Le monologue, Lemfartesse écrit et interprété par Toufik Mezaache, va décliner de multiples personnages autour de la fille rêvée, Dounia, bien sûr. Mais encore des fonctionnaires, tous coiffés qui de casquette, de casque, de chapeau, de foulard et même de perruque, car il s'agit de faire revivre tout un petit monde de charmeurs plus ou moins entrainés à la séduction de la bien-aimée. Les tons seront donc divers. Ils empruntent la syntaxe du langage parlé. Ils se colorent des accents de chacun, du Maghreb au moyen Orient. Ils disent un parcours difficile et usent de tout leur savoir-faire pour parvenir à la jeune femme, car il s'agit en fait de demander sa main tout en faisant en sorte de recouvrir la tête chauve des séducteurs. Le texte, dans une succession non chronologique, va évoquer les multiples ruses pour obtenir la main d'une jeune fille n'ayant jamais quitté son domicile. Cela commence par la confrontation entre deux idéologies, voire deux peuples ; cela se clôt sur la réalité de l'autonomie et de la liberté. Sans insistance laborieuse, quantité de thèmes sont abordés. La difficulté d'adaptation n'est pas la moindre. Toufik Mezaache dans Lemfartesseraconte le mariage forcé de Dounia, et le paradis illusoire devant une assistance toute acquise, qu'il réussit à plonger dans l'expectative, mais tout en lui promettant l'identité de la bien-aimée Dounia après l'échec des tentatives des coiffures et perruques. Lemfartesse est une tranche de vie presque brute que l'humour et l'authenticité du comédien rendent familière. Sans revendication revancharde ou idéologique, ce monologue est le reflet de l'existence des peuples opprimés. Mezaache termine fort son monologue, en brandissant de la poche le drapeau de la Palestine, c'est l'identité de Dounia. Le monologue, Lemfartesse écrit et interprété par Toufik Mezaache, va décliner de multiples personnages autour de la fille rêvée, Dounia, bien sûr. Mais encore des fonctionnaires, tous coiffés qui de casquette, de casque, de chapeau, de foulard et même de perruque, car il s'agit de faire revivre tout un petit monde de charmeurs plus ou moins entrainés à la séduction de la bien-aimée. Les tons seront donc divers. Ils empruntent la syntaxe du langage parlé. Ils se colorent des accents de chacun, du Maghreb au moyen Orient. Ils disent un parcours difficile et usent de tout leur savoir-faire pour parvenir à la jeune femme, car il s'agit en fait de demander sa main tout en faisant en sorte de recouvrir la tête chauve des séducteurs. Le texte, dans une succession non chronologique, va évoquer les multiples ruses pour obtenir la main d'une jeune fille n'ayant jamais quitté son domicile. Cela commence par la confrontation entre deux idéologies, voire deux peuples ; cela se clôt sur la réalité de l'autonomie et de la liberté. Sans insistance laborieuse, quantité de thèmes sont abordés. La difficulté d'adaptation n'est pas la moindre. Toufik Mezaache dans Lemfartesseraconte le mariage forcé de Dounia, et le paradis illusoire devant une assistance toute acquise, qu'il réussit à plonger dans l'expectative, mais tout en lui promettant l'identité de la bien-aimée Dounia après l'échec des tentatives des coiffures et perruques. Lemfartesse est une tranche de vie presque brute que l'humour et l'authenticité du comédien rendent familière. Sans revendication revancharde ou idéologique, ce monologue est le reflet de l'existence des peuples opprimés. Mezaache termine fort son monologue, en brandissant de la poche le drapeau de la Palestine, c'est l'identité de Dounia.