Algérie Poste vient de changer de mains. L'intérim de la direction générale, qui était assuré par Abdenacer Sayeh depuis le 17 janvier dernier, a pris fin avec la nomination de Omari Boutaldja au poste de Président-directeur général d'Algérie-Poste. Abdenacer Sayah avait, quant à lui, succédé à feu l'ancien directeur général Mohamed Hamadi. Algérie Poste vient de changer de mains. L'intérim de la direction générale, qui était assuré par Abdenacer Sayeh depuis le 17 janvier dernier, a pris fin avec la nomination de Omari Boutaldja au poste de Président-directeur général d'Algérie-Poste. Abdenacer Sayah avait, quant à lui, succédé à feu l'ancien directeur général Mohamed Hamadi. Omari Boutaldja est donc le troisième directeur général, si l'on exclut l'intérim de quelques mois, assuré par Abdenacer Sayah, nommé à la tête de l'opérateur postal, créé en 2003 après les réformes entamées avec la promulgation de la loi sur les télécommunications en 2000. Les deux précédents patrons d'Algérie Poste sont le défunt Mohamed Hamadi et Ghania Houadria. Le «départ» de Mlle Houadria ou sa «demande» à bénéficier de la retraite avait intrigué bien de responsables du secteur de la poste, notamment, le premier d'entre-eux, l'ex-ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Boudjemâa Haïchour qui s'était opposé à son départ. Les trois grosses entreprises du ministère de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Algérie Poste, Algérie Télécom (AT) ou encore Mobilis ont vu plusieurs changements en un temps record pour diverses raisons. Le département de la poste et des technologies de l'information n'a pas connu de «stabilité» depuis au moins décembre 2007 et Algérie Poste qui emploie, actuellement, plus de 28 mille personnes et dispose de 3.350 bureaux postaux n'a pas été à l'abri de ces turbulences. Le nouveau P-dg, Omari Boutaldja, occupait les fonctions de directeur central et directeur de projet de la division monétique de la même institution. Il était également ancien inspecteur des postes et télécommunications. Les principales missions qui sont dévolues à Omari Boutaldja ne dévieront certainement pas des tâches assignées à ses prédécesseurs : ntla modernisation des systèmes informatique et financier d'Algérie Poste. Enfant du secteur, l'ancien directeur central et directeur de projet de la division monétique de la même institution maîtrise parfaitement l'enjeu dans lequel il s'est investi. Les cartes magnétiques, outre les autres objectifs que s'est assignés le secteur de la poste, restent le défi majeur à relever. Algérie Poste gère un impressionnant portefeuille de onze millions de comptes. Autant dire que c'est la plus importante banque d'Algérie qui enregistre 9,1 millions de commandes de chèques et 315 millions d'opérations CCP par an. Plus de 3.100 bureaux de poste sont raccordés au réseau informatique, ce qui permet la célérité dans les prestations de versement ou retrait sur compte CCP ou Cnep, transfert électronique de fonds, collecte, distribution et suivi électronique du courrier express (EMS). Une avancée notable en attendant de passer à une étape supérieure, visant à se rapprocher des normes internationales. Omari Boutaldja est donc le troisième directeur général, si l'on exclut l'intérim de quelques mois, assuré par Abdenacer Sayah, nommé à la tête de l'opérateur postal, créé en 2003 après les réformes entamées avec la promulgation de la loi sur les télécommunications en 2000. Les deux précédents patrons d'Algérie Poste sont le défunt Mohamed Hamadi et Ghania Houadria. Le «départ» de Mlle Houadria ou sa «demande» à bénéficier de la retraite avait intrigué bien de responsables du secteur de la poste, notamment, le premier d'entre-eux, l'ex-ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Boudjemâa Haïchour qui s'était opposé à son départ. Les trois grosses entreprises du ministère de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Algérie Poste, Algérie Télécom (AT) ou encore Mobilis ont vu plusieurs changements en un temps record pour diverses raisons. Le département de la poste et des technologies de l'information n'a pas connu de «stabilité» depuis au moins décembre 2007 et Algérie Poste qui emploie, actuellement, plus de 28 mille personnes et dispose de 3.350 bureaux postaux n'a pas été à l'abri de ces turbulences. Le nouveau P-dg, Omari Boutaldja, occupait les fonctions de directeur central et directeur de projet de la division monétique de la même institution. Il était également ancien inspecteur des postes et télécommunications. Les principales missions qui sont dévolues à Omari Boutaldja ne dévieront certainement pas des tâches assignées à ses prédécesseurs : ntla modernisation des systèmes informatique et financier d'Algérie Poste. Enfant du secteur, l'ancien directeur central et directeur de projet de la division monétique de la même institution maîtrise parfaitement l'enjeu dans lequel il s'est investi. Les cartes magnétiques, outre les autres objectifs que s'est assignés le secteur de la poste, restent le défi majeur à relever. Algérie Poste gère un impressionnant portefeuille de onze millions de comptes. Autant dire que c'est la plus importante banque d'Algérie qui enregistre 9,1 millions de commandes de chèques et 315 millions d'opérations CCP par an. Plus de 3.100 bureaux de poste sont raccordés au réseau informatique, ce qui permet la célérité dans les prestations de versement ou retrait sur compte CCP ou Cnep, transfert électronique de fonds, collecte, distribution et suivi électronique du courrier express (EMS). Une avancée notable en attendant de passer à une étape supérieure, visant à se rapprocher des normes internationales.