Le nombre d'immmigrés clandestins algériens (harragas) vers l'Espagne a nettement régressé en 2010, par rapport aux années précédentes, a déclaré jeudi l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets. Intervenant lors d'une table ronde organisée à l'Assemblée populaire nationale (APN) autour des relations entre l'Algérie et l'Union européenne, M. Busquets a souligné que cette régression est due, notamment, "à la rareté des emplois en Espagne, causé par la crise économique, aux efforts des autorités algériennes et à la coopération entre les deux pays pour lutter contre ce phénomène", précisant que pour l'année 2009, l'Espagne a enregistré pas moins d'une cinquantaine d'immigrés clandestins sur ses côtes. Il a, par ailleurs, démenti l'existence actuellement de corps d'Algériens en Espagne, rappelant le rapatriement de six corps d'immigrés clandestins algériens durant la même année 2009. «On ne peut pas enterrer des corps non identifiés. La loi espagnole l'interdit. Nous prenons un échantillon d'ADN stocké dans des banques de données. Dans le cas où un corps est réclamé par la famille, nous comparons les deux ADN et s'ils sont compatibles nous procédons au rapatriement», dira-t-il. I. A. Le nombre d'immmigrés clandestins algériens (harragas) vers l'Espagne a nettement régressé en 2010, par rapport aux années précédentes, a déclaré jeudi l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets. Intervenant lors d'une table ronde organisée à l'Assemblée populaire nationale (APN) autour des relations entre l'Algérie et l'Union européenne, M. Busquets a souligné que cette régression est due, notamment, "à la rareté des emplois en Espagne, causé par la crise économique, aux efforts des autorités algériennes et à la coopération entre les deux pays pour lutter contre ce phénomène", précisant que pour l'année 2009, l'Espagne a enregistré pas moins d'une cinquantaine d'immigrés clandestins sur ses côtes. Il a, par ailleurs, démenti l'existence actuellement de corps d'Algériens en Espagne, rappelant le rapatriement de six corps d'immigrés clandestins algériens durant la même année 2009. «On ne peut pas enterrer des corps non identifiés. La loi espagnole l'interdit. Nous prenons un échantillon d'ADN stocké dans des banques de données. Dans le cas où un corps est réclamé par la famille, nous comparons les deux ADN et s'ils sont compatibles nous procédons au rapatriement», dira-t-il. I. A.