Les industries de la région Mena (Middle East and North Africa), y compris l'industrie algérienne, demeurent loin des performances des grands pays émergents. Les industries de la région Mena (Middle East and North Africa), y compris l'industrie algérienne, demeurent loin des performances des grands pays émergents. En effet, c'est le constat réalisé par le Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise), qui selon le site internet d'Econostrum indique que «les performances productrices des pays de la zone Mena restent très disparates» en mettant en avant «le retard de la région sur les grands Etats émergents, avec une nette exception, toutefois, pour le Maroc». En matière de concurrence et de compétitivité internationale, les pays de la Mena éprouvent d'énormes difficultés dans leur positionnement. Ce qui hypothèque sérieusement l'intégration régionale ou de groupement économique vers le nord de l'Afrique et le Moyen-Orient. Les experts estiment que des efforts importants doivent être accomplis pour mettre à niveau les industries de ces pays et dynamiser les capacités exportatrices de leurs entreprises. Abordant les systèmes industriels de la région, le Centre d'études et de recherche sur le développement international (Cerdi) révèle toute une série de handicaps et d'incuries en précisant, cependant, que des différences notoires existent d'un pays à l'autre en prenant comme exemple le secteur du textile dont le coût du travail est deux fois plus cher qu'en Inde tout en pénalisant, donc, la région Mena qui a tendance à importer plus de produits textile de l'Asie du Sud-Est et de la Chine, notamment. Le Femise a évalué les indices de croissance industrielle en Algérie en précisant que «l'Algérie se classe mieux que l'Egypte avec 4.270 dollars par tête d'habitant contre 3.470 dollars», mais relève «qu'entre le Liban et le Maroc, la productivité des entreprises passe de 1.780 dollars par tête à 10.610 dollars». Extrapolant ces données avec les pays émergents, le Forum souligne que «ces chiffres étaient de 11.350 dollars pour la Chine et 10.480 dollars pour l'Inde». Parmi les pays maghrébins, le Maroc est classé à la première place concernant les performances dans le secteur de la manufacture jugée efficace et assez proche du niveau de développement de certains pays, tels l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine et l'Inde. «L'Algérie se situe environ à 20 % derrière dans tous les secteurs étudiés, ensuite viennent l'Egypte et le Liban», poursuit le Femise. Evoquant les raisons qui sont à l'origine des contre-performances industrielles, le forum indique que «les lourdeurs administratives et les écarts de salaires sont de nature à accentuer le retard dans le rattrapage technologique et freiner le rythme de croissance et d'innovation». Aussi, le rythme d'accroissement des coûts du travail ne doit pas être au détriment de l'amélioration de la qualité des produits. Les autres facteurs de disparité dans la région de la Mena ont trait «à la qualité du climat des affaires sachant que le Maroc est plus ouvert au capital étranger dans les entreprises en permettant un meilleur financement, et surtout en offrant l'opportunité d'autres marchés pour les entreprises locales». Le Femise ajoute que : «Les administrations publiques sont souvent corrompues et fournissent de mauvais services publics (électricité, téléphone…). Ainsi un importateur peut espérer disposer de sa marchandise sous 2 à 6 jours au Maroc, mais il doit attendre entre 15 à 26 jours en Algérie…». En effet, c'est le constat réalisé par le Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise), qui selon le site internet d'Econostrum indique que «les performances productrices des pays de la zone Mena restent très disparates» en mettant en avant «le retard de la région sur les grands Etats émergents, avec une nette exception, toutefois, pour le Maroc». En matière de concurrence et de compétitivité internationale, les pays de la Mena éprouvent d'énormes difficultés dans leur positionnement. Ce qui hypothèque sérieusement l'intégration régionale ou de groupement économique vers le nord de l'Afrique et le Moyen-Orient. Les experts estiment que des efforts importants doivent être accomplis pour mettre à niveau les industries de ces pays et dynamiser les capacités exportatrices de leurs entreprises. Abordant les systèmes industriels de la région, le Centre d'études et de recherche sur le développement international (Cerdi) révèle toute une série de handicaps et d'incuries en précisant, cependant, que des différences notoires existent d'un pays à l'autre en prenant comme exemple le secteur du textile dont le coût du travail est deux fois plus cher qu'en Inde tout en pénalisant, donc, la région Mena qui a tendance à importer plus de produits textile de l'Asie du Sud-Est et de la Chine, notamment. Le Femise a évalué les indices de croissance industrielle en Algérie en précisant que «l'Algérie se classe mieux que l'Egypte avec 4.270 dollars par tête d'habitant contre 3.470 dollars», mais relève «qu'entre le Liban et le Maroc, la productivité des entreprises passe de 1.780 dollars par tête à 10.610 dollars». Extrapolant ces données avec les pays émergents, le Forum souligne que «ces chiffres étaient de 11.350 dollars pour la Chine et 10.480 dollars pour l'Inde». Parmi les pays maghrébins, le Maroc est classé à la première place concernant les performances dans le secteur de la manufacture jugée efficace et assez proche du niveau de développement de certains pays, tels l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine et l'Inde. «L'Algérie se situe environ à 20 % derrière dans tous les secteurs étudiés, ensuite viennent l'Egypte et le Liban», poursuit le Femise. Evoquant les raisons qui sont à l'origine des contre-performances industrielles, le forum indique que «les lourdeurs administratives et les écarts de salaires sont de nature à accentuer le retard dans le rattrapage technologique et freiner le rythme de croissance et d'innovation». Aussi, le rythme d'accroissement des coûts du travail ne doit pas être au détriment de l'amélioration de la qualité des produits. Les autres facteurs de disparité dans la région de la Mena ont trait «à la qualité du climat des affaires sachant que le Maroc est plus ouvert au capital étranger dans les entreprises en permettant un meilleur financement, et surtout en offrant l'opportunité d'autres marchés pour les entreprises locales». Le Femise ajoute que : «Les administrations publiques sont souvent corrompues et fournissent de mauvais services publics (électricité, téléphone…). Ainsi un importateur peut espérer disposer de sa marchandise sous 2 à 6 jours au Maroc, mais il doit attendre entre 15 à 26 jours en Algérie…».