Les syndicats autonomes, nullement impressionnés par cette offensive de charme, disent qu'ils sont toujours en attente de concret. Ils prennent acte de la bonne volonté affichée par le ministre de la Santé, mais pour le premier responsable du SNPSP, cela reste insuffisant. Les syndicats autonomes, nullement impressionnés par cette offensive de charme, disent qu'ils sont toujours en attente de concret. Ils prennent acte de la bonne volonté affichée par le ministre de la Santé, mais pour le premier responsable du SNPSP, cela reste insuffisant. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière multiplie les déclarations de bonne intention à l'adresse des syndicats autonomes. Djamel Ould Abbès promet, en effet, monts et merveilles car à l'en croire, tous les problèmes dont souffre le secteur de la santé sont sur le point d'être résolus. Mais les syndicats autonomes, nullement impressionnés par cette offensive de charme, disent qu'ils sont toujours en attente de concret. «Par rapport à la prise en charge de nos revendications, nous reconnaissons que le dialogue a repris avec la tutelle et nous considérons que cela demeure une chose positive, seulement, nous attendons concrètement que les choses aillent dans le bon sens, c'est-à-dire dans le sens de la prise en charge de nos revendications» a indiqué, hier, le secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) Lyes Merabet. Ce syndicat prend acte de la bonne volonté affichée par le ministre de la Santé, mais, ajoute le premier responsable du SNPSP, «pour nous cela reste insuffisant». Lyes Merabet, contacté hier, dira en outre que «les solutions aux revendications des praticiens existent il faut seulement y aller. Pour nous il est ainsi fondamental que la tutelle prenne en considération nos revendications d'amendements du statut particulier que nous avons formulés auparavant et que nous avons réitéré devant l'actuel ministre dès son arrivée à la tête du ministère de la Santé». Et d'ajouter que « pour nous le statut particulier n'est pas un chose banale car c'est lui qui détermine la carrière des praticiens. Aussi il est de notre droit de revendiquer un statut particulier digne du praticien». Il en est de même pour la question du régime indemnitaire, l'autre grande revendication formulée par ce syndicat car pour Merabet, «il est impératif que le praticien ait un salaire décent». Notre interlocuteur espère ainsi que «la tutelle prenne effectivement la mesure de la légitimité de nos revendications et ce, pour assurer une rentée sociale dans un climat apaisé». C'est le même son de cloche chez le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNSSP). Son secrétaire général, Youcef Yousfi, estime que «le ministre s'est engagé à régler tous les problèmes du secteur. Nous sommes prêts pour le dialogue, mais on attend du concret». Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, indique, notamment à propos de la question du statut particulier et celle du régime indemnitaire, que «rien n'a été fait pour l'instant» ajoutant qu' «il est hors de question qu'on nous impose quoi que ce soit». Ainsi, à propos du statut particulier, Yousfi indique que son syndicat s'est élevé contre le «remodelage» de 12 articles et ce contrairement aux accords passés avec la tutelle. Idem pour le régime indemnitaire qui doit, dira le secrétaire général du syndicat des spécialistes, «être conforme aux accords déjà signés avec le ministère». Le ministre de la Santé, pour rappel, a indiqué, lundi, que les syndicats seront associés à toutes les décisions et les actions du ministère. «Ces syndicats vont faire partie du comité qui prépare la nouvelle loi sanitaire et la nouvelle carte sanitaire» a, en effet, indiqué Djamal Ould Abbès. Ce dernier, qui a succédé à Saïd Barkat à la tête du ministère de la Santé, a pu renouer le dialogue avec les syndicats et a promis de répondre favorablement à toutes leurs revendications. K. H. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière multiplie les déclarations de bonne intention à l'adresse des syndicats autonomes. Djamel Ould Abbès promet, en effet, monts et merveilles car à l'en croire, tous les problèmes dont souffre le secteur de la santé sont sur le point d'être résolus. Mais les syndicats autonomes, nullement impressionnés par cette offensive de charme, disent qu'ils sont toujours en attente de concret. «Par rapport à la prise en charge de nos revendications, nous reconnaissons que le dialogue a repris avec la tutelle et nous considérons que cela demeure une chose positive, seulement, nous attendons concrètement que les choses aillent dans le bon sens, c'est-à-dire dans le sens de la prise en charge de nos revendications» a indiqué, hier, le secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) Lyes Merabet. Ce syndicat prend acte de la bonne volonté affichée par le ministre de la Santé, mais, ajoute le premier responsable du SNPSP, «pour nous cela reste insuffisant». Lyes Merabet, contacté hier, dira en outre que «les solutions aux revendications des praticiens existent il faut seulement y aller. Pour nous il est ainsi fondamental que la tutelle prenne en considération nos revendications d'amendements du statut particulier que nous avons formulés auparavant et que nous avons réitéré devant l'actuel ministre dès son arrivée à la tête du ministère de la Santé». Et d'ajouter que « pour nous le statut particulier n'est pas un chose banale car c'est lui qui détermine la carrière des praticiens. Aussi il est de notre droit de revendiquer un statut particulier digne du praticien». Il en est de même pour la question du régime indemnitaire, l'autre grande revendication formulée par ce syndicat car pour Merabet, «il est impératif que le praticien ait un salaire décent». Notre interlocuteur espère ainsi que «la tutelle prenne effectivement la mesure de la légitimité de nos revendications et ce, pour assurer une rentée sociale dans un climat apaisé». C'est le même son de cloche chez le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNSSP). Son secrétaire général, Youcef Yousfi, estime que «le ministre s'est engagé à régler tous les problèmes du secteur. Nous sommes prêts pour le dialogue, mais on attend du concret». Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, indique, notamment à propos de la question du statut particulier et celle du régime indemnitaire, que «rien n'a été fait pour l'instant» ajoutant qu' «il est hors de question qu'on nous impose quoi que ce soit». Ainsi, à propos du statut particulier, Yousfi indique que son syndicat s'est élevé contre le «remodelage» de 12 articles et ce contrairement aux accords passés avec la tutelle. Idem pour le régime indemnitaire qui doit, dira le secrétaire général du syndicat des spécialistes, «être conforme aux accords déjà signés avec le ministère». Le ministre de la Santé, pour rappel, a indiqué, lundi, que les syndicats seront associés à toutes les décisions et les actions du ministère. «Ces syndicats vont faire partie du comité qui prépare la nouvelle loi sanitaire et la nouvelle carte sanitaire» a, en effet, indiqué Djamal Ould Abbès. Ce dernier, qui a succédé à Saïd Barkat à la tête du ministère de la Santé, a pu renouer le dialogue avec les syndicats et a promis de répondre favorablement à toutes leurs revendications. K. H.