Le tribunal criminel de Boghni a prononcé la peine, par contumace, de prison à vie à l'encontre de B. Abderrahmane, émir de la serriate de Boghni (wilaya de Tizi-Ouzou). Quatre autre personnes, impliquées dans la même affaire, ont écopé de la même peine : B. Mohamed, S. Farid, O. Ahmed et S. Youcef. Le tribunal criminel de Boghni a prononcé la peine, par contumace, de prison à vie à l'encontre de B. Abderrahmane, émir de la serriate de Boghni (wilaya de Tizi-Ouzou). Quatre autre personnes, impliquées dans la même affaire, ont écopé de la même peine : B. Mohamed, S. Farid, O. Ahmed et S. Youcef. Les cinq terroristes ont été jugés par contumace pour création de groupe armé et de kidnapping dans le but d'extorquer des rançons. Ce groupe est impliqué dans plusieurs actions terroristes perpétrées particulièrement dans les régions de Boghni, Draâ El Mizan et Aïn Zaouia.Parmi les actions terroristes, perpétrées par l'émir B. Abderrahmane et ses acolytes, l'arrêt de renvoi remis aux journalistes par le tribunal de Tizi-Ouzou signale l'enlèvement du citoyen L. Samir en date du 24 juin 2009 au niveau de la région de Boghni, quarante kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. C'est le frère de ce dernier qui s'est présenté aux services de sûreté de la daïra de Boghni afin de signaler la disparition de son frère. Le kidnapping a eu lieu au retour de la victime d'Alger deux jours auparavant. Le jour du dépôt de plainte, son frère avait reçu l'appel téléphonique d'un inconnu se présentant comme étant membre d'un groupe armé. Ce dernier a exigé la somme de 850 millions de centimes en contre-partie de la libération de son otage. Le terroriste a informé son interlocuteur que la voiture de la victime pouvait être récupérée à Aït Ouslimane. La famille n'étant pas en mesure de répondre aux exigences des kidnappeurs, le frère a rappelé le terroriste sur son téléphone portable pour lui signaler son incapacité à satisfaire leur demande. Pendant ce temps les citoyens du village Ath Koffi, informés du rapt, ont été mobilisés par la famille de la victime afin de faire libérer la victime. Après plusieurs tractations entre la famille et le groupe armé, la rançon a été revue à la baisse. Les terroristes se sont contentés de cent millions de centimes. Le 2 juillet donc L. Samir sera relâché dans la commune d'Assi Youcef. Deux jours après sa libération, L. Samir s'est dirigé vers le siège de la BMPJ de Bogni, afin de relater les circonstances de son enlèvement. Ainsi, a-t-il rapporté, au moment où il se dirigeait en compagnie d'un ami vers le village Ighzer Nechbel, quatre individus armés les ont obligés à s'arrêter et ont forcé Samir à les suivre. La victime reconnaîtra certains des auteurs du rapt sur des photos présentées par les services de la BMPJ. Parmi les terroristes identifiés figurait l'émir de la serriate de Boghni. Les cinq terroristes ont été jugés par contumace pour création de groupe armé et de kidnapping dans le but d'extorquer des rançons. Ce groupe est impliqué dans plusieurs actions terroristes perpétrées particulièrement dans les régions de Boghni, Draâ El Mizan et Aïn Zaouia.Parmi les actions terroristes, perpétrées par l'émir B. Abderrahmane et ses acolytes, l'arrêt de renvoi remis aux journalistes par le tribunal de Tizi-Ouzou signale l'enlèvement du citoyen L. Samir en date du 24 juin 2009 au niveau de la région de Boghni, quarante kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. C'est le frère de ce dernier qui s'est présenté aux services de sûreté de la daïra de Boghni afin de signaler la disparition de son frère. Le kidnapping a eu lieu au retour de la victime d'Alger deux jours auparavant. Le jour du dépôt de plainte, son frère avait reçu l'appel téléphonique d'un inconnu se présentant comme étant membre d'un groupe armé. Ce dernier a exigé la somme de 850 millions de centimes en contre-partie de la libération de son otage. Le terroriste a informé son interlocuteur que la voiture de la victime pouvait être récupérée à Aït Ouslimane. La famille n'étant pas en mesure de répondre aux exigences des kidnappeurs, le frère a rappelé le terroriste sur son téléphone portable pour lui signaler son incapacité à satisfaire leur demande. Pendant ce temps les citoyens du village Ath Koffi, informés du rapt, ont été mobilisés par la famille de la victime afin de faire libérer la victime. Après plusieurs tractations entre la famille et le groupe armé, la rançon a été revue à la baisse. Les terroristes se sont contentés de cent millions de centimes. Le 2 juillet donc L. Samir sera relâché dans la commune d'Assi Youcef. Deux jours après sa libération, L. Samir s'est dirigé vers le siège de la BMPJ de Bogni, afin de relater les circonstances de son enlèvement. Ainsi, a-t-il rapporté, au moment où il se dirigeait en compagnie d'un ami vers le village Ighzer Nechbel, quatre individus armés les ont obligés à s'arrêter et ont forcé Samir à les suivre. La victime reconnaîtra certains des auteurs du rapt sur des photos présentées par les services de la BMPJ. Parmi les terroristes identifiés figurait l'émir de la serriate de Boghni.