Le commissaire européen responsable de l'Elargissement et de la Politique européenne de voisinage, Stefan Fule, sera à Alger pour une visite dans notre pays les 19 et 20 mai, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public hier. Le représentant de l'Union Européenne, qui inscrit sa visite en perspective de la tenue de la 5e session du Conseil d'association Algérie-UE, prévue le 15 juin prochain au Luxembourg, aura la lourde tâche de tâter le pouls et l'état d'esprit des autorités algériennes en vue de préparer au mieux cette importante échéance pour les deux parties liées par un accord d'association depuis septembre 2005. Paraphé en 2002 et mis en œuvre en 2005, l'Accord d'association a été, depuis, vivement critiqué par les opérateurs économiques algériens dès son entrée en vigueur et par des membres du gouvernement algériens qui ont accusés l'Union Européenne d'avoir failli à ses engagements. Cet accord d'association, outre qu'il entrave le développement de l'investissement et du produit algérien, ne profite nullement aux entreprises algériennes mais surtout avantage les entreprises européennes, ont souligné, à maintes fois les patrons et officiels algériens. Ainsi, le ministre du Commerce, El Hachemi Djâaboub, reproche à l'UE d'avoir failli, en matière d'équilibre des échanges commerciaux, d'investissement et dans la coopération en matière de transfert de technologie. Lors de la tenue du 4ème conseil d'association Algérie-UE, le 17 juin dernier au Grand-duché du Luxembourg, plusieurs voix, patronat et officiels algériens, se sont élevées pour demander le rétablissement de l'équilibre dans les échanges commerciaux entre les deux partenaires. Depuis 2005, première année de mise en œuvre de l'accord d'association, les importations algériennes auprès de l'UE ont augmenté de près de 80%, passant de 11,2 milliards de dollars à 20,8 milliards de dollars fin 2008. En l'espace de trois ans, le démantèlement des barrières tarifaires a coûté, au trésor public, près de 1,4 milliard de dollars selon les statistiques des Douanes algériennes. Une situation jugée «inégale» par la partie algérienne et qu'elle veut corriger le plus rapidement possible. Pire, les conditions d'accès au marché européen pour les produits nationaux sont de véritables barrières qui ont pour noms, la politique protectionniste de l'UE, les normes sévères imposées aux produits exportés, le calendrier et les subventions à l'agriculture pratiquées ouvertement par de nombreux pays de l'Union Européenne et les produits algériens qui arrivent à se placer sur le marché européen comme les engrais sont frappés de taxes antidumping. Des taxes injustifiées que les responsables algériens ont dénoncé à maintes reprises. Et le problème du prix du gaz, creuse davantage le fossé des différends entre l'Algérie et l'UE. L'exigence de l'UE de mettre fin à la subvention du prix du gaz destiné à l'industrie est rejetée par Alger. L'UE reproche à l'Algérie de subventionner le prix des carburants sur son marché local et souhaite l'alignement sur les prix internationaux. L'Algérie compte renégocier plusieurs points de cet accord à la faveur de la tenue de cette 5e session du Conseil d'association Algérie-UE. La composition de la délégation qui arrive à Alger dans les prochains jours, renseigne, on ne peut mieux, sur le caractère important de cette mission. Au cours de son séjour, M. Fule s'entretiendra avec les hauts responsables politiques algériens, de l'état et des perspectives des relations entre l'Algérie et l'Union européenne, à la lumière de la mise en oeuvre de l'accord d'association Algérie-UE ainsi que d'une série de questions régionales et internationales d'intérêt commun, a précisé le communiqué du ministère des Affaires Etrangères qui annonce qu'il sera procédé, en marge de la visite, à la signature du Mémorandum d'entente relatif à la programmation financière 2011-2013, d'un montant de 172 millions d'euros, couvrant six (6) projets de coopération liés au développement durable, à la culture, à la croissance économique et à l'emploi. S. B. Le commissaire européen responsable de l'Elargissement et de la Politique européenne de voisinage, Stefan Fule, sera à Alger pour une visite dans notre pays les 19 et 20 mai, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public hier. Le représentant de l'Union Européenne, qui inscrit sa visite en perspective de la tenue de la 5e session du Conseil d'association Algérie-UE, prévue le 15 juin prochain au Luxembourg, aura la lourde tâche de tâter le pouls et l'état d'esprit des autorités algériennes en vue de préparer au mieux cette importante échéance pour les deux parties liées par un accord d'association depuis septembre 2005. Paraphé en 2002 et mis en œuvre en 2005, l'Accord d'association a été, depuis, vivement critiqué par les opérateurs économiques algériens dès son entrée en vigueur et par des membres du gouvernement algériens qui ont accusés l'Union Européenne d'avoir failli à ses engagements. Cet accord d'association, outre qu'il entrave le développement de l'investissement et du produit algérien, ne profite nullement aux entreprises algériennes mais surtout avantage les entreprises européennes, ont souligné, à maintes fois les patrons et officiels algériens. Ainsi, le ministre du Commerce, El Hachemi Djâaboub, reproche à l'UE d'avoir failli, en matière d'équilibre des échanges commerciaux, d'investissement et dans la coopération en matière de transfert de technologie. Lors de la tenue du 4ème conseil d'association Algérie-UE, le 17 juin dernier au Grand-duché du Luxembourg, plusieurs voix, patronat et officiels algériens, se sont élevées pour demander le rétablissement de l'équilibre dans les échanges commerciaux entre les deux partenaires. Depuis 2005, première année de mise en œuvre de l'accord d'association, les importations algériennes auprès de l'UE ont augmenté de près de 80%, passant de 11,2 milliards de dollars à 20,8 milliards de dollars fin 2008. En l'espace de trois ans, le démantèlement des barrières tarifaires a coûté, au trésor public, près de 1,4 milliard de dollars selon les statistiques des Douanes algériennes. Une situation jugée «inégale» par la partie algérienne et qu'elle veut corriger le plus rapidement possible. Pire, les conditions d'accès au marché européen pour les produits nationaux sont de véritables barrières qui ont pour noms, la politique protectionniste de l'UE, les normes sévères imposées aux produits exportés, le calendrier et les subventions à l'agriculture pratiquées ouvertement par de nombreux pays de l'Union Européenne et les produits algériens qui arrivent à se placer sur le marché européen comme les engrais sont frappés de taxes antidumping. Des taxes injustifiées que les responsables algériens ont dénoncé à maintes reprises. Et le problème du prix du gaz, creuse davantage le fossé des différends entre l'Algérie et l'UE. L'exigence de l'UE de mettre fin à la subvention du prix du gaz destiné à l'industrie est rejetée par Alger. L'UE reproche à l'Algérie de subventionner le prix des carburants sur son marché local et souhaite l'alignement sur les prix internationaux. L'Algérie compte renégocier plusieurs points de cet accord à la faveur de la tenue de cette 5e session du Conseil d'association Algérie-UE. La composition de la délégation qui arrive à Alger dans les prochains jours, renseigne, on ne peut mieux, sur le caractère important de cette mission. Au cours de son séjour, M. Fule s'entretiendra avec les hauts responsables politiques algériens, de l'état et des perspectives des relations entre l'Algérie et l'Union européenne, à la lumière de la mise en oeuvre de l'accord d'association Algérie-UE ainsi que d'une série de questions régionales et internationales d'intérêt commun, a précisé le communiqué du ministère des Affaires Etrangères qui annonce qu'il sera procédé, en marge de la visite, à la signature du Mémorandum d'entente relatif à la programmation financière 2011-2013, d'un montant de 172 millions d'euros, couvrant six (6) projets de coopération liés au développement durable, à la culture, à la croissance économique et à l'emploi. S. B.