L'arrêt de production de lait ensaché partiellement écrémé (lait en sachets) décidé et engagé par les transformateurs de lait en poudre de la wilaya de Bejaia depuis dimanche a pris fin hier, au grand soulagement des ménages, qui se sont rabattus, nécessité oblige, sur le lait en poudre et le lait UHT, deux formats qui grèvent considérablement leurs budgets, à cause de leurs coûts. Ce débrayage qui a concerné les laiteries Ramdy, La Vallée et Laiterie d'El-Keur, fait suite à la décision prise par l'Office national interprofessionnel du lait, de réduire considérablement les quotas de lait en poudre réservés aux dits transformateurs. Décision jugée inique et dangereuse, car si elle venait à être maintenue, elle verrait plusieurs unités de transformation mettre la clé sous le paillasson et le spectre des pénuries ressurgir. Néanmoins, il aurait décidé au niveau de l'Onil de surseoir à la décision de réduire les quotas et les producteurs ont été invités à s'asseoir à la table des négociations. Les arguments avancés par les responsables de l'Onil quant à la réduction des quotas de lait en poudre tiendraient au fait que les transformateurs rechignent à utiliser le lait cru et préfèrent transformer la poudre de lait dont l'importation revient excessivement cher à l'Etat du fait de sa cherté sur les marché mondiaux, et ce, pour pouvoir en détourner une partie qui servirait à produire d'autres produits laitiers à partir d'une poudre de lait subventionnée, ce qui assurerait à ces derniers (transformateurs), de grands bénéfices occultes sur le dos de l'Etat. Les transformateurs réfutent en bloc ces arguments qu'ils jugent fallacieux, et dénoncent la pénibilité de la collecte du lait cru, en sus des contraintes bureaucratiques auxquelles ils font face pour accéder aux compensations allouées lors de la transformation du lait cru. A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, le spectre de la pénurie plane toujours et le consommateur en sera le premier à en pâtir. S. M. L'arrêt de production de lait ensaché partiellement écrémé (lait en sachets) décidé et engagé par les transformateurs de lait en poudre de la wilaya de Bejaia depuis dimanche a pris fin hier, au grand soulagement des ménages, qui se sont rabattus, nécessité oblige, sur le lait en poudre et le lait UHT, deux formats qui grèvent considérablement leurs budgets, à cause de leurs coûts. Ce débrayage qui a concerné les laiteries Ramdy, La Vallée et Laiterie d'El-Keur, fait suite à la décision prise par l'Office national interprofessionnel du lait, de réduire considérablement les quotas de lait en poudre réservés aux dits transformateurs. Décision jugée inique et dangereuse, car si elle venait à être maintenue, elle verrait plusieurs unités de transformation mettre la clé sous le paillasson et le spectre des pénuries ressurgir. Néanmoins, il aurait décidé au niveau de l'Onil de surseoir à la décision de réduire les quotas et les producteurs ont été invités à s'asseoir à la table des négociations. Les arguments avancés par les responsables de l'Onil quant à la réduction des quotas de lait en poudre tiendraient au fait que les transformateurs rechignent à utiliser le lait cru et préfèrent transformer la poudre de lait dont l'importation revient excessivement cher à l'Etat du fait de sa cherté sur les marché mondiaux, et ce, pour pouvoir en détourner une partie qui servirait à produire d'autres produits laitiers à partir d'une poudre de lait subventionnée, ce qui assurerait à ces derniers (transformateurs), de grands bénéfices occultes sur le dos de l'Etat. Les transformateurs réfutent en bloc ces arguments qu'ils jugent fallacieux, et dénoncent la pénibilité de la collecte du lait cru, en sus des contraintes bureaucratiques auxquelles ils font face pour accéder aux compensations allouées lors de la transformation du lait cru. A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, le spectre de la pénurie plane toujours et le consommateur en sera le premier à en pâtir. S. M.