Habitée progressivement depuis sa livraison, inachevée encore, en juin et juillet dernier, la nouvelle cité des 392 logements (LSP) de Tala Ouariane-Sidi Ahmed n'est à ce jour pas dotée de poubelles publiques. Les déchets ménagers que génèrent quotidiennement les résidants ne sont pas collectés par les services communaux, ce qui a grandement permit à une décharge sauvage de prendre forme à proximité des blocs d'habitation. Impuissants et inquiets de l'insalubrité qui prend place, les acquéreurs (des fonctionnaires de différentes administrations pour leur majorité), préfèrent croire à un problème passager en s'en tenant aux promesses du service d'hygiène de l'APC d'agir. Cependant, ils ne voient rien venir. En attendant les poubelles vertes à roulettes et les camions ou tracteurs collecteurs de la municipalité qui se font désirer, il est courant de voir beaucoup parmi les habitants faire une trotte, transportant eux-mêmes leurs sacs poubelles qu'ils vont jeter dans les endroits appropriés, dés fois débordants, dans les cités et quartiers voisins. Pour les premiers résidants de la cité, cette situation dure depuis prés de deux mois.