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On ne peut pas aimer ce Brésil là ?
Le Midi quatorze heures
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 06 - 2010

Du respect. Seulement. Beaucoup. Et elle en impose cette équipe nouvelle version. Sérieuse. Appliquée. La plus européenne, rigoureuse, de toutes les sélections «auriverdées.» En «remettant» le Chili à sa place sur trois réalisations bien construites, toutes d'opportunisme, presque dans la tradition italienne (une Italie dépassée, vieillotte, qui n'a plus d'âme, sans personnalité) mais avec l'art en plus. Même si on est loin, un peu loin, pour une question de réalisme apparemment, un jeu lié directement à la personnalité d'un coach porté sur l'assurance tous risques de la perfection. Dans les trois compartiments. Un jeu moderne. Qu'on peut ne pas (pour les puristes surtout, invités à repasser) aimer, mais qui ne laisse pas indifférent. La preuve par un jeu contre nature (???) que l'on peut changer. Une sélection sans déchets techniques, imprenable tactiquement, physiquement au point. Mais toujours aussi imprévisible. Qui dispose des moyens pour. Un effectif de qualité, des joueurs capables des prouesses les plus invraisemblables, à la polyvalence prouvée. Qui ont pour eux l'avantage d'évoluer dans les meilleurs (et c'est les plus relevés au monde) championnats d'Europe. Italie, Angleterre, Allemagne, Espagne, France, Pays Bas. Un mélange détonnant que le Chili, dans un derby réglé au quart de tour, tombé à l'usure, confirme à ses dépens. Nettement. Sans discussion. Sans sortir le grand jeu, loin des folies techniques traditionnelles, le Brésil de Dunga s'impose comme l'un, sinon le favori N°1 dans la course à la succession de l'Italie. Comme un grand. Et c'est un grand quand bien même ses millions d'amoureux dans le monde, peuvent naturellement faire la fine bouche en voyant les Fabiano (buteur patenté mais à l'italienne comme le reste du groupe), Kaka (pas encore au point mais en progression), Maicon rompu aux vertus des footballs verrouillés et évoluant dans le système Dunga (défenseur de son état connu pour ne pas faire dans la dentelle quand il défendait son périmètre de vérité, ex-capitaine courage, ex-champion du monde en tant que joueur) qui ambitionne, comme l'Allemand Beckenbauer entre autres (ils ne sont que deux depuis le début de la compétition il y a quatre-vingts ans avec l'autre Brésilien et non moins compatriote Zagallo dont la réputation a fait le tour de la Planète) d'entrer dans la légende en tant que coach sûr de ses plans. Un entraîneur bien dans sa peau, omniprésent sur le banc. Qui avance aussi sur un record renversant : donner au Brésil, qui en est déjà à cinq victoires finales, le droit de frapper l'imagination. S'ouvrir le chemin de la gloire en devenant le seul football à s'imposer sur tous les continents (l'édition présente, aux couleurs africaines, est la seule manquant à son palmarès) et mettre ainsi la barre tellement haute qu'il sera presque impossible à ses concurrents (européens notamment) de l'imiter sur un registre relevant de l'imaginaire d'autant qu'il faut attendre au moins quatre autres éditions (seize longues années) pour revoir le continent noir, fort du pari réussi sud-africain, servir à nouveau de grand chapiteau pour l'inimitable messe quadriennale du jeu à onze universel. Avant donc de retrouver l'os «oranje» et son armada menée par le revenant et génial Robben, Robinho et le reste des sorciers jaunes ont franchi, sans trop d'efforts, un onze chilien qui aura tenu le temps d'une mise en place. Avec sérieux et application. Sans trembler. Comme depuis le début du tournoi où ils font preuve, sans faire saliver ni fait rêver mais en rêvant de nouvelle conquête dans leurs cordes, ils ont su se montrer patients. Efficaces. La maîtrise en prime. Dans l'obligation d'élever leur niveau de jeu face au voisin chilien déjà puni lors des dures phases qualificatives sud-américaines (deux victoires de 3-0 et 4-2), sous peine de mauvaises surprises, ils sont restés dans la logique d'un premier tour de tournoi à leur taille. Non sans différer leurs promesses de retrouver leur jeu. Le Brésil n'a pas encore renoué avec son football samba et n'a pas fait, comme lors des trois premières rencontres, danser ses adversaires ? Comme depuis le début, Dunga, dans son costume de compétiteur, gagne son duel à distance avec ses détracteurs parmi lesquels ceux lui reprochant de «dénaturer la Seleçao» en présentant une formation alliant rigueur tactique et solidité défensive. En jouant juste et bien. Sans plus. Mais qui gagne. L'efficacité comme credo. Avant tout. A vaincre sans périls ? A d'autres occasions, le football à la carte. Un «entêtement» qui explique pourquoi, Dunga, également bien installé dans ses schémas et son projet de jeu, a pu, contre l'avis de tous, se passer des services immenses de joueurs de la trempe de Ronaldinho, Diego ou Pato que la presse brésilienne, tenue jusqu'à présent bien en «laisse» pour cause de bonne tenue de route, accepte très mal. Outré que le coach, seul au monde, avance sur le toit du monde en optant pour un changement radical. En sacrifie la créativité pour des talents portés sur les sales besognes. A l'appel des quarts de finale et le sérieux obstacle batave, l'heure est à la sérénité du côté de Rio de Janeiro. Avec une défense de fer bâtie autour du teigneux Lucio et du meilleur gardien au monde à l'heure actuelle, tous les rêves sont permis. Comme pour donner raison au buteur Luis Fabiano qui mettait un peu plus d'eau au moulin de son entraîneur en assénant que «s'il faut jouer sale pour gagner, nous le ferons, ce qui compte avec la coupe, c'est gagner.» Tout est dit. On aime? Attendons la suite.
Du respect. Seulement. Beaucoup. Et elle en impose cette équipe nouvelle version. Sérieuse. Appliquée. La plus européenne, rigoureuse, de toutes les sélections «auriverdées.» En «remettant» le Chili à sa place sur trois réalisations bien construites, toutes d'opportunisme, presque dans la tradition italienne (une Italie dépassée, vieillotte, qui n'a plus d'âme, sans personnalité) mais avec l'art en plus. Même si on est loin, un peu loin, pour une question de réalisme apparemment, un jeu lié directement à la personnalité d'un coach porté sur l'assurance tous risques de la perfection. Dans les trois compartiments. Un jeu moderne. Qu'on peut ne pas (pour les puristes surtout, invités à repasser) aimer, mais qui ne laisse pas indifférent. La preuve par un jeu contre nature (???) que l'on peut changer. Une sélection sans déchets techniques, imprenable tactiquement, physiquement au point. Mais toujours aussi imprévisible. Qui dispose des moyens pour. Un effectif de qualité, des joueurs capables des prouesses les plus invraisemblables, à la polyvalence prouvée. Qui ont pour eux l'avantage d'évoluer dans les meilleurs (et c'est les plus relevés au monde) championnats d'Europe. Italie, Angleterre, Allemagne, Espagne, France, Pays Bas. Un mélange détonnant que le Chili, dans un derby réglé au quart de tour, tombé à l'usure, confirme à ses dépens. Nettement. Sans discussion. Sans sortir le grand jeu, loin des folies techniques traditionnelles, le Brésil de Dunga s'impose comme l'un, sinon le favori N°1 dans la course à la succession de l'Italie. Comme un grand. Et c'est un grand quand bien même ses millions d'amoureux dans le monde, peuvent naturellement faire la fine bouche en voyant les Fabiano (buteur patenté mais à l'italienne comme le reste du groupe), Kaka (pas encore au point mais en progression), Maicon rompu aux vertus des footballs verrouillés et évoluant dans le système Dunga (défenseur de son état connu pour ne pas faire dans la dentelle quand il défendait son périmètre de vérité, ex-capitaine courage, ex-champion du monde en tant que joueur) qui ambitionne, comme l'Allemand Beckenbauer entre autres (ils ne sont que deux depuis le début de la compétition il y a quatre-vingts ans avec l'autre Brésilien et non moins compatriote Zagallo dont la réputation a fait le tour de la Planète) d'entrer dans la légende en tant que coach sûr de ses plans. Un entraîneur bien dans sa peau, omniprésent sur le banc. Qui avance aussi sur un record renversant : donner au Brésil, qui en est déjà à cinq victoires finales, le droit de frapper l'imagination. S'ouvrir le chemin de la gloire en devenant le seul football à s'imposer sur tous les continents (l'édition présente, aux couleurs africaines, est la seule manquant à son palmarès) et mettre ainsi la barre tellement haute qu'il sera presque impossible à ses concurrents (européens notamment) de l'imiter sur un registre relevant de l'imaginaire d'autant qu'il faut attendre au moins quatre autres éditions (seize longues années) pour revoir le continent noir, fort du pari réussi sud-africain, servir à nouveau de grand chapiteau pour l'inimitable messe quadriennale du jeu à onze universel. Avant donc de retrouver l'os «oranje» et son armada menée par le revenant et génial Robben, Robinho et le reste des sorciers jaunes ont franchi, sans trop d'efforts, un onze chilien qui aura tenu le temps d'une mise en place. Avec sérieux et application. Sans trembler. Comme depuis le début du tournoi où ils font preuve, sans faire saliver ni fait rêver mais en rêvant de nouvelle conquête dans leurs cordes, ils ont su se montrer patients. Efficaces. La maîtrise en prime. Dans l'obligation d'élever leur niveau de jeu face au voisin chilien déjà puni lors des dures phases qualificatives sud-américaines (deux victoires de 3-0 et 4-2), sous peine de mauvaises surprises, ils sont restés dans la logique d'un premier tour de tournoi à leur taille. Non sans différer leurs promesses de retrouver leur jeu. Le Brésil n'a pas encore renoué avec son football samba et n'a pas fait, comme lors des trois premières rencontres, danser ses adversaires ? Comme depuis le début, Dunga, dans son costume de compétiteur, gagne son duel à distance avec ses détracteurs parmi lesquels ceux lui reprochant de «dénaturer la Seleçao» en présentant une formation alliant rigueur tactique et solidité défensive. En jouant juste et bien. Sans plus. Mais qui gagne. L'efficacité comme credo. Avant tout. A vaincre sans périls ? A d'autres occasions, le football à la carte. Un «entêtement» qui explique pourquoi, Dunga, également bien installé dans ses schémas et son projet de jeu, a pu, contre l'avis de tous, se passer des services immenses de joueurs de la trempe de Ronaldinho, Diego ou Pato que la presse brésilienne, tenue jusqu'à présent bien en «laisse» pour cause de bonne tenue de route, accepte très mal. Outré que le coach, seul au monde, avance sur le toit du monde en optant pour un changement radical. En sacrifie la créativité pour des talents portés sur les sales besognes. A l'appel des quarts de finale et le sérieux obstacle batave, l'heure est à la sérénité du côté de Rio de Janeiro. Avec une défense de fer bâtie autour du teigneux Lucio et du meilleur gardien au monde à l'heure actuelle, tous les rêves sont permis. Comme pour donner raison au buteur Luis Fabiano qui mettait un peu plus d'eau au moulin de son entraîneur en assénant que «s'il faut jouer sale pour gagner, nous le ferons, ce qui compte avec la coupe, c'est gagner.» Tout est dit. On aime? Attendons la suite.

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