Le procureur de la République près le tribunal de Tizi Ouzou a requis la peine capitale à l'encontre de A. Ali. Ce dernier est accusé d'assassinat avec préméditation et de tentative d'assassinat. Les faits de cette affaire remontent au 17 août 2009 quand l'accusé s'est présenté à la brigade de gendarmerie de Tizi Ghennif, wilaya de Tizi Ouzou, où il a déclaré avoir fait l'objet d'une agression de la part du dénommé G.Ahmed et de ses deux filles Djamila et Malika. Il a aussi reconnu avoir assené deux coups de couteau au niveau de la poitrine à G.Djamila. C'est cette dernière qui a d'ailleurs rendu l'âme suite à cette rixe. Celle-ci a eu lieu au village Tahechat, situé entre Mkira et Tizi Ghennif, au sud de Tizi Ouzou. L'origine du conflit entre toutes ces personnes est un différend sur une parcelle de terrain. L'accusé exploitait un puits au grand dam de l'autre famille. Il a été arrêté immédiatement après avoir reconnu son forfait. Et l'arme du crime, un couteau, a été récupérée. L'assassinat a eu lieu dans la cour d'une habitation isolée. Quand les éléments des services de sécurité se sont rendus sur les lieux du crime, ils y ont découvert des traces de sang ainsi que sur le couteau. Quant à la dépouille de la victime, elle avait été transportée à l'hôpital Krim Belkacem de Draa El Mizan. L'accusé a affirmé que le jour où s'est déroulé le crime, il s'était retrouvé en face de tous les membres de la famille de G. Mohamed. Tous étaient munis de gros bâtons. Ces derniers l'ont interrogé sur les raisons de sa présence sur leurs terres. Une bagarre et des insultes s'en sont suivies. L'accusé a pris la fuite en se dirigeant vers l'habitation abandonnée. Il prit alors un couteau dans le but de se défendre. Il a agressé la fille (Djamila) qui s'est affalée par terre sur le coup. L'accusé, qui avait des problèmes avec sa famille, a quitté le domicile familial pour vivre seul dans une vieille construction. Ce n'est pas la première fois qu'un conflit éclate entre l'accusé A.Ali et son voisin G.Mohamed. Selon les révélations du père de la victime, G.Mohamed, sa fille Djamila s'est dirigée à sept heures du matin vers le puits. Et en cours de route, elle a rencontré l'accusé. Ce dernier lui aurait fait des gestes obscènes et prononcé des expressions peu amènes. Ces scènes se seraient répétées à maintes reprises. Ce qui augmenta l'exaspération des membres de la famille de G.Mohamed. Et selon le témoignage de la sœur de la victime, l'accusé, A.Ali, aurait tenté de violer la victime. Cette dernière s'est débattue et a pris la fuite vers la maison. Afin de déterminer la part de vérité de toutes les versions inhérentes aux circonstances de ce crime, le procureur près le tribunal de Draa El Mizan a ordonné une enquête judiciaire en date du 19.08.2009. Hier, lors du procès, l'accusé n'a pas tenté de nier l'accusation dont il est l'objet mais a, néanmoins, affirmé que ce sont ses adversaires qui l'ont poussé à agir de la sorte. L'assassinat avec préméditation et la tentative d'assassinat sont punis par les articles 254 et 261 du code pénal. Hier, en fin de journée, le verdict n'était pas encore rendu public. L. B. Le procureur de la République près le tribunal de Tizi Ouzou a requis la peine capitale à l'encontre de A. Ali. Ce dernier est accusé d'assassinat avec préméditation et de tentative d'assassinat. Les faits de cette affaire remontent au 17 août 2009 quand l'accusé s'est présenté à la brigade de gendarmerie de Tizi Ghennif, wilaya de Tizi Ouzou, où il a déclaré avoir fait l'objet d'une agression de la part du dénommé G.Ahmed et de ses deux filles Djamila et Malika. Il a aussi reconnu avoir assené deux coups de couteau au niveau de la poitrine à G.Djamila. C'est cette dernière qui a d'ailleurs rendu l'âme suite à cette rixe. Celle-ci a eu lieu au village Tahechat, situé entre Mkira et Tizi Ghennif, au sud de Tizi Ouzou. L'origine du conflit entre toutes ces personnes est un différend sur une parcelle de terrain. L'accusé exploitait un puits au grand dam de l'autre famille. Il a été arrêté immédiatement après avoir reconnu son forfait. Et l'arme du crime, un couteau, a été récupérée. L'assassinat a eu lieu dans la cour d'une habitation isolée. Quand les éléments des services de sécurité se sont rendus sur les lieux du crime, ils y ont découvert des traces de sang ainsi que sur le couteau. Quant à la dépouille de la victime, elle avait été transportée à l'hôpital Krim Belkacem de Draa El Mizan. L'accusé a affirmé que le jour où s'est déroulé le crime, il s'était retrouvé en face de tous les membres de la famille de G. Mohamed. Tous étaient munis de gros bâtons. Ces derniers l'ont interrogé sur les raisons de sa présence sur leurs terres. Une bagarre et des insultes s'en sont suivies. L'accusé a pris la fuite en se dirigeant vers l'habitation abandonnée. Il prit alors un couteau dans le but de se défendre. Il a agressé la fille (Djamila) qui s'est affalée par terre sur le coup. L'accusé, qui avait des problèmes avec sa famille, a quitté le domicile familial pour vivre seul dans une vieille construction. Ce n'est pas la première fois qu'un conflit éclate entre l'accusé A.Ali et son voisin G.Mohamed. Selon les révélations du père de la victime, G.Mohamed, sa fille Djamila s'est dirigée à sept heures du matin vers le puits. Et en cours de route, elle a rencontré l'accusé. Ce dernier lui aurait fait des gestes obscènes et prononcé des expressions peu amènes. Ces scènes se seraient répétées à maintes reprises. Ce qui augmenta l'exaspération des membres de la famille de G.Mohamed. Et selon le témoignage de la sœur de la victime, l'accusé, A.Ali, aurait tenté de violer la victime. Cette dernière s'est débattue et a pris la fuite vers la maison. Afin de déterminer la part de vérité de toutes les versions inhérentes aux circonstances de ce crime, le procureur près le tribunal de Draa El Mizan a ordonné une enquête judiciaire en date du 19.08.2009. Hier, lors du procès, l'accusé n'a pas tenté de nier l'accusation dont il est l'objet mais a, néanmoins, affirmé que ce sont ses adversaires qui l'ont poussé à agir de la sorte. L'assassinat avec préméditation et la tentative d'assassinat sont punis par les articles 254 et 261 du code pénal. Hier, en fin de journée, le verdict n'était pas encore rendu public. L. B.