Les praticiens de la santé publique se félicitent du changement opéré à la tête de leur tutelle, mais ne nourrissent pas grand- espoir quant à l'aboutissement de leurs revendications. «Nous espérons que les choses évolueront positivement, et que Djamel Ould Abbès puisse extirper la santé publique de l'impasse», a indiqué hier, Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), lors d'une conférence de presse organisée à Alger, en compagnie de Lyès Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). Le Dr Yousfi, tout en se désolant de «l'instabilité chronique» du secteur de la santé, qui vient d'enregistrer un 7e ministre à sa tête en l'espace de dix ans, a néanmoins relevé que «le changement s'était imposé» à la tête de ce département stratégique, compte tenu de la crise qui y sévissait depuis plusieurs années. Cependant «le départ de Saïd Barkat doit concourir à concrétiser le vrai changement dans le secteur de la santé, soit un déclic pour un nouveau départ», a souhaité de son côté le Dr Mérabet, non sans relever que «la gestion du ministre sortant a été entachée de défaillances». Et de dénoncer les ponctions sur salaires effectuées dans certaines wilayas, à l'image de Bouira et de Tlemcen, ainsi que le comportement de certains directeurs centraux au ministère qui répercutent une «image erronée» du partenaire social auprès du ministre. Djamel Ould Abbès a en fait hérité d'un secteur en ébullition et marqué par une «crise multiformes» pour paraphraser le président du SNPSP. Le désormais ex-ministre de la Solidarité nationale devra relever le défi de concrétisation d'un programme quinquennal colossal, en plus des épineux dossiers de contractualisation, du marché des médicaments, en sus de composer avec un partenaire social de plus en plus mobilisé. «L'instruction du chef de l'Etat de valoriser les ressources humaines se passe de tout commentaire», a soutenu le président du SNPSSP, pour dire que le nouveau ministre de la Santé devra composer avec le partenaire social pour «aller de l'avant et apporter des solutions». Toutefois, l'Intersyndicale des praticiens de la santé publique a décidé de marquer «une trêve» dans ses actions de revendications au cours de cet été, sans pour autant se démobiliser. Les conseils nationaux des deux syndicats, tenus récemment à Tizi-Ouzou et à Alger, ont entériné le projet de charte et du règlement intérieur provisoire de la Confédération des syndicats algériens, en attendant les résolutions des deux autres syndicats de l'Education, à savoir l'UNPEF et le Cnapest. Donc, rendez-vous est donné pour la prochaine rentrée sociale, afin évaluer l'état d'avancement de la prise en charge de la plateforme de revendications. Les praticiens de la santé publique se félicitent du changement opéré à la tête de leur tutelle, mais ne nourrissent pas grand- espoir quant à l'aboutissement de leurs revendications. «Nous espérons que les choses évolueront positivement, et que Djamel Ould Abbès puisse extirper la santé publique de l'impasse», a indiqué hier, Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), lors d'une conférence de presse organisée à Alger, en compagnie de Lyès Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). Le Dr Yousfi, tout en se désolant de «l'instabilité chronique» du secteur de la santé, qui vient d'enregistrer un 7e ministre à sa tête en l'espace de dix ans, a néanmoins relevé que «le changement s'était imposé» à la tête de ce département stratégique, compte tenu de la crise qui y sévissait depuis plusieurs années. Cependant «le départ de Saïd Barkat doit concourir à concrétiser le vrai changement dans le secteur de la santé, soit un déclic pour un nouveau départ», a souhaité de son côté le Dr Mérabet, non sans relever que «la gestion du ministre sortant a été entachée de défaillances». Et de dénoncer les ponctions sur salaires effectuées dans certaines wilayas, à l'image de Bouira et de Tlemcen, ainsi que le comportement de certains directeurs centraux au ministère qui répercutent une «image erronée» du partenaire social auprès du ministre. Djamel Ould Abbès a en fait hérité d'un secteur en ébullition et marqué par une «crise multiformes» pour paraphraser le président du SNPSP. Le désormais ex-ministre de la Solidarité nationale devra relever le défi de concrétisation d'un programme quinquennal colossal, en plus des épineux dossiers de contractualisation, du marché des médicaments, en sus de composer avec un partenaire social de plus en plus mobilisé. «L'instruction du chef de l'Etat de valoriser les ressources humaines se passe de tout commentaire», a soutenu le président du SNPSSP, pour dire que le nouveau ministre de la Santé devra composer avec le partenaire social pour «aller de l'avant et apporter des solutions». Toutefois, l'Intersyndicale des praticiens de la santé publique a décidé de marquer «une trêve» dans ses actions de revendications au cours de cet été, sans pour autant se démobiliser. Les conseils nationaux des deux syndicats, tenus récemment à Tizi-Ouzou et à Alger, ont entériné le projet de charte et du règlement intérieur provisoire de la Confédération des syndicats algériens, en attendant les résolutions des deux autres syndicats de l'Education, à savoir l'UNPEF et le Cnapest. Donc, rendez-vous est donné pour la prochaine rentrée sociale, afin évaluer l'état d'avancement de la prise en charge de la plateforme de revendications.