Le 15 juin, à Bruxelles, l'Algérie se présentera devant le 5e Conseil d'association avec l'Union européenne, en vertu de la clause de «rendez-vous», plus décidée que jamais à revoir certaines clauses qui la lie avec l'Union Européenne. L'accord signé avec l'UE en septembre 2005, a été critiqué à maintes reprises par des économistes, des chefs d'entreprises et, de plus de plus, par des membres du gouvernement. Le bilan de cet accord commercial et économique, est plus que jamais négatif pour la partie algérienne, après cinq années d'exercice. L'économiste et expert algérien, Abdelmalek Serraï estime que «les européens ne jouent pas le jeu» et souligne «la nécessité de renégocier», cet accord. Selon lui, «l'accord d'association a été négocié dans des conditions extrêmement difficiles» et sans remettre en cause la qualité des négociateurs algériens, il juge qu'«on s'est précipité de signer cet accord pour donner des gages de partenariat aux Européens». Il dénonce «l'égoïsme» des européens qui ne font l'effort d'investir (1 milliards de dollars) alors que l'Algérie, par solidarité avec l'Europe, a investi 20 milliards dans le gaz destiné principalement à la France, l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne. L'économiste algérien parle de «grave déséquilibre» et estime qu' «il faut équilibrer les efforts» et à la lumière des expériences passées, il a le sentiment qu' «il est temps de redémarrer sur de nouvelles bases», pour une coopération stable et à long terme maintenant que «les choses ont changé en Algérie» qui a repris retrouvé «la stabilité politique et que la paix est revenu sur le plan sécuritaire». Il dénonce aussi le fait que «l'Union Européenne ne participe pas à l'effort d'investissement dont a besoin l'Algérie pour lutter contre le chômage. Sur les échanges commerciaux, il se confirme aujourd'hui, selon lui, que l'économie algérienne n'est pas «prête» et n'est pas en mesure de produire aux normes européennes» et de ce fait ne peut «concurrencer les produits» venant de l'Union Européenne». Selon lui, le programme MEDA (mise à niveau des entreprise), a été «faible» et l'Algérie n'a pas «reçu sa part», à l'instar de la Tunisie ou d'Israël¨et il estime que le plus important aujourd'hui, est de «revoir le calendrier» du démantèlement tarifaire. Il est évident pour lui, que l'Algérie ne peut aller «à l'extrême» et se retirer de l'accord d'association avec l'Union Européenne et juge qu' «il faut insister pour revoir les clauses» de cet accord qui est globalement en notre défaveur depuis cinq ans. Sur l'autre volet de l'accord, l'émigration, l'économiste et expert Abdelmalek Serraï dit que «l'Algérie doit refuser de jouer le gendarme pour les autres» et affirme que pour «contrecarrer l'émigration subsaharienne», il revient à l'Union européenne et à elle seule «d'apporter un investissement et de l'adapter aux besoins de ces jeunes africains». Le 15 juin, à Bruxelles, l'Algérie se présentera devant le 5e Conseil d'association avec l'Union européenne, en vertu de la clause de «rendez-vous», plus décidée que jamais à revoir certaines clauses qui la lie avec l'Union Européenne. L'accord signé avec l'UE en septembre 2005, a été critiqué à maintes reprises par des économistes, des chefs d'entreprises et, de plus de plus, par des membres du gouvernement. Le bilan de cet accord commercial et économique, est plus que jamais négatif pour la partie algérienne, après cinq années d'exercice. L'économiste et expert algérien, Abdelmalek Serraï estime que «les européens ne jouent pas le jeu» et souligne «la nécessité de renégocier», cet accord. Selon lui, «l'accord d'association a été négocié dans des conditions extrêmement difficiles» et sans remettre en cause la qualité des négociateurs algériens, il juge qu'«on s'est précipité de signer cet accord pour donner des gages de partenariat aux Européens». Il dénonce «l'égoïsme» des européens qui ne font l'effort d'investir (1 milliards de dollars) alors que l'Algérie, par solidarité avec l'Europe, a investi 20 milliards dans le gaz destiné principalement à la France, l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne. L'économiste algérien parle de «grave déséquilibre» et estime qu' «il faut équilibrer les efforts» et à la lumière des expériences passées, il a le sentiment qu' «il est temps de redémarrer sur de nouvelles bases», pour une coopération stable et à long terme maintenant que «les choses ont changé en Algérie» qui a repris retrouvé «la stabilité politique et que la paix est revenu sur le plan sécuritaire». Il dénonce aussi le fait que «l'Union Européenne ne participe pas à l'effort d'investissement dont a besoin l'Algérie pour lutter contre le chômage. Sur les échanges commerciaux, il se confirme aujourd'hui, selon lui, que l'économie algérienne n'est pas «prête» et n'est pas en mesure de produire aux normes européennes» et de ce fait ne peut «concurrencer les produits» venant de l'Union Européenne». Selon lui, le programme MEDA (mise à niveau des entreprise), a été «faible» et l'Algérie n'a pas «reçu sa part», à l'instar de la Tunisie ou d'Israël¨et il estime que le plus important aujourd'hui, est de «revoir le calendrier» du démantèlement tarifaire. Il est évident pour lui, que l'Algérie ne peut aller «à l'extrême» et se retirer de l'accord d'association avec l'Union Européenne et juge qu' «il faut insister pour revoir les clauses» de cet accord qui est globalement en notre défaveur depuis cinq ans. Sur l'autre volet de l'accord, l'émigration, l'économiste et expert Abdelmalek Serraï dit que «l'Algérie doit refuser de jouer le gendarme pour les autres» et affirme que pour «contrecarrer l'émigration subsaharienne», il revient à l'Union européenne et à elle seule «d'apporter un investissement et de l'adapter aux besoins de ces jeunes africains».