Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ne tarit pas de bonnes nouvelles, à peine installé à la tête de ce département. En effet, Djamel Ould Abbès promet de trouver des «solutions urgentes» aux deux grands problèmes qui minent le secteur de la Santé depuis des années, à savoir la pénurie de médicaments et la situation des praticiens du secteur. Ainsi, la pénurie en matière de médicaments ne sera plus qu'un mauvais souvenir au-delà du 15 de ce mois, à se fier aux déclarations du ministre, faites hier, en marge de l'inauguration du nouveau siège du Samu de la Capitale à Sidi Yahia sur les hauteurs d'Alger. «Le Premier ministre m'a adressé une correspondance pour recenser tous les médicaments accusant une pénurie, et le gouvernement prendra des mesures urgentes en vue de remédier à cette situation avant le 15 juin», a affirmé Djamel Ould Abbès, mettant particulièrement l'accent sur les vaccins pour bébés et les médicaments pour cancéreux. Pour ces derniers, le besoin se fait sentir plutôt en matière d'infrastructures et de médecins spécialistes. «Pour le cancer, le besoin est évalué à 549 spécialistes en oncologie, alors que les 19 centres de traitement des cancéreux accusent beaucoup de retard», a avoué le ministre, comme pour épingler son prédécesseur à la tête du secteur. Interrogé sur la situation des praticiens généralistes et des spécialistes de la santé, qui ont paralysé le secteur à plusieurs reprises, Ould Abbès s'est voulu rassurant, en se disant prêt à étudier leurs revendications. «Nous sommes en train d'étudier les revendications des médecins, et on les appellera au dialogue par la suite», a-t-il indiqué, tout en affirmant qu'ils «auront leurs droits s'il sont légitimes». Une nouvelle qui ne manquera certainement pas de redonner espoir aux praticiens de la santé, eux qui dénoncent l'absence d'un dialogue avec la tutelle depuis l'entame de leur débrayage. Autre bonne nouvelle, le ministre de la Santé promet d'affecter des médecins spécialistes aux postes vacants dans les hôpitaux et établissements sanitaires à travers le territoire national. «Ces médecins spécialistes», ils seraient un millier, «seront affectés à leurs postes dans les meilleurs délais», a annoncé Ould Abbès. Et d'ajouter qu'il «n'est plus question de parler de fuite de cerveaux», comme pour dire que l'Etat va faire tout le nécessaire pour améliorer la situation de "sa matière grise" et de ses compétences dans le perspective de servir le pays et son développement. M. C. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ne tarit pas de bonnes nouvelles, à peine installé à la tête de ce département. En effet, Djamel Ould Abbès promet de trouver des «solutions urgentes» aux deux grands problèmes qui minent le secteur de la Santé depuis des années, à savoir la pénurie de médicaments et la situation des praticiens du secteur. Ainsi, la pénurie en matière de médicaments ne sera plus qu'un mauvais souvenir au-delà du 15 de ce mois, à se fier aux déclarations du ministre, faites hier, en marge de l'inauguration du nouveau siège du Samu de la Capitale à Sidi Yahia sur les hauteurs d'Alger. «Le Premier ministre m'a adressé une correspondance pour recenser tous les médicaments accusant une pénurie, et le gouvernement prendra des mesures urgentes en vue de remédier à cette situation avant le 15 juin», a affirmé Djamel Ould Abbès, mettant particulièrement l'accent sur les vaccins pour bébés et les médicaments pour cancéreux. Pour ces derniers, le besoin se fait sentir plutôt en matière d'infrastructures et de médecins spécialistes. «Pour le cancer, le besoin est évalué à 549 spécialistes en oncologie, alors que les 19 centres de traitement des cancéreux accusent beaucoup de retard», a avoué le ministre, comme pour épingler son prédécesseur à la tête du secteur. Interrogé sur la situation des praticiens généralistes et des spécialistes de la santé, qui ont paralysé le secteur à plusieurs reprises, Ould Abbès s'est voulu rassurant, en se disant prêt à étudier leurs revendications. «Nous sommes en train d'étudier les revendications des médecins, et on les appellera au dialogue par la suite», a-t-il indiqué, tout en affirmant qu'ils «auront leurs droits s'il sont légitimes». Une nouvelle qui ne manquera certainement pas de redonner espoir aux praticiens de la santé, eux qui dénoncent l'absence d'un dialogue avec la tutelle depuis l'entame de leur débrayage. Autre bonne nouvelle, le ministre de la Santé promet d'affecter des médecins spécialistes aux postes vacants dans les hôpitaux et établissements sanitaires à travers le territoire national. «Ces médecins spécialistes», ils seraient un millier, «seront affectés à leurs postes dans les meilleurs délais», a annoncé Ould Abbès. Et d'ajouter qu'il «n'est plus question de parler de fuite de cerveaux», comme pour dire que l'Etat va faire tout le nécessaire pour améliorer la situation de "sa matière grise" et de ses compétences dans le perspective de servir le pays et son développement. M. C.