecole normale d'instituteurs à Oran. L'intervenant retrace les différents métiers qu'il a exercés, en l'occurence marchand de tapis, employé dans une usine, instructeur et journaliste. Cet autodidacte, imprégné de valeurs intrinsèques et de patriotisme, avait écrit dans plusieurs journaux, notamment Alger républicain, et avait côtoyé Albert Camus et Kateb Yacine. Son roman La grande maison, paru en 1954, est un témoignage émouvant des affres vécus par les pauvres gens : misère, chomage, maladies, exploitation par les colons et dont les personnages principaux étaient le petit Omar et Lalla Aïni. Son second roman L'incendie, rédigé en 1957, traite du mouvement insurrectionnel du peuple algérien déterminé à acquérir son indépendance. Les organisateurs ont rendu un vibrant hommage posthume à Mahmoud Benmenia, journaliste décédé le 14 août 2009, et ont remis à sa famille un lot d'appareils électro-ménagers. Six confrères ont été honorés et ont reçu des diplômes d'honneur et des cadeaux et une dizaine d'autres, dont deux retraités de l'APS, ont bénéficié de prix. D'autre part, deux prix Mohamed Dib ont été remis à deux citoyens émérites, à savoir Aziz Bahloul, Inspecteur général en lettres françaises, et le médecin spécialiste Chirouf.