Déficit n Alger dispose seulement de 7% d'espaces verts, loin de la norme internationale appliquée aux grandes villes qui est de 12%. Le wali d'Alger, Adou Mohammed Kebir, l'a bien avoué récemment : Alger accuse un retard important en matière d'espaces verts. «Les espaces verts à Alger représentent seulement 7%», a-t-il indiqué lors de l'inauguration, le mois passé, de la forêt du Paradou à Hydra. Ce qui signifie que notre capitale est encore très loin de la norme internationale appliquée dans les grandes villes, soit 12%. Malgré tous les efforts consentis pour la plantation d'arbres, Alger, la première ville d'Algérie, est classée parmi les dernières villes au monde et accuse encore un énorme déficit en la matière. Un déficit estimé à plus de 70 000 arbres, par rapport aux standards appliqués pour les villes de la même dimension. Concernant la superficie réservée aux espaces verts, elle est estimée à 128 hectares dans 28 communes. Le nombre des arbres plantés à travers le territoire de la wilaya ne dépasse pas les 23 000 arbres. Ce qui est vraiment minime pour une capitale. A titre de comparaison, Paris compte actuellement 490 000 arbres. En l'espace de moins de dix ans, de 2000 à 2008, 97 000 arbres y ont été plantés. Les arbres d'alignement, à eux seuls, occupent 250 ha. Ces chiffres reflètent clairement l'importance qu'accordent les Français à l'urbanisme végétal. Ce qui n'est pas le cas malheureusement chez nous. Alger s'étouffe et les Algérois avec. La wilaya dispose de 75 jardins publics dans 18 communes, dont 13 à Alger-centre, 8 à Mohamadia, 6 à Hydra et Bir Mourad Raïs, 5 à Oued Koriche, Sidi M'hamed et Kouba, 4 à Gué de Constantine, 3 à El-Magharia, Bachdjarrah, Bourouba et Bab-Ezzouar, deux à El-Madania, Belouizdad et les Eucalyptus et un seul jardin pour les municipalités de Bologhine et d'El-Harrach. En ce qui concerne les parcs d'attraction, la wilaya d'Alger dispose d'un seul parc, qui est celui de Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger, réalisé dans les années 1980. En comparant ces chiffres, on peut relever le déséquilibre existant entre les communes d'Alger en matière d'infrastructures de loisirs et d'espaces verts. Le wali d'Alger, qui a estimé qu'il est plus que nécessaire de réhabiliter tous les espaces verts existants et de créer de nouveaux jardins, a appelé tous les présidents d'APC de la capitale à s'impliquer davantage pour la concrétisation de cet objectif. D'ailleurs, il n'a pas manqué de les inciter à signer des conventions avec tous les établissements activant dans la réhabilitation et l'aménagement des infrastructures d'attraction et les jardins publics. Il a aussi appelé à la coordination entre les APC, ces établissements et les entreprises.