Suite à l'expérience de l'endettement par la dépense publique qu'endurent les pays du monde entier et plus récemment la Grèce, l'Association nationale du développement de l'économie de marché (ADEM) a procédé à une étude statique de la politique socio-économique. Suite à l'expérience de l'endettement par la dépense publique qu'endurent les pays du monde entier et plus récemment la Grèce, l'Association nationale du développement de l'économie de marché (ADEM) a procédé à une étude statique de la politique socio-économique. Cela, précise l'association dans un communiqué rendu public, hier, «dans le but d'éviter la faillite de l'Algérie d'ici l'horizon 2020» En effet, dans cette étude, l'ADEM parle de l'impact indirect de la crise économique mondiale sur l'économie algérienne «dû au fait de la déconnexion du système bancaire algérien des réseaux mondiaux qui devrait faire réfléchir le gouvernement. Car l'économie mondiale est toujours dominée par la sphère financière au détriment de la sphère réelle, une distorsion entre les salaires en baisse et les profits spéculatifs en hausse ». De ce fait, l'endettement extérieur de l'Algérie arrêté en avril 2010 à 4 milliards de dollars avec un service de la dette inférieur à 1 milliard de dollars et celui de la dette publique intérieure de moins de 1 milliard de dollars a été, d'après l'association, « épongé artificiellement par les recettes des hydrocarbures et non par le travail» avant d'ajouter que « nous avons assisté à des taux de croissance en hausse et des taux de chômage en baisse également artificiels. Pour preuve il n'existe pas de corrélation entre les dépenses publiques de 200 milliards de dollars entre 2004/2009 et le taux de croissance inférieur à 3% pour cette période, ce qui montre un gaspillage des ressources rares. Ces dépenses auraient dû occasionner un taux de croissance supérieur à 9% comparé à des pays similaires » précise Abderrahmane Mebtoul, président de l'association. Par ailleurs, le président de l'ADEM recommande une stabilité juridique pour éviter la faillite du pays. «L'Etat devra éviter de pondre à chaque fois des lois qui contredisent les pratiques quotidiennes et devra se limiter à son rôle de régulateur, pouvant détenir des minorités de blocage posant la problématique de la refonte de l'Etat de droit basé sur la non rétroactivité des lois, sauf si elles sont plus avantageuses que les précédentes. Mais aussi atténuer le terrorisme bureaucratique qui pose la problématique de la refonte de l'Etat sur des bases démocratiques. Et cela, tout en réformant au mieux la distribution de la rente des hydrocarbures (système financier sclérosé), ces ressources qui seront épuisées dans 16 ans pour le pétrole, de 25 à 30 ans pour le gaz tenant compte de la forte consommation intérieure à l'horizon 2015, cela d'après la majorités des experts», a-t-il déclaré. De plus, l'ADEM appelle à un débat national sur le secteur prioritaire des hydrocarbures, dont la gestion doit être démocratisée, et sur la gestion des réserves de change. Mais aussi l'importance de réorienter la politique socio-économique et cela à travers un dialogue soutenu. Cela, précise l'association dans un communiqué rendu public, hier, «dans le but d'éviter la faillite de l'Algérie d'ici l'horizon 2020» En effet, dans cette étude, l'ADEM parle de l'impact indirect de la crise économique mondiale sur l'économie algérienne «dû au fait de la déconnexion du système bancaire algérien des réseaux mondiaux qui devrait faire réfléchir le gouvernement. Car l'économie mondiale est toujours dominée par la sphère financière au détriment de la sphère réelle, une distorsion entre les salaires en baisse et les profits spéculatifs en hausse ». De ce fait, l'endettement extérieur de l'Algérie arrêté en avril 2010 à 4 milliards de dollars avec un service de la dette inférieur à 1 milliard de dollars et celui de la dette publique intérieure de moins de 1 milliard de dollars a été, d'après l'association, « épongé artificiellement par les recettes des hydrocarbures et non par le travail» avant d'ajouter que « nous avons assisté à des taux de croissance en hausse et des taux de chômage en baisse également artificiels. Pour preuve il n'existe pas de corrélation entre les dépenses publiques de 200 milliards de dollars entre 2004/2009 et le taux de croissance inférieur à 3% pour cette période, ce qui montre un gaspillage des ressources rares. Ces dépenses auraient dû occasionner un taux de croissance supérieur à 9% comparé à des pays similaires » précise Abderrahmane Mebtoul, président de l'association. Par ailleurs, le président de l'ADEM recommande une stabilité juridique pour éviter la faillite du pays. «L'Etat devra éviter de pondre à chaque fois des lois qui contredisent les pratiques quotidiennes et devra se limiter à son rôle de régulateur, pouvant détenir des minorités de blocage posant la problématique de la refonte de l'Etat de droit basé sur la non rétroactivité des lois, sauf si elles sont plus avantageuses que les précédentes. Mais aussi atténuer le terrorisme bureaucratique qui pose la problématique de la refonte de l'Etat sur des bases démocratiques. Et cela, tout en réformant au mieux la distribution de la rente des hydrocarbures (système financier sclérosé), ces ressources qui seront épuisées dans 16 ans pour le pétrole, de 25 à 30 ans pour le gaz tenant compte de la forte consommation intérieure à l'horizon 2015, cela d'après la majorités des experts», a-t-il déclaré. De plus, l'ADEM appelle à un débat national sur le secteur prioritaire des hydrocarbures, dont la gestion doit être démocratisée, et sur la gestion des réserves de change. Mais aussi l'importance de réorienter la politique socio-économique et cela à travers un dialogue soutenu.