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Pourquoi on aime le foot
Le Midi quatorze heures
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 06 - 2010

De la pure magie. Comme dans un rêve. Imprévisible. C'est le football. On aime ou on n'aime pas. On ne peut qu'aimer. Jeudi soir, au sortir d'une défaite prévisible celle-là face au Mexique, la France se sentait, c'est le sentiment général, comme une «petite nation du football». Une nette défaite (2-0) et voilà les vice-champions du monde qui se rapprochent, suprême humiliation, d'une quasi-élimination dès le premier tour. Cinglant échec, premier constat. Sans concession. Le football, dans toute sa magie, a de ces retournements ! Qui a ses raisons que la logique ne connaîtra pas ou ne comprendra jamais. Fin des certitudes en bleu. Confirmation qu'il n'y a plus de petites équipes. Que la France «n'est pas une grande équipe sur le terrain» comme le lâchera (se lâchera plutôt) le capitaine Patrice Evra prié, à chaud, de commenter la débâcle des siens, de dire ce qui «clochait». Un favori sur le carreau. Conduit à la sortie pour n'avoir, peut-être pas, compris qu'en football les choses évoluent vite. Qu'un statut de grand se mérite. Sur le terrain. Ce que disait d'ailleurs le gardien des champions d'Europe en titre et, présentement, avec le Brésil, le super favori de ce Mondial aux couleurs africaines. Où les Africains, hormis le Ghana et sa nouvelle classe biberon et, à un degré moindre, la Côte d'Ivoire, néanmoins en mal de rigueur, déçoivent déjà le continent. Casillas, brillant rempart d'une «roja» conquérante, mais qui devra souquer dur pour prétendre finir sur le toit du monde, avait raison. Sentait le «mauvais coup» puisqu'il ira, sur une des rares offensives suisses, dans une entrée en matière lamentablement ratée, ramasser (une seule fois, la mauvaise) le ballon dans sa cage et se rapprocher d'une des plus belles leçons de ce début de tournoi ouvert (on l'espère, mais ça ne concerne pas les Fennecs) sur tous les scénarios. Avant match, quelques heures avant que le savant dosage Barça-Real-Valence, ou ce qui se fait de mieux sur le vieux continent depuis plusieurs saisons, n'entre en lice et ne cale face à de modestes clients promus à limiter les dégâts, prévenait qu'il «ne suffit pas d'avoir les meilleurs joueurs du monde pour en devenir les maîtres». Une banderille assassine, des magiciens espagnols qui perdent leur baguette, parlent subitement un autre langage que celui de la magie, s'emmêlent les pinceaux avant de mordre la poussière. L'Espagne, comprend, à ses dépens, que la route menant à une finale de Coupe du monde n'est jamais toute droite. L'inattendue Suisse, constamment la tête dans le seau, sans être magique, signe un véritable hold-up. Donne raison à Casillas qui prévenait que «le talent seul ne peut pas tout faire». Que le plan de vol pourrait être tout simplement perturbé. Que l'Espagne, version-Barça, magique en Europe, n'en est peut-être pas la clef. Qu'il va falloir se préparer à d'autres obstacles imprévisibles. Changer de stratégie. S'en «remettre à d'autres techniques et vertus» pour rester en vie. Continuer à penser au titre. Etre là le 11 juillet prochain à Johannesburg. Grandir tout simplement. La France, toute proche (c'est même déjà fait sauf impensable tour de magie dont ne sont plus capables les «Bleus») de partir rapidement dans le décor, inspire la sublimissime Espagne, victime de son talent, piégée comme on aime que le football le soit, malgré ce côté tragique. Forcément injuste. Une Espagne occupée à se régaler, à nous régaler. Occupée à tenter vainement de marquer ne serait-ce qu'un petit but. Qui ne se voyait pas perdre son match. Comme ça. Sur un rien. Sur ce petit détail qui maintient intacte la beauté du jeu. Ce côté magique du foot. Qu'on aime. Qui fait qu'un Mondial de foot ne ressemble à aucun autre. Pas même les JO. On en redemande. En regrettant que les «Verts» aient manqué de magie. Ne nous ont pas fait rêver. Cette Espagne là peut le faire. Tout comme l'Argentine et son Messi…
De la pure magie. Comme dans un rêve. Imprévisible. C'est le football. On aime ou on n'aime pas. On ne peut qu'aimer. Jeudi soir, au sortir d'une défaite prévisible celle-là face au Mexique, la France se sentait, c'est le sentiment général, comme une «petite nation du football». Une nette défaite (2-0) et voilà les vice-champions du monde qui se rapprochent, suprême humiliation, d'une quasi-élimination dès le premier tour. Cinglant échec, premier constat. Sans concession. Le football, dans toute sa magie, a de ces retournements ! Qui a ses raisons que la logique ne connaîtra pas ou ne comprendra jamais. Fin des certitudes en bleu. Confirmation qu'il n'y a plus de petites équipes. Que la France «n'est pas une grande équipe sur le terrain» comme le lâchera (se lâchera plutôt) le capitaine Patrice Evra prié, à chaud, de commenter la débâcle des siens, de dire ce qui «clochait». Un favori sur le carreau. Conduit à la sortie pour n'avoir, peut-être pas, compris qu'en football les choses évoluent vite. Qu'un statut de grand se mérite. Sur le terrain. Ce que disait d'ailleurs le gardien des champions d'Europe en titre et, présentement, avec le Brésil, le super favori de ce Mondial aux couleurs africaines. Où les Africains, hormis le Ghana et sa nouvelle classe biberon et, à un degré moindre, la Côte d'Ivoire, néanmoins en mal de rigueur, déçoivent déjà le continent. Casillas, brillant rempart d'une «roja» conquérante, mais qui devra souquer dur pour prétendre finir sur le toit du monde, avait raison. Sentait le «mauvais coup» puisqu'il ira, sur une des rares offensives suisses, dans une entrée en matière lamentablement ratée, ramasser (une seule fois, la mauvaise) le ballon dans sa cage et se rapprocher d'une des plus belles leçons de ce début de tournoi ouvert (on l'espère, mais ça ne concerne pas les Fennecs) sur tous les scénarios. Avant match, quelques heures avant que le savant dosage Barça-Real-Valence, ou ce qui se fait de mieux sur le vieux continent depuis plusieurs saisons, n'entre en lice et ne cale face à de modestes clients promus à limiter les dégâts, prévenait qu'il «ne suffit pas d'avoir les meilleurs joueurs du monde pour en devenir les maîtres». Une banderille assassine, des magiciens espagnols qui perdent leur baguette, parlent subitement un autre langage que celui de la magie, s'emmêlent les pinceaux avant de mordre la poussière. L'Espagne, comprend, à ses dépens, que la route menant à une finale de Coupe du monde n'est jamais toute droite. L'inattendue Suisse, constamment la tête dans le seau, sans être magique, signe un véritable hold-up. Donne raison à Casillas qui prévenait que «le talent seul ne peut pas tout faire». Que le plan de vol pourrait être tout simplement perturbé. Que l'Espagne, version-Barça, magique en Europe, n'en est peut-être pas la clef. Qu'il va falloir se préparer à d'autres obstacles imprévisibles. Changer de stratégie. S'en «remettre à d'autres techniques et vertus» pour rester en vie. Continuer à penser au titre. Etre là le 11 juillet prochain à Johannesburg. Grandir tout simplement. La France, toute proche (c'est même déjà fait sauf impensable tour de magie dont ne sont plus capables les «Bleus») de partir rapidement dans le décor, inspire la sublimissime Espagne, victime de son talent, piégée comme on aime que le football le soit, malgré ce côté tragique. Forcément injuste. Une Espagne occupée à se régaler, à nous régaler. Occupée à tenter vainement de marquer ne serait-ce qu'un petit but. Qui ne se voyait pas perdre son match. Comme ça. Sur un rien. Sur ce petit détail qui maintient intacte la beauté du jeu. Ce côté magique du foot. Qu'on aime. Qui fait qu'un Mondial de foot ne ressemble à aucun autre. Pas même les JO. On en redemande. En regrettant que les «Verts» aient manqué de magie. Ne nous ont pas fait rêver. Cette Espagne là peut le faire. Tout comme l'Argentine et son Messi…

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