«Le Gouvernement toujours engagé à soutenir le marché financier et ses mécanismes de financement»    Pas d'entraves aux importations utiles    Les dernières décisions de la CJUE doivent être respectées    Un haut gradé de l'armée d'occupation israélienne abattu dans la ville assiégée de Jabalia    « Israël a été créé par les Nations unies, avant elle n'existait pas »    Annaba : les pouvoirs publics renoncent face au marché noir L'incursion étonnante du marché informel s'installe en ville    Sept personnes blessées dans une collision de voitures à Hmadna    Le Président de la République préside une séance de travail avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Montrer la richesse et l'authenticité de la culture sahraouie    Pour la mise en place de nouveaux mécanismes pour le financement des productions cinématographiques en Afrique    Un temps de réflexion : Le devenir de l'être humain    Industrie et production pharmaceutique: Aoun évoque avec l'ambassadrice indienne les moyens de renforcer la coopération bilatérale    Le ministre de l'Hydraulique participera mercredi en Slovénie à la Réunion des Parties à la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eaux transfrontalières et des lacs internationaux    Appel aux professionnels du 7e art à participer aux débats de l'espace "Cinéma Market"    Escalade sioniste en Palestine : début de la réunion d'urgence de la Ligue arabe    Exposition de produits algériens à Doha: une opportunité pour un véritable partenariat entre les deux pays    Tizi-Ouzou: le film "Fouroulou" au festival national du film Amazigh samedi prochain    Conférence-débat à Sétif sur le rôle de la presse dans la renaissance du sport en Algérie    Accidents de la circulation: 46 morts et 1608 blessés en une semaine    Ligue 1 Mobilis (5e j): le CRB, le MCO et l'USB sanctionnés d'un match à huis clos    Clôture de la semaine culturelle sud-coréenne: remise des prix aux lauréats    Le ministère de l'Habitat dépose plainte contre les responsables    Journée de la presse: nouveaux rôles pour les médias nationaux dans un arsenal juridique solide    Ghaza: l'OMS préoccupée par la difficulté d'atteindre les civils dans le nord    Conseil de sécurité: la clé de la réforme est d'avoir deux pays africains comme membres permanents    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Guatemala    Un BMS annonce des pluies orageuses et des tempêtes de sable    3 médailles d'argent et 1 en bronze pour l'Algérie    Handball-Division Excellence : Coup d'envoi de la nouvelle saison    Les attaquants restent encore fébrile, l'arbitrage en conflit avec la VAR    Cancer du sein: programme de sensibilisation au CHU de Beni-Messous    Boughali tient une réunion de coordination avec les présidents des groupes parlementaires    Boxe: Imane Khelif dévoile son parcours sportif et se projette sur l'avenir    Une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    Signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    UIP : Des pays arabes boycottent l'allocution du représentant de l'entité sioniste en réponse à l'appel de l'Algérie    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pourquoi on aime le foot
Le Midi quatorze heures
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 06 - 2010

De la pure magie. Comme dans un rêve. Imprévisible. C'est le football. On aime ou on n'aime pas. On ne peut qu'aimer. Jeudi soir, au sortir d'une défaite prévisible celle-là face au Mexique, la France se sentait, c'est le sentiment général, comme une «petite nation du football». Une nette défaite (2-0) et voilà les vice-champions du monde qui se rapprochent, suprême humiliation, d'une quasi-élimination dès le premier tour. Cinglant échec, premier constat. Sans concession. Le football, dans toute sa magie, a de ces retournements ! Qui a ses raisons que la logique ne connaîtra pas ou ne comprendra jamais. Fin des certitudes en bleu. Confirmation qu'il n'y a plus de petites équipes. Que la France «n'est pas une grande équipe sur le terrain» comme le lâchera (se lâchera plutôt) le capitaine Patrice Evra prié, à chaud, de commenter la débâcle des siens, de dire ce qui «clochait». Un favori sur le carreau. Conduit à la sortie pour n'avoir, peut-être pas, compris qu'en football les choses évoluent vite. Qu'un statut de grand se mérite. Sur le terrain. Ce que disait d'ailleurs le gardien des champions d'Europe en titre et, présentement, avec le Brésil, le super favori de ce Mondial aux couleurs africaines. Où les Africains, hormis le Ghana et sa nouvelle classe biberon et, à un degré moindre, la Côte d'Ivoire, néanmoins en mal de rigueur, déçoivent déjà le continent. Casillas, brillant rempart d'une «roja» conquérante, mais qui devra souquer dur pour prétendre finir sur le toit du monde, avait raison. Sentait le «mauvais coup» puisqu'il ira, sur une des rares offensives suisses, dans une entrée en matière lamentablement ratée, ramasser (une seule fois, la mauvaise) le ballon dans sa cage et se rapprocher d'une des plus belles leçons de ce début de tournoi ouvert (on l'espère, mais ça ne concerne pas les Fennecs) sur tous les scénarios. Avant match, quelques heures avant que le savant dosage Barça-Real-Valence, ou ce qui se fait de mieux sur le vieux continent depuis plusieurs saisons, n'entre en lice et ne cale face à de modestes clients promus à limiter les dégâts, prévenait qu'il «ne suffit pas d'avoir les meilleurs joueurs du monde pour en devenir les maîtres». Une banderille assassine, des magiciens espagnols qui perdent leur baguette, parlent subitement un autre langage que celui de la magie, s'emmêlent les pinceaux avant de mordre la poussière. L'Espagne, comprend, à ses dépens, que la route menant à une finale de Coupe du monde n'est jamais toute droite. L'inattendue Suisse, constamment la tête dans le seau, sans être magique, signe un véritable hold-up. Donne raison à Casillas qui prévenait que «le talent seul ne peut pas tout faire». Que le plan de vol pourrait être tout simplement perturbé. Que l'Espagne, version-Barça, magique en Europe, n'en est peut-être pas la clef. Qu'il va falloir se préparer à d'autres obstacles imprévisibles. Changer de stratégie. S'en «remettre à d'autres techniques et vertus» pour rester en vie. Continuer à penser au titre. Etre là le 11 juillet prochain à Johannesburg. Grandir tout simplement. La France, toute proche (c'est même déjà fait sauf impensable tour de magie dont ne sont plus capables les «Bleus») de partir rapidement dans le décor, inspire la sublimissime Espagne, victime de son talent, piégée comme on aime que le football le soit, malgré ce côté tragique. Forcément injuste. Une Espagne occupée à se régaler, à nous régaler. Occupée à tenter vainement de marquer ne serait-ce qu'un petit but. Qui ne se voyait pas perdre son match. Comme ça. Sur un rien. Sur ce petit détail qui maintient intacte la beauté du jeu. Ce côté magique du foot. Qu'on aime. Qui fait qu'un Mondial de foot ne ressemble à aucun autre. Pas même les JO. On en redemande. En regrettant que les «Verts» aient manqué de magie. Ne nous ont pas fait rêver. Cette Espagne là peut le faire. Tout comme l'Argentine et son Messi…
De la pure magie. Comme dans un rêve. Imprévisible. C'est le football. On aime ou on n'aime pas. On ne peut qu'aimer. Jeudi soir, au sortir d'une défaite prévisible celle-là face au Mexique, la France se sentait, c'est le sentiment général, comme une «petite nation du football». Une nette défaite (2-0) et voilà les vice-champions du monde qui se rapprochent, suprême humiliation, d'une quasi-élimination dès le premier tour. Cinglant échec, premier constat. Sans concession. Le football, dans toute sa magie, a de ces retournements ! Qui a ses raisons que la logique ne connaîtra pas ou ne comprendra jamais. Fin des certitudes en bleu. Confirmation qu'il n'y a plus de petites équipes. Que la France «n'est pas une grande équipe sur le terrain» comme le lâchera (se lâchera plutôt) le capitaine Patrice Evra prié, à chaud, de commenter la débâcle des siens, de dire ce qui «clochait». Un favori sur le carreau. Conduit à la sortie pour n'avoir, peut-être pas, compris qu'en football les choses évoluent vite. Qu'un statut de grand se mérite. Sur le terrain. Ce que disait d'ailleurs le gardien des champions d'Europe en titre et, présentement, avec le Brésil, le super favori de ce Mondial aux couleurs africaines. Où les Africains, hormis le Ghana et sa nouvelle classe biberon et, à un degré moindre, la Côte d'Ivoire, néanmoins en mal de rigueur, déçoivent déjà le continent. Casillas, brillant rempart d'une «roja» conquérante, mais qui devra souquer dur pour prétendre finir sur le toit du monde, avait raison. Sentait le «mauvais coup» puisqu'il ira, sur une des rares offensives suisses, dans une entrée en matière lamentablement ratée, ramasser (une seule fois, la mauvaise) le ballon dans sa cage et se rapprocher d'une des plus belles leçons de ce début de tournoi ouvert (on l'espère, mais ça ne concerne pas les Fennecs) sur tous les scénarios. Avant match, quelques heures avant que le savant dosage Barça-Real-Valence, ou ce qui se fait de mieux sur le vieux continent depuis plusieurs saisons, n'entre en lice et ne cale face à de modestes clients promus à limiter les dégâts, prévenait qu'il «ne suffit pas d'avoir les meilleurs joueurs du monde pour en devenir les maîtres». Une banderille assassine, des magiciens espagnols qui perdent leur baguette, parlent subitement un autre langage que celui de la magie, s'emmêlent les pinceaux avant de mordre la poussière. L'Espagne, comprend, à ses dépens, que la route menant à une finale de Coupe du monde n'est jamais toute droite. L'inattendue Suisse, constamment la tête dans le seau, sans être magique, signe un véritable hold-up. Donne raison à Casillas qui prévenait que «le talent seul ne peut pas tout faire». Que le plan de vol pourrait être tout simplement perturbé. Que l'Espagne, version-Barça, magique en Europe, n'en est peut-être pas la clef. Qu'il va falloir se préparer à d'autres obstacles imprévisibles. Changer de stratégie. S'en «remettre à d'autres techniques et vertus» pour rester en vie. Continuer à penser au titre. Etre là le 11 juillet prochain à Johannesburg. Grandir tout simplement. La France, toute proche (c'est même déjà fait sauf impensable tour de magie dont ne sont plus capables les «Bleus») de partir rapidement dans le décor, inspire la sublimissime Espagne, victime de son talent, piégée comme on aime que le football le soit, malgré ce côté tragique. Forcément injuste. Une Espagne occupée à se régaler, à nous régaler. Occupée à tenter vainement de marquer ne serait-ce qu'un petit but. Qui ne se voyait pas perdre son match. Comme ça. Sur un rien. Sur ce petit détail qui maintient intacte la beauté du jeu. Ce côté magique du foot. Qu'on aime. Qui fait qu'un Mondial de foot ne ressemble à aucun autre. Pas même les JO. On en redemande. En regrettant que les «Verts» aient manqué de magie. Ne nous ont pas fait rêver. Cette Espagne là peut le faire. Tout comme l'Argentine et son Messi…

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.