Le va-et-vient d'officiels venus d'Alger n'a pas cessé. Tous sont venus s'enquérir de la situation et apporter aide et soutien aux sinistrés qui, du reste, ne sont heureusement pas nombreux. Le va-et-vient d'officiels venus d'Alger n'a pas cessé. Tous sont venus s'enquérir de la situation et apporter aide et soutien aux sinistrés qui, du reste, ne sont heureusement pas nombreux. C'est une population qui vaque normalement à ses occupations qui a été rencontrée sur les lieux du séisme, ce jeudi 20 mai, après les secousses télluriques qui ont fait 3 morts et plusieurs blessés sur le coup, puis une autre victime par la suite. A Ouanougha comme à Beni Ilmane, il y a eu plus de peur que de mal. C'est vrai que pour la majorité de la population, pareille catastrophe naturelle n'a jamais été vécue et pour les plus âgés, les chocs psychologiques ont été moindres. Depuis vendredi dernier le va et vient d'officiels venus d'Alger n'a pas cessé. D'ailleurs, la visite d'une délégation de parlementaires a coïncidé avec l'envoi de notre reporter. Tous sont venus s'enquérir de la situation et apporter aide et soutien aux sinistrés qui ne sont du reste pas nombreux et heureusement. Mis à part quelques édifices publics et quelques habitations surtout en montagne, rien ne ressemble aux dégats causés par la catastrophe de Boumerdes par exemple. Tout de suite après le seisme, des bases logistiques et des centres de regroupement et de ravitaillement ont été installés dans les stades des deux localités de Ouanougha et Béni-Ilmane qui dépendent, respectivement, des dairates de Hammam-Dalaa et Sidi-Aissa, dans la wilaya de M'Sila. Ouanougha, «l'attente et la tente» Dans cette localité où les riverains ont eu plus peur, mais les moins touchés, leur premier magistrat a confirmé que la situation est entièrement maitrisée. Un poste de commandement secondaire de la protection civile a été mis en place conjointement avec la mairie, composé de médecins urgentistes et même d'un psychologue, tous à l'écoute et l'orientation des sinistrés. Un officier de la protection civile dira que «la situation est loin d'être inquiétante» et que toutes les unités environnantes sont sur le qui-vive et prêtes à intervenir en cas de besoin. Le maire affirme que plus de 700 tentes venues de la wilaya ont été distribuées aux citoyens qui les ont installées à coté de leurs demeures à titre préventif. Seulement, dans la rue l'on apprend que cette distribution a, quelque peu, été entachée de favoritisme et de passe-droit. Ceci fera dire à un citoyen que certains ont pu obtenir plus d'une tente alors que l'officiel parle de jumelage jusqu'à trois foyers par tente. Jusqu'à jeudi, seul un reliquat d'une vingtaine de tentes reste à distribuer et la demande est grandissante. Une commission composée d'élus et de membres de comités de quartiers se chargera de la mission. Toutes ces tentes distribuées ont fait que les versants des montagnes ressemblent à des champs plantés de coquelicots de part leur couleur rouge mais c'est rassurant pour les habitants. Toujours pour les tentes, quelques 50 tentes-classes ont été érigées par les éléments de l'APN, dans les établissements scolaires pour que les cours puissent reprendre rapidement tout en sachant que sur ordre du ministre de l'Education, les compositions du dernier trimestre sont purement supprimées et les recalés aux prochains examens auront la possibilité de refaire leurs classes. L'arrivée des denrées alimentaires semblent connaitre un ralentissement. Constat effectué au stade communal de la localité qui, pour la circonstance, est devenu un centre de regroupement et poste de commandement auxiliaire de la gendarmerie nationale. Beni Slimane, la zone la plus touchée C'est effectivement dans cette commune que les dégâts semblent être les plus importants. Beaucoup d'édifices publics ont été endommagés sérieusement comme par exemple la polyclinique atteinte à 90%, le C.E.M Said Wartilani, trois mosquées, le siège de l'A.P.C et beaucoup d'autres bâtisses. Malgré tous les dégâts, il est à signaler qu'aucun ne s'est produit dans les voieries et réseaux divers de la localité. Une enquête épidémiologique a rapidement été réalisée par les services compétents concernés et les résultats sont plus que favorables selon le secrétaire général de la commune mais par mesure de prévention les réseaux d'alimentation en eau potable de 3 quartiers ont été mis en quarantaine, à savoir : cité Djebel, cité Slimane Amirat et Mandar jamil. Pour le reste, tout fonctionne comme à l'accoutumée en alimentation ou en évacuation. Le retour à la vie normale est plus que visible et, toujours selon le responsable local, l'assistance dont a bénéficié la contrée est inégalable, ce qui fera dire à un citoyen que réellement personne ne s'attendait à un semblable élan humanitaire. Le seul point noir, selon ce dernier, ne provient que du citoyen qui, parfois, manque de sérénité, entravant ainsi la bonne marche des choses avec cet esprit «d'assisté» et cette fâcheuse habitude de «t'makia ou Tadjrid». L'on se rassemble pour n'importe quoi et l'on s'inscrit pour tout, ajoutera ce citoyen. C'est une population qui vaque normalement à ses occupations qui a été rencontrée sur les lieux du séisme, ce jeudi 20 mai, après les secousses télluriques qui ont fait 3 morts et plusieurs blessés sur le coup, puis une autre victime par la suite. A Ouanougha comme à Beni Ilmane, il y a eu plus de peur que de mal. C'est vrai que pour la majorité de la population, pareille catastrophe naturelle n'a jamais été vécue et pour les plus âgés, les chocs psychologiques ont été moindres. Depuis vendredi dernier le va et vient d'officiels venus d'Alger n'a pas cessé. D'ailleurs, la visite d'une délégation de parlementaires a coïncidé avec l'envoi de notre reporter. Tous sont venus s'enquérir de la situation et apporter aide et soutien aux sinistrés qui ne sont du reste pas nombreux et heureusement. Mis à part quelques édifices publics et quelques habitations surtout en montagne, rien ne ressemble aux dégats causés par la catastrophe de Boumerdes par exemple. Tout de suite après le seisme, des bases logistiques et des centres de regroupement et de ravitaillement ont été installés dans les stades des deux localités de Ouanougha et Béni-Ilmane qui dépendent, respectivement, des dairates de Hammam-Dalaa et Sidi-Aissa, dans la wilaya de M'Sila. Ouanougha, «l'attente et la tente» Dans cette localité où les riverains ont eu plus peur, mais les moins touchés, leur premier magistrat a confirmé que la situation est entièrement maitrisée. Un poste de commandement secondaire de la protection civile a été mis en place conjointement avec la mairie, composé de médecins urgentistes et même d'un psychologue, tous à l'écoute et l'orientation des sinistrés. Un officier de la protection civile dira que «la situation est loin d'être inquiétante» et que toutes les unités environnantes sont sur le qui-vive et prêtes à intervenir en cas de besoin. Le maire affirme que plus de 700 tentes venues de la wilaya ont été distribuées aux citoyens qui les ont installées à coté de leurs demeures à titre préventif. Seulement, dans la rue l'on apprend que cette distribution a, quelque peu, été entachée de favoritisme et de passe-droit. Ceci fera dire à un citoyen que certains ont pu obtenir plus d'une tente alors que l'officiel parle de jumelage jusqu'à trois foyers par tente. Jusqu'à jeudi, seul un reliquat d'une vingtaine de tentes reste à distribuer et la demande est grandissante. Une commission composée d'élus et de membres de comités de quartiers se chargera de la mission. Toutes ces tentes distribuées ont fait que les versants des montagnes ressemblent à des champs plantés de coquelicots de part leur couleur rouge mais c'est rassurant pour les habitants. Toujours pour les tentes, quelques 50 tentes-classes ont été érigées par les éléments de l'APN, dans les établissements scolaires pour que les cours puissent reprendre rapidement tout en sachant que sur ordre du ministre de l'Education, les compositions du dernier trimestre sont purement supprimées et les recalés aux prochains examens auront la possibilité de refaire leurs classes. L'arrivée des denrées alimentaires semblent connaitre un ralentissement. Constat effectué au stade communal de la localité qui, pour la circonstance, est devenu un centre de regroupement et poste de commandement auxiliaire de la gendarmerie nationale. Beni Slimane, la zone la plus touchée C'est effectivement dans cette commune que les dégâts semblent être les plus importants. Beaucoup d'édifices publics ont été endommagés sérieusement comme par exemple la polyclinique atteinte à 90%, le C.E.M Said Wartilani, trois mosquées, le siège de l'A.P.C et beaucoup d'autres bâtisses. Malgré tous les dégâts, il est à signaler qu'aucun ne s'est produit dans les voieries et réseaux divers de la localité. Une enquête épidémiologique a rapidement été réalisée par les services compétents concernés et les résultats sont plus que favorables selon le secrétaire général de la commune mais par mesure de prévention les réseaux d'alimentation en eau potable de 3 quartiers ont été mis en quarantaine, à savoir : cité Djebel, cité Slimane Amirat et Mandar jamil. Pour le reste, tout fonctionne comme à l'accoutumée en alimentation ou en évacuation. Le retour à la vie normale est plus que visible et, toujours selon le responsable local, l'assistance dont a bénéficié la contrée est inégalable, ce qui fera dire à un citoyen que réellement personne ne s'attendait à un semblable élan humanitaire. Le seul point noir, selon ce dernier, ne provient que du citoyen qui, parfois, manque de sérénité, entravant ainsi la bonne marche des choses avec cet esprit «d'assisté» et cette fâcheuse habitude de «t'makia ou Tadjrid». L'on se rassemble pour n'importe quoi et l'on s'inscrit pour tout, ajoutera ce citoyen.