Des studios, conçus dans les années 70 pour accueillir des célibataires ou des couples sans enfant, abritent aujourd'hui des familles nombreuses, parfois même deux ou trois familles Des studios, conçus dans les années 70 pour accueillir des célibataires ou des couples sans enfant, abritent aujourd'hui des familles nombreuses, parfois même deux ou trois familles Les résidants de la cité Boumaâza dans la commune de Bachdjarah à Alger, sont confinés dans de minuscules appartements d'une seule pièce ou pour les plus "chanceux" deux chambres. Cette cité, en réalité, devait être un simple site de transit. Un provisoire, ainsi, qui a encore de beaux jours des décennies après. «Ces logement nous ont été attribués dans les années 70 dans le cadre du logement de fonction prévu pour une période bien déterminée, mais voilà que près de quarante ans après, nous sommes encore là», nous dira avec amertume un citoyen d'un certain âge résidant au sein de cette cité oubliée. Il faut préciser que ces familles, qui étaient à l'époque, pour la plupart des couples sans enfant, sont à présent de plus en plus nombreuses et de simples F2 abritent souvent deux à trois familles. Cette situation est devenue insupportable au fil des années. Les habitants de cette cité ont bien été recensés et devraient bénéficier d'un relogement dans le cadre du programme de relogement institué par la wilaya d'Alger. La cité ayant en effet été classée comme étant habitat précaire. Mais l'angoisse des familles est toujours aussi forte, attendu qu'aucune date n'a été fixée pour leur relogement et craignant donc de rester dans ces trous à rats encore d'interminables années. Il faut souligner, en outre, que plusieurs insuffisances et nuisances sont enregistrés au sein de cette cité, à l'instar de la dégradation des routes et du cadre de vie en général. L'absence flagrante d'infrastructures et de la moindre commodité, pouvant améliorer le quotidien de ces familles, exacerbe les souffrances des habitants. Ces derniers nous avouent avoir sollicité, à maintes reprises, les autorités concernées, mais aucun écho favorable jusqu'à présent. Il est à noter que les autorités de Bachdjarrah se sont engagées à régler la situation de ces locataires dans un délai qui n'excéderait pas la fin du mois d'octobre prochain : date fixée par la wilaya d'Alger pour l'éradication définitive de l'habitat précaire et des bidonvilles dans la capitale. Les habitants dénoncent la grave détérioration de leurs appartements qui sont, disent-ils, dans un état lamentable n'ayant jamais bénéficié de la moindre réfection et surtout supportant une charge "démographique" bien loin d'avoir été prévue pour de simples studios. Aujourd'hui les murs sont gravement fissurés, les balcons s'effritent littéralement et mettent la vie des familles en danger et font peser un risque certain sur les passants. Les habitants de la cité Boumaâza lancent un énième appel sollicitant les autorités compétentes de Bachdjarah et de la wilaya d'Alger d'intervenir enfin et de mettre fin à leur calvaire. Les résidants de la cité Boumaâza dans la commune de Bachdjarah à Alger, sont confinés dans de minuscules appartements d'une seule pièce ou pour les plus "chanceux" deux chambres. Cette cité, en réalité, devait être un simple site de transit. Un provisoire, ainsi, qui a encore de beaux jours des décennies après. «Ces logement nous ont été attribués dans les années 70 dans le cadre du logement de fonction prévu pour une période bien déterminée, mais voilà que près de quarante ans après, nous sommes encore là», nous dira avec amertume un citoyen d'un certain âge résidant au sein de cette cité oubliée. Il faut préciser que ces familles, qui étaient à l'époque, pour la plupart des couples sans enfant, sont à présent de plus en plus nombreuses et de simples F2 abritent souvent deux à trois familles. Cette situation est devenue insupportable au fil des années. Les habitants de cette cité ont bien été recensés et devraient bénéficier d'un relogement dans le cadre du programme de relogement institué par la wilaya d'Alger. La cité ayant en effet été classée comme étant habitat précaire. Mais l'angoisse des familles est toujours aussi forte, attendu qu'aucune date n'a été fixée pour leur relogement et craignant donc de rester dans ces trous à rats encore d'interminables années. Il faut souligner, en outre, que plusieurs insuffisances et nuisances sont enregistrés au sein de cette cité, à l'instar de la dégradation des routes et du cadre de vie en général. L'absence flagrante d'infrastructures et de la moindre commodité, pouvant améliorer le quotidien de ces familles, exacerbe les souffrances des habitants. Ces derniers nous avouent avoir sollicité, à maintes reprises, les autorités concernées, mais aucun écho favorable jusqu'à présent. Il est à noter que les autorités de Bachdjarrah se sont engagées à régler la situation de ces locataires dans un délai qui n'excéderait pas la fin du mois d'octobre prochain : date fixée par la wilaya d'Alger pour l'éradication définitive de l'habitat précaire et des bidonvilles dans la capitale. Les habitants dénoncent la grave détérioration de leurs appartements qui sont, disent-ils, dans un état lamentable n'ayant jamais bénéficié de la moindre réfection et surtout supportant une charge "démographique" bien loin d'avoir été prévue pour de simples studios. Aujourd'hui les murs sont gravement fissurés, les balcons s'effritent littéralement et mettent la vie des familles en danger et font peser un risque certain sur les passants. Les habitants de la cité Boumaâza lancent un énième appel sollicitant les autorités compétentes de Bachdjarah et de la wilaya d'Alger d'intervenir enfin et de mettre fin à leur calvaire.