Cheïkh Bendali Ibrahim Ben Mustapha, ce vénéré cheïkh est une personnalité religieuse notoirement connue même au delà des frontières de Médea. Né le 4 mars 1907 il a appris le Coran auprès de cheïkh Abdelkader au sein de l'école coranique Takbou à Médéa. Il a ensuite étudié les sciences théologiques auprès de cheïkh Mahmoud Stambouli, dans la nouvelle mosquée. Il n'a pas manqué d'assister, avec assiduité, aux cours d'exégèse donnés par le mufti Mustapha Fekhar au sein de la mosquée malekite. A l'ouverture de la nouvelle mosquée aux fidèles, en 1931, il y a été désigné comme "mouadine", ensuite imam pour conduire les cinq prières quotidiennes et la grande prière du vendredi. Au moment du déclenchement de la guerre de Libération nationale, il sera parmi les premiers à répondre à l'appel du devoir national. Il a tout fait pour titiller la fibre patriotique des fidèles, en les sensibilisant et les incitant à rejoindre les rangs des moudjahidine à travers les sermons qu'il donnait du haut de son "minbar". Il avait des liens très forts avec le chahid Tayeb Djoughlali, jusqu'à l'assassinat de celui-ci , le 16 mai 1959. Après avoir été arrêté il sera jeté d'un hélicoptère sur la localité d'El-Biar à Alger, inscrivant ainsi son nom sur la longue liste des glorieux chouhada de la révolution. H. S. Cheïkh Bendali Ibrahim Ben Mustapha, ce vénéré cheïkh est une personnalité religieuse notoirement connue même au delà des frontières de Médea. Né le 4 mars 1907 il a appris le Coran auprès de cheïkh Abdelkader au sein de l'école coranique Takbou à Médéa. Il a ensuite étudié les sciences théologiques auprès de cheïkh Mahmoud Stambouli, dans la nouvelle mosquée. Il n'a pas manqué d'assister, avec assiduité, aux cours d'exégèse donnés par le mufti Mustapha Fekhar au sein de la mosquée malekite. A l'ouverture de la nouvelle mosquée aux fidèles, en 1931, il y a été désigné comme "mouadine", ensuite imam pour conduire les cinq prières quotidiennes et la grande prière du vendredi. Au moment du déclenchement de la guerre de Libération nationale, il sera parmi les premiers à répondre à l'appel du devoir national. Il a tout fait pour titiller la fibre patriotique des fidèles, en les sensibilisant et les incitant à rejoindre les rangs des moudjahidine à travers les sermons qu'il donnait du haut de son "minbar". Il avait des liens très forts avec le chahid Tayeb Djoughlali, jusqu'à l'assassinat de celui-ci , le 16 mai 1959. Après avoir été arrêté il sera jeté d'un hélicoptère sur la localité d'El-Biar à Alger, inscrivant ainsi son nom sur la longue liste des glorieux chouhada de la révolution. H. S.