Le dialogue, interrompu entre les syndicats autonomes et le ministère de la Santé, depuis le 18 mars dernier, a repris son cours hier sous la houlette du nouveau ministre, Djamel Ould Abbès. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) a été le premier corps médical à ouvrir le bal des réunions de conciliation, prévus quotidiennement cette semaine. A tour de rôle, les syndicats du secteur se réuniront avec leur ministre pour éventuellement résoudre leurs problèmes socioprofessionnels demeurant sans écho favorable, en dépit d'une grève de plus de quatre mois et autres rassemblements de contestation. «Cela fait trois mois qu'aucun contact n'a été établi avec la tutelle. La dernière réunion de conciliation a eu lieu en mars dernier avec l'ex-ministre, sans qu'il y ait le moindre changement sur notre situation socioprofessionnelle. Nous espérons avec ce nouveau ministre changer le cours des choses et en finir avec ce conflit», a déclaré le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, que nous avons joint hier par téléphone, juste avant la tenue de ladite réunion. A l'ordre du jour, rediscuter sur les mêmes revendications du syndicat. Ce dernier défend une plateforme inhérente à la révision du statut particulier de ce corps médical, promulgué en octobre 2009 sans concertation avec le partenaire social. Egalement, l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire, l'octroi d'un logement de fonction, ainsi que, l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. «Nous défendrons la même plateforme de revendications du moment où rien n'a été pris en charge», a affirmé le Dr Yousfi. Pour sa part, le président du Syndicat des praticiens généralistes de santé publique (Snpsp), le docteur Lyes Merabet, attendu aujourd'hui dans l'après-midi au siège du ministère, estime que cette ouverture au dialogue constitue un pas «positif et décisif» pour la relation syndicat-ministère. Il affirme que depuis l'installation du nouveau ministre, un changement de taille a été constaté, à commencer par l'ouverture des portes du dialogue ainsi que les déclarations rassurantes du nouveau responsable du secteur. «Le ministre a affiché ouvertement sa disponibilité pour les syndicats, ce qui est rassurant pour nous», s'est-il félicité, soulignant qu'il y a eu certainement un feu vert des plus hauts responsables pour mettre fin à cette crise qui dure dans le secteur de la santé publique, depuis trois ans maintenant. «Nous espérons retrouver la sérénité et la stabilité qu'il faut avec Ould Abbès», conclut le docteur Merabet. Le dialogue, interrompu entre les syndicats autonomes et le ministère de la Santé, depuis le 18 mars dernier, a repris son cours hier sous la houlette du nouveau ministre, Djamel Ould Abbès. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) a été le premier corps médical à ouvrir le bal des réunions de conciliation, prévus quotidiennement cette semaine. A tour de rôle, les syndicats du secteur se réuniront avec leur ministre pour éventuellement résoudre leurs problèmes socioprofessionnels demeurant sans écho favorable, en dépit d'une grève de plus de quatre mois et autres rassemblements de contestation. «Cela fait trois mois qu'aucun contact n'a été établi avec la tutelle. La dernière réunion de conciliation a eu lieu en mars dernier avec l'ex-ministre, sans qu'il y ait le moindre changement sur notre situation socioprofessionnelle. Nous espérons avec ce nouveau ministre changer le cours des choses et en finir avec ce conflit», a déclaré le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, que nous avons joint hier par téléphone, juste avant la tenue de ladite réunion. A l'ordre du jour, rediscuter sur les mêmes revendications du syndicat. Ce dernier défend une plateforme inhérente à la révision du statut particulier de ce corps médical, promulgué en octobre 2009 sans concertation avec le partenaire social. Egalement, l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire, l'octroi d'un logement de fonction, ainsi que, l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. «Nous défendrons la même plateforme de revendications du moment où rien n'a été pris en charge», a affirmé le Dr Yousfi. Pour sa part, le président du Syndicat des praticiens généralistes de santé publique (Snpsp), le docteur Lyes Merabet, attendu aujourd'hui dans l'après-midi au siège du ministère, estime que cette ouverture au dialogue constitue un pas «positif et décisif» pour la relation syndicat-ministère. Il affirme que depuis l'installation du nouveau ministre, un changement de taille a été constaté, à commencer par l'ouverture des portes du dialogue ainsi que les déclarations rassurantes du nouveau responsable du secteur. «Le ministre a affiché ouvertement sa disponibilité pour les syndicats, ce qui est rassurant pour nous», s'est-il félicité, soulignant qu'il y a eu certainement un feu vert des plus hauts responsables pour mettre fin à cette crise qui dure dans le secteur de la santé publique, depuis trois ans maintenant. «Nous espérons retrouver la sérénité et la stabilité qu'il faut avec Ould Abbès», conclut le docteur Merabet.