Le sacrifice des vingt-sept étudiants de Tamzguida, tombés au champ d'honneur en mai 56, n'aura pas été vain, en témoigne le moudjahid Ould El Hocine. Le sacrifice des vingt-sept étudiants de Tamzguida, tombés au champ d'honneur en mai 56, n'aura pas été vain, en témoigne le moudjahid Ould El Hocine. A l'occasion de la Journée de l'étudiant, le bureau de wilaya de Aïn Defla de la Ligue nationale des étudiants algériens, a organisé un forum ayant réuni cinq wilayas : Batna, Tissemsilt, Djelfa, Boumerdès Blida, Alger et Khenchela. Le nouveau pôle du centre universitaire de Khemis Miliana, a accueilli des centaines d'étudiants venus assister aux conférences animés par des moudjahiddine invités pour témoigner sur la journée du 19 Mai 1956. Il y a de cela cinquante-quatre ans, le 19 Mai 1956, les étudiants algériens ont répondu à l'appel du Front de libération nationale, quittant les bancs des universités et des lycées pour rejoindre les rangs de l'Armée de libération nationale. Plus d'un demi-siècle plus tard, l'épopée de ces jeunes révolutionnaires enchante toujours autant les jeunes Algériens. Les moudjahiddines présents ont parlé largement de cette date marquante. Le moudjahid Mohamed Timoulgui, formé par la suite comme pilote par l'ALN, Mohamed Djitli et le colonel Chaichi, ainsi que d'autres moudjahiddines venus témoigner de l'héroïsme de leurs compagnons. Ould El Hocine Mohamed Chérif, ancien officier de l'ALN dira : «Le 19 Mai 1956, ils étaient des milliers d'étudiants qui ont décidé de déposer leurs stylos et prendre les armes pour lutter contre un colonialisme des plus barbares. Ils décident de rejoindre le maquis, car au moment où ils poursuivaient leurs études à l'université, leurs frères combattaient, les armes à la main, l'armée coloniale. «Nos diplômes ne feront pas de nous de meilleurs cadavres». Cette déclaration des étudiants a été reprise par la majorité de leurs pairs. Pour son encadrement, la Révolution avait en effet besoin de militants dévoués, mais surtout instruits». Ould El Hocine a longuement évoqué le massacre des 27 étudiants tombés aux champ d'honneur avec le commandant Si Zoubir, de son vrai nom Souleymane Tayeb. « Ils ont rejoint le maquis en février 1957, après la grève des commerçants de janvier et celle de étudiants de mai 1956, ils étaient quatre cents près du douar de Sbaghnia. «Le commandant Si Zoubir, a reçu l'ordre émanant du commandement de la wilaya IV de les escorter. Leur nombre étant très élevé, la question qui se posait était comment les nourrir et, surtout, comment les armer», explique Ould El Hocine. Un tri devait être effectué pour diriger quelques-uns d'entre eux vers les frontières Est et Ouest pour qu'ils puissent y poursuivre leurs études explique-t-il. «Le 22 février 1957, une opération héliportée de l'armée coloniale surprend le groupe, seul le commandant Si Zoubir était armé. Il a utilisé son arme pour permettre le repli des étudiants. Une rafale mettra fin à sa résistance farouche ainsi qu'à celle des vingt-sept lycéens dont une jeune lycéenne». Les étudiants, après avoir entendu le récit de la fin tragique de ces jeunes étudiants, ont été tellement bouleversés qu'un long silence a suivi le récit du moudjahid. Silence uniquement interrompu par des "Allah yarhamhoum, Allah yarham El chouhada". Ould El Hocine a offert plus de 1.500 livres aux étudiants comme il l'a fait avec pratiquement tous les établissements scolaires et institutions éducatives. Ses deux ouvrages Au cœur du combat et Eléments pour ne pas oublier sont des récits authentique des batailles du commando Si Zoubir et de la Katiba El Hamdania. Ould el Hocine, invalide de guerre, cadre supérieur de la nation, aujourd'hui à la retraite, se consacre à la rédaction de témoignage sur la révolution du 1er Novembre 1954. Au-delà du contexte de l'époque qui fait que participer à la révolution soit avant tout un devoir, l'adhésion des étudiants et autres lycéens au combat libérateur a amené des résultats considérables. Car, en plus des soins prodigués aux moudjahidine et autres fonctions administratives accomplies par les nouvelles recrues, cette élite a servi de socle également à l'Algérie indépendante. A l'occasion de la Journée de l'étudiant, le bureau de wilaya de Aïn Defla de la Ligue nationale des étudiants algériens, a organisé un forum ayant réuni cinq wilayas : Batna, Tissemsilt, Djelfa, Boumerdès Blida, Alger et Khenchela. Le nouveau pôle du centre universitaire de Khemis Miliana, a accueilli des centaines d'étudiants venus assister aux conférences animés par des moudjahiddine invités pour témoigner sur la journée du 19 Mai 1956. Il y a de cela cinquante-quatre ans, le 19 Mai 1956, les étudiants algériens ont répondu à l'appel du Front de libération nationale, quittant les bancs des universités et des lycées pour rejoindre les rangs de l'Armée de libération nationale. Plus d'un demi-siècle plus tard, l'épopée de ces jeunes révolutionnaires enchante toujours autant les jeunes Algériens. Les moudjahiddines présents ont parlé largement de cette date marquante. Le moudjahid Mohamed Timoulgui, formé par la suite comme pilote par l'ALN, Mohamed Djitli et le colonel Chaichi, ainsi que d'autres moudjahiddines venus témoigner de l'héroïsme de leurs compagnons. Ould El Hocine Mohamed Chérif, ancien officier de l'ALN dira : «Le 19 Mai 1956, ils étaient des milliers d'étudiants qui ont décidé de déposer leurs stylos et prendre les armes pour lutter contre un colonialisme des plus barbares. Ils décident de rejoindre le maquis, car au moment où ils poursuivaient leurs études à l'université, leurs frères combattaient, les armes à la main, l'armée coloniale. «Nos diplômes ne feront pas de nous de meilleurs cadavres». Cette déclaration des étudiants a été reprise par la majorité de leurs pairs. Pour son encadrement, la Révolution avait en effet besoin de militants dévoués, mais surtout instruits». Ould El Hocine a longuement évoqué le massacre des 27 étudiants tombés aux champ d'honneur avec le commandant Si Zoubir, de son vrai nom Souleymane Tayeb. « Ils ont rejoint le maquis en février 1957, après la grève des commerçants de janvier et celle de étudiants de mai 1956, ils étaient quatre cents près du douar de Sbaghnia. «Le commandant Si Zoubir, a reçu l'ordre émanant du commandement de la wilaya IV de les escorter. Leur nombre étant très élevé, la question qui se posait était comment les nourrir et, surtout, comment les armer», explique Ould El Hocine. Un tri devait être effectué pour diriger quelques-uns d'entre eux vers les frontières Est et Ouest pour qu'ils puissent y poursuivre leurs études explique-t-il. «Le 22 février 1957, une opération héliportée de l'armée coloniale surprend le groupe, seul le commandant Si Zoubir était armé. Il a utilisé son arme pour permettre le repli des étudiants. Une rafale mettra fin à sa résistance farouche ainsi qu'à celle des vingt-sept lycéens dont une jeune lycéenne». Les étudiants, après avoir entendu le récit de la fin tragique de ces jeunes étudiants, ont été tellement bouleversés qu'un long silence a suivi le récit du moudjahid. Silence uniquement interrompu par des "Allah yarhamhoum, Allah yarham El chouhada". Ould El Hocine a offert plus de 1.500 livres aux étudiants comme il l'a fait avec pratiquement tous les établissements scolaires et institutions éducatives. Ses deux ouvrages Au cœur du combat et Eléments pour ne pas oublier sont des récits authentique des batailles du commando Si Zoubir et de la Katiba El Hamdania. Ould el Hocine, invalide de guerre, cadre supérieur de la nation, aujourd'hui à la retraite, se consacre à la rédaction de témoignage sur la révolution du 1er Novembre 1954. Au-delà du contexte de l'époque qui fait que participer à la révolution soit avant tout un devoir, l'adhésion des étudiants et autres lycéens au combat libérateur a amené des résultats considérables. Car, en plus des soins prodigués aux moudjahidine et autres fonctions administratives accomplies par les nouvelles recrues, cette élite a servi de socle également à l'Algérie indépendante.