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Un village à la fertilité plurielle
Timizart N Sidi Mansour
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 06 - 2010

A propos de l'étymologie de sa dénomination, «Timizart» est la forme plurielle de «Tamazirt» qui signifie un terrain de maraîchage à proximité d'un lieu d'habitation, d'ailleurs le «t» final du mot Timizart n'a pas lieu d'être.
A propos de l'étymologie de sa dénomination, «Timizart» est la forme plurielle de «Tamazirt» qui signifie un terrain de maraîchage à proximité d'un lieu d'habitation, d'ailleurs le «t» final du mot Timizart n'a pas lieu d'être.
Malgré la forte densité de cette commune que composent une trentaine de villages, de Timizart demeure l'une des communes les moins équipées en matière d'infrastructures. Elle se limite à 16 écoles primaires, 04 CEM et un seul lycée, ce qui pousse les élèves à rejoindre les lycées des communes voisines notamment celui de Fréha. Timizart compte également un centre de formation professionnelle (CFPA) de 100 places. Concernent les infrastructures de la santé, cette commune ne renferme qu'un seul centre construit en 1970, érigé avec l'avènement de la nouvelle carte sanitaire en polyclinique. Une couverture sanitaire qui laisse à désirer quand on sait que le nombre des habitants de cette commune a triplé depuis les années 1970. Outre cette polyclinique, la commune renferme 06 salles de soins qui connaissent un dysfonctionnement total (manque de médicaments, manque de personnel…). Il est à noter que depuis l'Indépendance, cette commune n'a bénéficié, en termes de logements sociaux, que de 215 logements OPGI.
De par sa vocation agricole, dont plus de la moitié de son territoire est constitué de terres fertiles, Timizart a pu, plus ou moins, absorber le taux du chômage qui est, à l'image des autres régions de la wilaya, très élevé. Un potentiel agricole renforcé par une abondance en eau provenant du petit barrage de Djebla et des 05 retenues collinaires que compte la commune. Des pâturages à volonté ont fait que l'élevage bovin est très prisé par les habitants de Timizart qui est, d'ailleurs, première de la wilaya de Tizi Ouzou en termes de production laitière.
L'aspect touristique de Timizart n'est pas à négligé puisque le village n'est qu'a quelques km à vol d'oiseau de la mer. C'est également sur les terres de Timizart qu'est implantée la deuxième plus importante zaouïa de la Kabylie, après celle de Chorfa n'Bahloul, à savoir la zaouïa de Sidi Mansour.
Cette zaouïa, qui a aujourd'hui plus de quatre siècles d'existence, recouvre 70 hectares englobant une mosquée, une Koubba, cinq dortoirs pour les tolbas, un réfectoire, un magasin et plusieurs salles de cours. Quant à l'organisation de cette zaouïa qui est connue pour être l'une des plus démocratiques sur le territoire national, elle est gérée par une association composée de représentants des neufs grandes familles du village et d'un comité de coordination, lui-même composé de 02 représentants des 56 villages que comptent les Aït Djenad.
Durant la révolution, Timizart a donné plus de 400 chahids parmi lesquels on peut citer le colonel Mohand ameziane plus connu sous le nom du colonel Vrirouche, Ismaïl Kaci, officier supérieur de l'ALN, Moh Saïd Ouzeffoun, Mohand Wikal et tant d'autres. Un grand monument à d'ailleurs été édifié dans le village dit Agni Temlilin pour honorer leur mémoire.
Enfin, on ne peut parler de Timizart sans évoquer son poète mythique, Youcef Ou Kaci qui naquit dans les années 1680 dans le petit village d'Aït Gouaret. Il est le poète kabyle le plus ancien connu dans la tradition orale. Sa poésie, dont seule une partie a survécu au temps, traitait de la société kabyle d'alors, de ses coutumes et de son code d'honneur. Fort de ses voyages à travers la Kabylie et de son large savoir oral, le poète fut considéré comme une figure sainte et portait le titre d'Amusnaw, qui veut dire à la fois sage et savant.
Malgré la forte densité de cette commune que composent une trentaine de villages, de Timizart demeure l'une des communes les moins équipées en matière d'infrastructures. Elle se limite à 16 écoles primaires, 04 CEM et un seul lycée, ce qui pousse les élèves à rejoindre les lycées des communes voisines notamment celui de Fréha. Timizart compte également un centre de formation professionnelle (CFPA) de 100 places. Concernent les infrastructures de la santé, cette commune ne renferme qu'un seul centre construit en 1970, érigé avec l'avènement de la nouvelle carte sanitaire en polyclinique. Une couverture sanitaire qui laisse à désirer quand on sait que le nombre des habitants de cette commune a triplé depuis les années 1970. Outre cette polyclinique, la commune renferme 06 salles de soins qui connaissent un dysfonctionnement total (manque de médicaments, manque de personnel…). Il est à noter que depuis l'Indépendance, cette commune n'a bénéficié, en termes de logements sociaux, que de 215 logements OPGI.
De par sa vocation agricole, dont plus de la moitié de son territoire est constitué de terres fertiles, Timizart a pu, plus ou moins, absorber le taux du chômage qui est, à l'image des autres régions de la wilaya, très élevé. Un potentiel agricole renforcé par une abondance en eau provenant du petit barrage de Djebla et des 05 retenues collinaires que compte la commune. Des pâturages à volonté ont fait que l'élevage bovin est très prisé par les habitants de Timizart qui est, d'ailleurs, première de la wilaya de Tizi Ouzou en termes de production laitière.
L'aspect touristique de Timizart n'est pas à négligé puisque le village n'est qu'a quelques km à vol d'oiseau de la mer. C'est également sur les terres de Timizart qu'est implantée la deuxième plus importante zaouïa de la Kabylie, après celle de Chorfa n'Bahloul, à savoir la zaouïa de Sidi Mansour.
Cette zaouïa, qui a aujourd'hui plus de quatre siècles d'existence, recouvre 70 hectares englobant une mosquée, une Koubba, cinq dortoirs pour les tolbas, un réfectoire, un magasin et plusieurs salles de cours. Quant à l'organisation de cette zaouïa qui est connue pour être l'une des plus démocratiques sur le territoire national, elle est gérée par une association composée de représentants des neufs grandes familles du village et d'un comité de coordination, lui-même composé de 02 représentants des 56 villages que comptent les Aït Djenad.
Durant la révolution, Timizart a donné plus de 400 chahids parmi lesquels on peut citer le colonel Mohand ameziane plus connu sous le nom du colonel Vrirouche, Ismaïl Kaci, officier supérieur de l'ALN, Moh Saïd Ouzeffoun, Mohand Wikal et tant d'autres. Un grand monument à d'ailleurs été édifié dans le village dit Agni Temlilin pour honorer leur mémoire.
Enfin, on ne peut parler de Timizart sans évoquer son poète mythique, Youcef Ou Kaci qui naquit dans les années 1680 dans le petit village d'Aït Gouaret. Il est le poète kabyle le plus ancien connu dans la tradition orale. Sa poésie, dont seule une partie a survécu au temps, traitait de la société kabyle d'alors, de ses coutumes et de son code d'honneur. Fort de ses voyages à travers la Kabylie et de son large savoir oral, le poète fut considéré comme une figure sainte et portait le titre d'Amusnaw, qui veut dire à la fois sage et savant.


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