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Délimiter les frontières et déterminer les responsabilités
Draria, Birtouta, Rais-Hamidou, découpage administratif
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 06 - 2010

Des quartiers, isolés administrativement, voient leurs déchets ménagers pourrir sur place. D'autres restent tiraillés entre deux communes et voient les services de chacune d'entre elle se rejeter la balle.
Des quartiers, isolés administrativement, voient leurs déchets ménagers pourrir sur place. D'autres restent tiraillés entre deux communes et voient les services de chacune d'entre elle se rejeter la balle.
Le problème de l'appartance administrative pour certaines communes reste toujours soulevé par les habitants de ces localités dont le administratifs'est parfois fait en dépit du bon sens. En effet dans ces localités il est pratiquement impossible de déterminer les frontières. Le plus difficile étant le fait de résider dans une commune alors que l'on est censé faire "administrativement" partie d'une autre. Difficile dans ces conditions de délimiter les responsabilités, surtout lorsque les deux staffs communaux se rejettent la balle et les responsabilités. C'est le cas des communes dont la situation géographique se prête à cette situation kafkaenne, à l'instar de la commune de Draria ou encore Birtouta qui éprouvent le plus grand mal à gérer leurs localités et par là leurs administrés qui demeurent dans la confusion la plus totale. La localité de Draria par exemple est située au carrefour de plusieurs communes : El-Achour, Tixeraïne et Dely Brahim, plusieurs tâches lui sont ainsi dévolues en dépit du fait que ces dernières ne les concerne nullement. Le problème de la protection de l'environnement et le ramassage des ordures restent parmi les principaux points de discorde entre les communes d'El Achour et Draria cette dernière assumant jusque-là ces tâches seule. Il est à noter que les deux communes se partagent Oued El-Tarfa, lequel de son côté nécessite un entretien régulier.
Il ne suffit pas de résider quelque part...
«Les deux communes n'ont pas encore rencontré de problèmes particuliers en ce qui concerne la gestion de l'entretien de l'oued et à chaque fois que l'une des communes procède à son aménagement ou nettoyage, elle le fait sans demander l'intervention de la commune voisine», nous affirme-t-on. Donc jusque là pas de souci en ce qui concerne l'entretien de l'oued.
L'autre grave problème qui voit le jour au sein de certaines de ces communes, c'est les difficultés rencontrées pour l'obtention des documents administratifs. Des citoyens résident ainsi dans une commune alors qu'ils doivent ramener leurs papiers d'une autre. C'est le cas à la commune Raïs-Hamidou où les familles sont contraintes de se déplacer jusqu'à Bouzareah pour les documents administratif.
Abdi-Mouloud, un quartier fourvoyé à Birtouta
"Les résidants du quartier Les Vergers une partie de ceux de Raïs Hamidou ne veulent pas en démordre et continuent à demander leurs documents à Bouzeréah», nous dira un responsable de la commune de Raïs-Hamidou. Notre interlocuteur nous explique que les services de la commune ont pourtant "contacté à maintes reprises les élus locaux de Bouzaréah pour leur demander de ne plus délivrer de documents au profit des résidants du quartier «Les Vergers», ni leur permettre de voter sur le territoire de leur commune». Mais ces correspondances n'aboutissent à rien et devant le grand afflux des habitants des Vergers les services de la commune de Bouzareah, notamment le service d'état civil, n'ont d'autre choix que de céder devant l'afflux considérable. La commune de Birtouta au sud de la capitale, elle aussi subit les répercusions du même problème, ainsi par une abbération administrative, plusieurs de ses habitants sont enregistrés sur les listes d'autres communes voisines, à l'instar de Khraissia, Saoula ou encore Douéra.
Au niveau du centre-ville de Birtouta, un quartier situé sur la rue principale est considéré comme faisant partie de Khraissia et les résidants de ce quartier sont obligés de se déplacer jusqu'à Khraissia pour se procurer leurs papiers administratifs. "S'agissant de travaux d'aménagement, de projets de développement, de proclamation, c'est la commune de Birtouta qui s'en occupe", nous affirme-t-on. Les autorités locales de Birtouta, à leur tête le P/APC Rabah Djeroud, affirment souffrir de l'état d'insalubrité que connaît ce quartier Abdi-Mouloud, qui fait ainsi administrativement partie de Khraissia et qui porte une grave atteinte à l'image de la localité de Bir-Touta, étant situé sur le boulevard principale.
Les eaux usées de douéra se déversent à Birtouta
Ce quartier est est loin d'être un cas isolé à Birtouta, en effet les quartiers frontaliers avec la localité de Douéra accueillent régulièrement chez eux les ordures ménagères et surtout les eaux usées dont la conduite principale déverse directement dans l'oued situé à proximité des foyers du quartier Ali-Khodja. Les habitants ne cessent de soulever ce problème qui se répercute gravement sur leur cadre de vie et nuit à l'environnement. Le problème de scolarisation et des soins sont également posés par les habitants de plusieurs communes algéroises. Il est à noter que ces problèmes de frontières sont, selon certaint responsables interrogés à ce sujet "le résultat du découpage administratif de 1984 qui a faussé les données des communes de l'époque, le manque d'information a fait le reste», explique-t-on. Il faudrait donc une meilleure information et redéfinir de manière claire et définitive le problème de frontière afin de déterminer les responsabilités.
Le problème de l'appartance administrative pour certaines communes reste toujours soulevé par les habitants de ces localités dont le administratifs'est parfois fait en dépit du bon sens. En effet dans ces localités il est pratiquement impossible de déterminer les frontières. Le plus difficile étant le fait de résider dans une commune alors que l'on est censé faire "administrativement" partie d'une autre. Difficile dans ces conditions de délimiter les responsabilités, surtout lorsque les deux staffs communaux se rejettent la balle et les responsabilités. C'est le cas des communes dont la situation géographique se prête à cette situation kafkaenne, à l'instar de la commune de Draria ou encore Birtouta qui éprouvent le plus grand mal à gérer leurs localités et par là leurs administrés qui demeurent dans la confusion la plus totale. La localité de Draria par exemple est située au carrefour de plusieurs communes : El-Achour, Tixeraïne et Dely Brahim, plusieurs tâches lui sont ainsi dévolues en dépit du fait que ces dernières ne les concerne nullement. Le problème de la protection de l'environnement et le ramassage des ordures restent parmi les principaux points de discorde entre les communes d'El Achour et Draria cette dernière assumant jusque-là ces tâches seule. Il est à noter que les deux communes se partagent Oued El-Tarfa, lequel de son côté nécessite un entretien régulier.
Il ne suffit pas de résider quelque part...
«Les deux communes n'ont pas encore rencontré de problèmes particuliers en ce qui concerne la gestion de l'entretien de l'oued et à chaque fois que l'une des communes procède à son aménagement ou nettoyage, elle le fait sans demander l'intervention de la commune voisine», nous affirme-t-on. Donc jusque là pas de souci en ce qui concerne l'entretien de l'oued.
L'autre grave problème qui voit le jour au sein de certaines de ces communes, c'est les difficultés rencontrées pour l'obtention des documents administratifs. Des citoyens résident ainsi dans une commune alors qu'ils doivent ramener leurs papiers d'une autre. C'est le cas à la commune Raïs-Hamidou où les familles sont contraintes de se déplacer jusqu'à Bouzareah pour les documents administratif.
Abdi-Mouloud, un quartier fourvoyé à Birtouta
"Les résidants du quartier Les Vergers une partie de ceux de Raïs Hamidou ne veulent pas en démordre et continuent à demander leurs documents à Bouzeréah», nous dira un responsable de la commune de Raïs-Hamidou. Notre interlocuteur nous explique que les services de la commune ont pourtant "contacté à maintes reprises les élus locaux de Bouzaréah pour leur demander de ne plus délivrer de documents au profit des résidants du quartier «Les Vergers», ni leur permettre de voter sur le territoire de leur commune». Mais ces correspondances n'aboutissent à rien et devant le grand afflux des habitants des Vergers les services de la commune de Bouzareah, notamment le service d'état civil, n'ont d'autre choix que de céder devant l'afflux considérable. La commune de Birtouta au sud de la capitale, elle aussi subit les répercusions du même problème, ainsi par une abbération administrative, plusieurs de ses habitants sont enregistrés sur les listes d'autres communes voisines, à l'instar de Khraissia, Saoula ou encore Douéra.
Au niveau du centre-ville de Birtouta, un quartier situé sur la rue principale est considéré comme faisant partie de Khraissia et les résidants de ce quartier sont obligés de se déplacer jusqu'à Khraissia pour se procurer leurs papiers administratifs. "S'agissant de travaux d'aménagement, de projets de développement, de proclamation, c'est la commune de Birtouta qui s'en occupe", nous affirme-t-on. Les autorités locales de Birtouta, à leur tête le P/APC Rabah Djeroud, affirment souffrir de l'état d'insalubrité que connaît ce quartier Abdi-Mouloud, qui fait ainsi administrativement partie de Khraissia et qui porte une grave atteinte à l'image de la localité de Bir-Touta, étant situé sur le boulevard principale.
Les eaux usées de douéra se déversent à Birtouta
Ce quartier est est loin d'être un cas isolé à Birtouta, en effet les quartiers frontaliers avec la localité de Douéra accueillent régulièrement chez eux les ordures ménagères et surtout les eaux usées dont la conduite principale déverse directement dans l'oued situé à proximité des foyers du quartier Ali-Khodja. Les habitants ne cessent de soulever ce problème qui se répercute gravement sur leur cadre de vie et nuit à l'environnement. Le problème de scolarisation et des soins sont également posés par les habitants de plusieurs communes algéroises. Il est à noter que ces problèmes de frontières sont, selon certaint responsables interrogés à ce sujet "le résultat du découpage administratif de 1984 qui a faussé les données des communes de l'époque, le manque d'information a fait le reste», explique-t-on. Il faudrait donc une meilleure information et redéfinir de manière claire et définitive le problème de frontière afin de déterminer les responsabilités.


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