"L'utilisation du papier, censée reculer avec l'apparition des médias audio et audiovisuels, n'a fait qu'augmenter ces derniers temps et la tendance en la matière n'est pas à la régression". "L'utilisation du papier, censée reculer avec l'apparition des médias audio et audiovisuels, n'a fait qu'augmenter ces derniers temps et la tendance en la matière n'est pas à la régression". La question de la numérisation de la presse est au centre d'un séminaire maghrébin, ouvert dimanche à Constantine, à l'initiative de l'association "Presse de demain". Organisée à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse qui coïncide avec le 3 Mai de chaque année, cette rencontre a ouvert le débat, dès la 1ère conférence, sur les multiples aspects de cette question d'une grande actualité, en l'occurrence la presse électronique et les bouleversements qu'elle a induits dans le paysage médiatique et dans le comportement des lecteurs. Passant en revue les différentes étapes franchies par la numérisation de la presse algérienne, le Dr Kamel Baâtouche, de l'université Mentouri de Constantine, a souligné, dans sa communication intitulée "la numérisation de la presse écrite et le développement de la culture de l'informatique chez le lecteur algérien", la contribution des éditions électroniques dans la promotion de la culture informatique chez le lecteur. La consultation des journaux nationaux "on line", surtout depuis qu'ils disposent de versions interactives (HTLM), a motivé, selon les propos de cet universitaire également directeur du laboratoire de recherche "vers la société algérienne de l'information", de nombreux Algériens à faire des efforts personnels pour manipuler l'outil informatique et à apprendre à naviguer sur Internet, à commenter et à faire part de leur commentaires et de leurs réactions aux informations publiés sur les sites des journaux, instaurant ainsi de nouvelles attitudes dans la lecture de la presse. Ces efforts individuels fournis par le citoyen algérien en matière d'acquisition de connaissances dans le domaine des TIC, ont besoin d'être consolidés par des institutions spécialisées, a souligné le conférencier, signalant que la Tunisie voisine s'est dotée depuis quelques années d'une association nationale de promotion de la culture informatique. Selon le Dr Baâtouche, dont la communication, rapporte l'APS, a suscité un large débat auprès du public constitué en majorité de journalistes, la presse électronique ne présente pas de menace pour la presse sur papier, mais "la complète". Il a rappelé que "l'utilisation du papier, censée reculer avec l'apparition des médias audio et audiovisuels, n'a fait qu'augmenter ces derniers temps et la tendance en la matière n'est pas à la régression". Outre des conférences débats animés par Smail Maâraf, auteur de publications sur les médias et Mohamed Salem Ould Sidi Ahmed, directeur du Centre arabo-africain d'information et de développement, basé en Mauritanie, la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse donnera également l'occasion à l'association "Presse de demain" d'annoncer le nom des lauréats de son concours sur le meilleur article de l'année consacré au développement dans la wilaya de Constantine. La question de la numérisation de la presse est au centre d'un séminaire maghrébin, ouvert dimanche à Constantine, à l'initiative de l'association "Presse de demain". Organisée à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse qui coïncide avec le 3 Mai de chaque année, cette rencontre a ouvert le débat, dès la 1ère conférence, sur les multiples aspects de cette question d'une grande actualité, en l'occurrence la presse électronique et les bouleversements qu'elle a induits dans le paysage médiatique et dans le comportement des lecteurs. Passant en revue les différentes étapes franchies par la numérisation de la presse algérienne, le Dr Kamel Baâtouche, de l'université Mentouri de Constantine, a souligné, dans sa communication intitulée "la numérisation de la presse écrite et le développement de la culture de l'informatique chez le lecteur algérien", la contribution des éditions électroniques dans la promotion de la culture informatique chez le lecteur. La consultation des journaux nationaux "on line", surtout depuis qu'ils disposent de versions interactives (HTLM), a motivé, selon les propos de cet universitaire également directeur du laboratoire de recherche "vers la société algérienne de l'information", de nombreux Algériens à faire des efforts personnels pour manipuler l'outil informatique et à apprendre à naviguer sur Internet, à commenter et à faire part de leur commentaires et de leurs réactions aux informations publiés sur les sites des journaux, instaurant ainsi de nouvelles attitudes dans la lecture de la presse. Ces efforts individuels fournis par le citoyen algérien en matière d'acquisition de connaissances dans le domaine des TIC, ont besoin d'être consolidés par des institutions spécialisées, a souligné le conférencier, signalant que la Tunisie voisine s'est dotée depuis quelques années d'une association nationale de promotion de la culture informatique. Selon le Dr Baâtouche, dont la communication, rapporte l'APS, a suscité un large débat auprès du public constitué en majorité de journalistes, la presse électronique ne présente pas de menace pour la presse sur papier, mais "la complète". Il a rappelé que "l'utilisation du papier, censée reculer avec l'apparition des médias audio et audiovisuels, n'a fait qu'augmenter ces derniers temps et la tendance en la matière n'est pas à la régression". Outre des conférences débats animés par Smail Maâraf, auteur de publications sur les médias et Mohamed Salem Ould Sidi Ahmed, directeur du Centre arabo-africain d'information et de développement, basé en Mauritanie, la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse donnera également l'occasion à l'association "Presse de demain" d'annoncer le nom des lauréats de son concours sur le meilleur article de l'année consacré au développement dans la wilaya de Constantine.