Des experts américains, français et britanniques, réunis autour du CRJJ (Centre de recherche juridique et judiciaire) durant deux jours, dans un séminaire international à Alger, sur la lutte contre la cybercriminalité, ont relevé que «toute personne ou entité, utilisant l'Internet peut être une victime potentielle des cybercriminels». Ces spécialistes qui ont présenté les expériences de leurs pays respectifs dans la lutte contre ce type de criminalité, ont mis en exergue le danger grandissant de la cybercriminalité qui, selon eux, n'épargne aucun pays. Selon le Pr Tahar Kechadi, chercheur en sécurité informatique, Irlandais d'origine algérienne, enseignant à l'UCD Scholl of Computer Science and informatics à Dublin, qui a présenté l'expérience de son pays d'adoption, «il est très difficile de sécuriser l'utilisation de l'Internet», soulignant toutefois qu'«on peut limiter les dégâts en renforçant les lois et la réglementation». Pour ce chercheur, «le vrai problème est le téléchargement». Et pour ce cas précis et uniquement pour le domaine musical, le représentant du ministère américain de la Justice, Albert Rees, estime les pertes de revenus «phénoménales». D'après, Mme Benmeziane du Cerist la sécurité du système informatique et réseaux est «le challenge de l'actuelle décennie et de la prochaine décennie en raison de la dépendance croissante à l'utilisation de l'outil Internet", relevant que "les utilisateurs évoluent dans un milieu hostile". Elle catalogue les attaques sur le système informatique en «attaque stratégique et attaque passive ou active». Ce sont «des attaques directes ou indirectes, d'origine interne (70%) ou externe (30%), les plus dangereuses et de plus en plus sophistiquées. Selon elle, en 2009, les réseaux sociaux ont été la cible des cybercriminels et le 1er vecteur des fuites des données», et assure que le Cerist fait «beaucoup d'efforts pour la sécurité informatique» et souligne la nécessite de «créer des cellules de sécurité» des informations à l'instar de ce qui se fait au «Qatar, Tunisie et Emirats arabes unis (EAU)», a-t-elle suggéré. Pour Abdelkrim Teguiche, directeur ISP Webcom, la problématique est de savoir «comment se sécuriser face aux différentes menaces». Selon lui, il faut savoir «gérer le risque et exercer un contrôle requis pour se protéger contre les nuisances». Pour Albert Rees, du département américain de la Justice, «il est difficile pour les provideurs de communiquer en temps réel» les informations en raison de la «confidentialité», Cependant il relève que sur le sceau de l'«urgence», menace imminente contre le président ou kidnapping et demande de rançon, la Cour ou le procureur peut «ordonner l'accès» aux données informatiques des provideurs, soulignant toutefois que "ces informations ne peuvent être divulguées aux étrangers. Ce qui pose le problème de la coopération internationale dans ce domaine. Les séminaristes ont été unanimes à plaider la nécessité d'une entraide internationale efficace et rapide en matière de lutte contre la cybercriminalité. Une coopération entre les pays, pour permettre l'échange rapide en temps réel" des informations liées à la cybercriminalité et qui sont, selon eux, «capitales» pour lutter contre ce fléau qui ne connaît pas de frontière. Des experts américains, français et britanniques, réunis autour du CRJJ (Centre de recherche juridique et judiciaire) durant deux jours, dans un séminaire international à Alger, sur la lutte contre la cybercriminalité, ont relevé que «toute personne ou entité, utilisant l'Internet peut être une victime potentielle des cybercriminels». Ces spécialistes qui ont présenté les expériences de leurs pays respectifs dans la lutte contre ce type de criminalité, ont mis en exergue le danger grandissant de la cybercriminalité qui, selon eux, n'épargne aucun pays. Selon le Pr Tahar Kechadi, chercheur en sécurité informatique, Irlandais d'origine algérienne, enseignant à l'UCD Scholl of Computer Science and informatics à Dublin, qui a présenté l'expérience de son pays d'adoption, «il est très difficile de sécuriser l'utilisation de l'Internet», soulignant toutefois qu'«on peut limiter les dégâts en renforçant les lois et la réglementation». Pour ce chercheur, «le vrai problème est le téléchargement». Et pour ce cas précis et uniquement pour le domaine musical, le représentant du ministère américain de la Justice, Albert Rees, estime les pertes de revenus «phénoménales». D'après, Mme Benmeziane du Cerist la sécurité du système informatique et réseaux est «le challenge de l'actuelle décennie et de la prochaine décennie en raison de la dépendance croissante à l'utilisation de l'outil Internet", relevant que "les utilisateurs évoluent dans un milieu hostile". Elle catalogue les attaques sur le système informatique en «attaque stratégique et attaque passive ou active». Ce sont «des attaques directes ou indirectes, d'origine interne (70%) ou externe (30%), les plus dangereuses et de plus en plus sophistiquées. Selon elle, en 2009, les réseaux sociaux ont été la cible des cybercriminels et le 1er vecteur des fuites des données», et assure que le Cerist fait «beaucoup d'efforts pour la sécurité informatique» et souligne la nécessite de «créer des cellules de sécurité» des informations à l'instar de ce qui se fait au «Qatar, Tunisie et Emirats arabes unis (EAU)», a-t-elle suggéré. Pour Abdelkrim Teguiche, directeur ISP Webcom, la problématique est de savoir «comment se sécuriser face aux différentes menaces». Selon lui, il faut savoir «gérer le risque et exercer un contrôle requis pour se protéger contre les nuisances». Pour Albert Rees, du département américain de la Justice, «il est difficile pour les provideurs de communiquer en temps réel» les informations en raison de la «confidentialité», Cependant il relève que sur le sceau de l'«urgence», menace imminente contre le président ou kidnapping et demande de rançon, la Cour ou le procureur peut «ordonner l'accès» aux données informatiques des provideurs, soulignant toutefois que "ces informations ne peuvent être divulguées aux étrangers. Ce qui pose le problème de la coopération internationale dans ce domaine. Les séminaristes ont été unanimes à plaider la nécessité d'une entraide internationale efficace et rapide en matière de lutte contre la cybercriminalité. Une coopération entre les pays, pour permettre l'échange rapide en temps réel" des informations liées à la cybercriminalité et qui sont, selon eux, «capitales» pour lutter contre ce fléau qui ne connaît pas de frontière.