Le fléau de la corruption, qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, notamment à la faveur de la cascade de scandales et autres affaires qui ont fait les choux gras de la presse nationale, ne semble pas avoir laissé indifférents les députés de l'APN. Une vingtaine d'élus de la Chambre basse vient, en effet, de demander officiellement la constitution d'une commission d'enquête parlementaire. La demande a été déposée, hier, sur le bureau du président de l'assemblée. «C'est pour nous un honneur de vous demander de bien vouloir procéder à la constitution d'une commission d'enquête parlementaire chargée d'examiner le phénomène de la corruption, actuellement sujet de grosses inquiétudes chez la quasi-totalité des citoyens et de l'opinion publique nationale» écrivent ces députés dans cette requête adressée à Abdelaziz Ziari. Signée par 25 députés affiliés à plusieurs formations politiques mais aussi au groupe parlementaire des indépendants, ces élus du peuple, qui ont bien sûr évoqué la multiplication des scandales qui «attestent de la profondeur et l'étendue du mal», n'ont pas manqué de d'estimer qu' «il n'est pas exagéré de dire qu'après le terrorisme, c'est la deuxième menace la plus dangereuse contre la sécurité nationale». Pour eux, «les signes ostentatoires de richesse et les diverses formes de pouvoir et de passe-droits qu'ils procurent à certains super-citoyens choquent la majorité intègre de ce pays et menacent de désintégrer les valeurs morales, éthiques et patriotiques de notre nation». Ne comprenant pas pourquoi les pouvoirs publics ne communiquent pas, ou si peu sur la question, ces députés veulent connaître, entres autres, les bilans et la performance du dispositif national de lutte anti corruption. « Le bureau de l'APN ne peut rejeter cette requête car elle est conforme à toutes les dispositions juridiques, notamment l'article 11 de la Constitution et les articles 76 à 86 de la loi organique régissant les relations entre le Parlement et le gouvernement» a indiqué le député Ali Brahimi qui s'exprimait en tant que délégué de ce groupe de députés. En effet, en vertu de l'article 77 de cette loi, la demande d'une commission d'enquête doit être signée par 20 députés. Le fléau de la corruption, qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, notamment à la faveur de la cascade de scandales et autres affaires qui ont fait les choux gras de la presse nationale, ne semble pas avoir laissé indifférents les députés de l'APN. Une vingtaine d'élus de la Chambre basse vient, en effet, de demander officiellement la constitution d'une commission d'enquête parlementaire. La demande a été déposée, hier, sur le bureau du président de l'assemblée. «C'est pour nous un honneur de vous demander de bien vouloir procéder à la constitution d'une commission d'enquête parlementaire chargée d'examiner le phénomène de la corruption, actuellement sujet de grosses inquiétudes chez la quasi-totalité des citoyens et de l'opinion publique nationale» écrivent ces députés dans cette requête adressée à Abdelaziz Ziari. Signée par 25 députés affiliés à plusieurs formations politiques mais aussi au groupe parlementaire des indépendants, ces élus du peuple, qui ont bien sûr évoqué la multiplication des scandales qui «attestent de la profondeur et l'étendue du mal», n'ont pas manqué de d'estimer qu' «il n'est pas exagéré de dire qu'après le terrorisme, c'est la deuxième menace la plus dangereuse contre la sécurité nationale». Pour eux, «les signes ostentatoires de richesse et les diverses formes de pouvoir et de passe-droits qu'ils procurent à certains super-citoyens choquent la majorité intègre de ce pays et menacent de désintégrer les valeurs morales, éthiques et patriotiques de notre nation». Ne comprenant pas pourquoi les pouvoirs publics ne communiquent pas, ou si peu sur la question, ces députés veulent connaître, entres autres, les bilans et la performance du dispositif national de lutte anti corruption. « Le bureau de l'APN ne peut rejeter cette requête car elle est conforme à toutes les dispositions juridiques, notamment l'article 11 de la Constitution et les articles 76 à 86 de la loi organique régissant les relations entre le Parlement et le gouvernement» a indiqué le député Ali Brahimi qui s'exprimait en tant que délégué de ce groupe de députés. En effet, en vertu de l'article 77 de cette loi, la demande d'une commission d'enquête doit être signée par 20 députés.