Les Palestiniens commémoraient hier dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie le 62e anniversaire de la "Nakba" (catastrophe palestinienne). A Ghaza, près de 4.000 manifestants ont défilé depuis le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) jusqu'à la représentation des Nations unies, à l'appel de l'ensemble des mouvements palestiniens, notamment le Fatah et le Hamas qui ont affiché leur entente sur le droit au retour des réfugiés palestiniens. "Le droit au retour est sacré", a affirmé Ismaïl Radouane, un dirigeant du Hamas, lors d'une conférence de presse devant les locaux des Nations unies. Pour sa part, un haut responsable du Fatah, Zakaria al-Agha, a indiqué que les manifestants avaient remis à l'ONU une lettre signée de tous les mouvements demandant au secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon "de s'activer le plus possible pour lever l'injustice contre le peuple palestinien". Tous les mouvements palestiniens ont voulu à travers les commémorations de la Nakba faire preuve d'unité car "c'est notre seule arme pour faire face aux défis et récupérer notre terre", a-t-il souligné. En Cisjordanie occupée, les manifestants ont observé une minute de silence alors que des sirènes retentissaient à travers le territoire, où un rassemblement est prévu lundi devant la tombe de Yasser Arafat, le leader historique du mouvement national palestinien. La Nakba désigne la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine, poussant plus de 760.000 Palestiniens -aujourd'hui quelque 4,7 millions avec leurs descendants- à se réfugier dans des pays voisins. L'Autorité palestinienne exige toujours le droit au retour des réfugiés dans leurs terres spoliées par l'occupant sioniste, et ce, conformément au droit international. La résolution 194 de l'ONU, adoptée le 11 décembre 1948 et renouvelée chaque année, stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir". Cette question des réfugiés devra être débattue durant les discussions indirectes israélo-palestiniennes, dites de "proximité", proposées par Washington pour débloquer l'impasse à laquelle est confronté le processus de paix en panne depuis fin 2008. Les Palestiniens commémoraient hier dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie le 62e anniversaire de la "Nakba" (catastrophe palestinienne). A Ghaza, près de 4.000 manifestants ont défilé depuis le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) jusqu'à la représentation des Nations unies, à l'appel de l'ensemble des mouvements palestiniens, notamment le Fatah et le Hamas qui ont affiché leur entente sur le droit au retour des réfugiés palestiniens. "Le droit au retour est sacré", a affirmé Ismaïl Radouane, un dirigeant du Hamas, lors d'une conférence de presse devant les locaux des Nations unies. Pour sa part, un haut responsable du Fatah, Zakaria al-Agha, a indiqué que les manifestants avaient remis à l'ONU une lettre signée de tous les mouvements demandant au secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon "de s'activer le plus possible pour lever l'injustice contre le peuple palestinien". Tous les mouvements palestiniens ont voulu à travers les commémorations de la Nakba faire preuve d'unité car "c'est notre seule arme pour faire face aux défis et récupérer notre terre", a-t-il souligné. En Cisjordanie occupée, les manifestants ont observé une minute de silence alors que des sirènes retentissaient à travers le territoire, où un rassemblement est prévu lundi devant la tombe de Yasser Arafat, le leader historique du mouvement national palestinien. La Nakba désigne la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine, poussant plus de 760.000 Palestiniens -aujourd'hui quelque 4,7 millions avec leurs descendants- à se réfugier dans des pays voisins. L'Autorité palestinienne exige toujours le droit au retour des réfugiés dans leurs terres spoliées par l'occupant sioniste, et ce, conformément au droit international. La résolution 194 de l'ONU, adoptée le 11 décembre 1948 et renouvelée chaque année, stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir". Cette question des réfugiés devra être débattue durant les discussions indirectes israélo-palestiniennes, dites de "proximité", proposées par Washington pour débloquer l'impasse à laquelle est confronté le processus de paix en panne depuis fin 2008.