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La zone euro veut créer un fonds pour ses pays en difficultés
Face à la menace de propagation de la crise grecque
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 05 - 2010

Les dirigeants de la zone euro entendent mettre en place "un mécanisme de stabilisation" pour aider leurs pays qui seraient confrontés à des difficultés financières, selon une déclaration commune publiée à l'issue de leur sommet de crise à Bruxelles.
Les dirigeants de la zone euro entendent mettre en place "un mécanisme de stabilisation" pour aider leurs pays qui seraient confrontés à des difficultés financières, selon une déclaration commune publiée à l'issue de leur sommet de crise à Bruxelles.
Le texte demande à la Commission européenne de proposer "un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro".
"Ce mécanisme permettrait à la Commission d'intervenir auprès des pays de la zone euro qui seraient en difficulté", a souligné une source diplomatique européenne. Le dispositif pourrait s'appuyer sur une clause du traité européen de Lisbonne qui permet à l'Union européenne d'apporter une assistance financière à des pays membres en cas de "circonstances exceptionnelles".
Lors de la réunion de vendredi soir, certains participants ont plaidé pour que la Banque centrale européenne apporte une contribution concrète au plan d'aide. Un accord en ce sens n'a pas été immédiatement trouvé, selon une source diplomatique. Mais l'institut de Francfort est sur le principe prêt à agir."Compte tenu des circonstances exceptionnelles, toutes les institutions de la zone euro, le Conseil (l'organe des Etats de l'UE), la Commission européenne, la Banque centrale européenne et tous les pays membres se sont mis d'accord pour utiliser toute la gamme des instruments disponibles pour garantir la stabilité de la zone euro", souligne la déclaration des dirigeants.
Afin de tenter de rassurer les marchés, qui après la Grèce ont pris dans leur collimateur l'Espagne, l'Italie et le Portugal, le sommet de la zone euro a aussi abouti à un engagement à la discipline budgétaire. Les chefs d'Etat et de gouvernement se sont dit prêts à "accélérer" leurs efforts de réduction de déficits dans les années à venir afin de pouvoir revenir dans les limites autorisées dans l'UE.
Le Pacte de stabilité européen limite à 3% du PIB le déficit public national des pays. Ces déficits ont explosé avec la crise financière et économique.
Les dirigeants sont aussi tombés d'accord pour "renforcer" le Pacte, qui n'est plus guère respecté à présent.
Ils se sont aussi dit déterminés à réaliser "de rapides progrès sur la régulation et la supervision des marchés financiers".
Le texte demande à la Commission européenne de proposer "un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro".
"Ce mécanisme permettrait à la Commission d'intervenir auprès des pays de la zone euro qui seraient en difficulté", a souligné une source diplomatique européenne. Le dispositif pourrait s'appuyer sur une clause du traité européen de Lisbonne qui permet à l'Union européenne d'apporter une assistance financière à des pays membres en cas de "circonstances exceptionnelles".
Lors de la réunion de vendredi soir, certains participants ont plaidé pour que la Banque centrale européenne apporte une contribution concrète au plan d'aide. Un accord en ce sens n'a pas été immédiatement trouvé, selon une source diplomatique. Mais l'institut de Francfort est sur le principe prêt à agir."Compte tenu des circonstances exceptionnelles, toutes les institutions de la zone euro, le Conseil (l'organe des Etats de l'UE), la Commission européenne, la Banque centrale européenne et tous les pays membres se sont mis d'accord pour utiliser toute la gamme des instruments disponibles pour garantir la stabilité de la zone euro", souligne la déclaration des dirigeants.
Afin de tenter de rassurer les marchés, qui après la Grèce ont pris dans leur collimateur l'Espagne, l'Italie et le Portugal, le sommet de la zone euro a aussi abouti à un engagement à la discipline budgétaire. Les chefs d'Etat et de gouvernement se sont dit prêts à "accélérer" leurs efforts de réduction de déficits dans les années à venir afin de pouvoir revenir dans les limites autorisées dans l'UE.
Le Pacte de stabilité européen limite à 3% du PIB le déficit public national des pays. Ces déficits ont explosé avec la crise financière et économique.
Les dirigeants sont aussi tombés d'accord pour "renforcer" le Pacte, qui n'est plus guère respecté à présent.
Ils se sont aussi dit déterminés à réaliser "de rapides progrès sur la régulation et la supervision des marchés financiers".


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