Chlef n'a pas oublié de rendre un vibrant hommage à la mémoire de son célèbre théologien Atba ben Atba. La commémoration du 45e anniversaire de la mort de Cheïkh Si El-Hadj Djillali Abdelkader Atba ben Atba, célèbre historien et théologien qui jouissait d'une très grande réputation non seulement à travers l'ensemble du territoire national, mais aussi à l'étranger, particulièrement dans de nombreux pays arabo-musulmans, a été dernièrement célébrée à Chlef et a été marquée par la tenue de diverses activités religieuses et autres rencontres dont les débats tournaient essentiellement autour du parcours historiquement riche et varié du défunt. C'est au domicile familial des Atba ben Atba, au centre de la ville de Chlef, que la cérémonie commémorative en question a eu lieu, en présence de plusieurs invités, de différentes personnalités et de beaucoup de chouyoukh de zaouïas et d'ailleurs venus notamment de Tlemcen, de Relizane, d'El-Bayadh, de Mostaganem, d'Oran, de Sougueur et de Béchar. Au total, ils étaient pas moins de 1 500 personnes à avoir pris part, durant deux jours consécutifs, aux conférences-débats programmés à l'occasion depuis la prière du d'hor jusqu'à une heure du matin dans la placette du quartier. Cette rencontre, qui se tient une fois par an selon M. Moulay Atba ben Atba, l'un des descendants de Cheïkh Si El-Hadj Djillali et un des principaux organisateurs de cette cérémonie, rassemble également, à chaque fois, des jeunes mais surtout des étudiants venus eux aussi de quelques universités du pays. “Ces derniers, ainsi que l'ensemble des invités présents à cette manifestation ont suivi avec une très grande attention les conférences qui étaient riches et parfaitement animées par des chouyoukh de renom dans de nombreux domaines, entre autres, la science, la culture, le savoir et la religion, outre le parcours historique que menait, des décennies durant, notre défunt grand-père dont les enfants, c'est-à-dire mon père Ahmed et mon oncle Bencherki également décédés, avaient, pour leur part, poursuivi inlassablement le combat du savoir, de la science et de la jurisprudence laissé par leur père et ce, jusqu'à leur mort. Et afin d'exaucer le rêve du grand Si El-Hadj Djillali, ils ont fondé en 1934 El Khaldounia à El Asnam (Chlef aujourd'hui), la première école coranique et de langue arabe qui attirait beaucoup d'élèves depuis plusieurs endroits du pays”, évoque enfin M. Moulay Atba ben Atba.