La cité Belle-vue, à Ain Benian ne conserve que son appellation poétique qui est loin de réfléter la triste réalité. Ces immeubles, dont l'architecture reste saisisante de beauté, partent en miettes. Ces édifices datent de l'époque coloniale et n'ont jamais bénéficié de la moindre opération de réfection. Il est important de signaler qu'en plus de cette menace, les familles se plaignent de l'exiguïté de leurs espaces de vie, ces appartements étant constitués de deux pièces seulement, puisqu'à la base ils étaient conçus comme studios pour des célibataires ou des couples sans enfant. L'aautre danger omniprésent, est le risque d'électrocution, vu que les fils électriques ne sont pas isolés et sont à la portée de tous, même des enfants. «Nous craignons de toucher les poignées de nos portes en fer surtout en hiver où l'eau de pluie ruisselle partout», nous dira une résidante de cette cité. La cité Belle-Vue, composée de quatre immeubles, est parmi les plus anciennes de la commune. Aucun recensement n'a été effectué pour rassurer ces habitants menacés de divers maux, en leur donnant ainsi l'espoir d'un relogement dans le cadre du programme de l'éradication de l'habitat précaire à Alger et dont la date butoir a été fixée à fin octobre prochain. « Nous faisons attention aau moindre gestes le moindre geste, pourtant notre faamille n'est pas tellement nombreuse, que dire des dizaines de familles nombreuses qui partagent ces F2 pourris », nous dira Kahina qui partage les deux pièces avec sa mère et son frère. « Cela est devenu coutumier d'entendre le bruits des pans de balcons tomber sans discontinuer, d'ailleurs même les habitants ne paniquent plus et ne font plus aattention à ces bruits, ils tentent de leur mieux, après chaque effondrement de procéder à de menus travaux de rafistolage et replatrage et réoccupent leurs logements comme si de rien n'était», nous explique Kahina avec beaucoup d'amertume. Mieux vaut ne pas s'aventurer à l'intérieur des immeubles, dont les escaliers ressemblent plutôt à des blocs instables et périlleux ; d'ailleurs même les habitants évitent de les emprunter en groupe, il y a même des marches qui ont carrément disparues et les enfants ont appris à éviter ces pièges en sautant sur les marches relativement solides. « Êtrechez nous sous nos toits est bien plus périlleux que d'être exposés aux dangers de la rue. Nous prions chaque jour Dieu de nous épargner des tremblements de terre, car même la secousse la plus faible réussira à nous enterrer sous les décombres de nos vieilles maisons», nous a affirmé un autre habitant de ce quartier. Devant pareille situation, les habitants de la cité Belle-Vue réitèrent leurs appels aux autorités locales leur demandant d'apporter des solutions rapides afin de les tirer de leur misère : les reloger dans des appartements décents ou à défaut par l'élaboration d'un programme de réfection et de réaménagement sérieux de ces immeubles, parce que tout le monde s'accorde à dire qu'ilserait vraiment dommage de laisser ces perles architecturales mourir dans l'indifférence de tous. La cité Belle-vue, à Ain Benian ne conserve que son appellation poétique qui est loin de réfléter la triste réalité. Ces immeubles, dont l'architecture reste saisisante de beauté, partent en miettes. Ces édifices datent de l'époque coloniale et n'ont jamais bénéficié de la moindre opération de réfection. Il est important de signaler qu'en plus de cette menace, les familles se plaignent de l'exiguïté de leurs espaces de vie, ces appartements étant constitués de deux pièces seulement, puisqu'à la base ils étaient conçus comme studios pour des célibataires ou des couples sans enfant. L'aautre danger omniprésent, est le risque d'électrocution, vu que les fils électriques ne sont pas isolés et sont à la portée de tous, même des enfants. «Nous craignons de toucher les poignées de nos portes en fer surtout en hiver où l'eau de pluie ruisselle partout», nous dira une résidante de cette cité. La cité Belle-Vue, composée de quatre immeubles, est parmi les plus anciennes de la commune. Aucun recensement n'a été effectué pour rassurer ces habitants menacés de divers maux, en leur donnant ainsi l'espoir d'un relogement dans le cadre du programme de l'éradication de l'habitat précaire à Alger et dont la date butoir a été fixée à fin octobre prochain. « Nous faisons attention aau moindre gestes le moindre geste, pourtant notre faamille n'est pas tellement nombreuse, que dire des dizaines de familles nombreuses qui partagent ces F2 pourris », nous dira Kahina qui partage les deux pièces avec sa mère et son frère. « Cela est devenu coutumier d'entendre le bruits des pans de balcons tomber sans discontinuer, d'ailleurs même les habitants ne paniquent plus et ne font plus aattention à ces bruits, ils tentent de leur mieux, après chaque effondrement de procéder à de menus travaux de rafistolage et replatrage et réoccupent leurs logements comme si de rien n'était», nous explique Kahina avec beaucoup d'amertume. Mieux vaut ne pas s'aventurer à l'intérieur des immeubles, dont les escaliers ressemblent plutôt à des blocs instables et périlleux ; d'ailleurs même les habitants évitent de les emprunter en groupe, il y a même des marches qui ont carrément disparues et les enfants ont appris à éviter ces pièges en sautant sur les marches relativement solides. « Êtrechez nous sous nos toits est bien plus périlleux que d'être exposés aux dangers de la rue. Nous prions chaque jour Dieu de nous épargner des tremblements de terre, car même la secousse la plus faible réussira à nous enterrer sous les décombres de nos vieilles maisons», nous a affirmé un autre habitant de ce quartier. Devant pareille situation, les habitants de la cité Belle-Vue réitèrent leurs appels aux autorités locales leur demandant d'apporter des solutions rapides afin de les tirer de leur misère : les reloger dans des appartements décents ou à défaut par l'élaboration d'un programme de réfection et de réaménagement sérieux de ces immeubles, parce que tout le monde s'accorde à dire qu'ilserait vraiment dommage de laisser ces perles architecturales mourir dans l'indifférence de tous.