Le stade d'Elis Park de Johannesburg sera le théâtre d'une rencontre «derby» entre deux pensionnaires de l'Amsud, le Brésil et le Chili, une confrontation qui promet avec deux styles identiques. Le Brésil qui est à la recherche d'une sixième couronne, sera certainement mis à rude épreuve par une équipe du Chili débordante d'énergie lors des trois rencontres de la phase des poules. «Compte tenu de ce que le Brésil représente dans l'histoire, il n'y a pas de commentaires à faire. C'est une équipe qui est toujours redoutable et dans ce Mondial, les Brésiliens ont montré qu'ils avaient le jeu créatif caractéristique de leur football, avec de l'agressivité et de la force en plus. Une chose est sûre, ça sera très difficile pour nous», a indiqué le sélectionneur du Chili, l'Argentin Marcelo Bielsa. La tâche du Chili s'annonce très difficile, d'autant qu'il devra se passer de trois joueurs cadres, il s'agit des défenseurs centraux Gary Medel et Waldo Ponce, ainsi que le milieu de terrain Marco Estrada, tous les trois suspendus. «Maintenant, une étape plus compliquée commence, mais j'ai la certitude que le Brésil est prêt. Ce sera certainement difficile face à une bonne équipe du Chili, mais je suis certain qu'on se qualifiera», a affirmé le gardien de but brésilien, Julio Cesar. Lors du parcours éliminatoire pour le Mondial, le Brésil a pris le meilleur sur le Chili en aller et retour (3-0, 4-2). Dunga : «A ce stade, il n'y a pas d'adversaires faibles» l Le sélectionneur des Auriverde a donné ses dernières impressions sur ce Mondial et ses particularités avant le match qui l'attend face au Chili, qu'il a toujours battu en tant que sélectionneur. «L'équipe du Chili n'est plus la même depuis les éliminatoires. Les deux équipes ont leur façon de jouer. Nous devons être sûrs de nos forces et les imposer à notre adversaire. Mais à ce stade, il n'y a pas d'adversaires faibles. Cette compétition est rapide et très équilibrée, les équipes acquièrent la mentalité de leurs sélectionneurs. Cette équipe monte sur le terrain pour jouer à sa limite. Nous devrons faire pareil. Nous connaissons le Chili, ils nous connaissent. C'est une motivation supplémentaire. Il y a de nombreuses équipes sud-américaines à ce stade du tournoi, et ça démontre la bonne santé de notre football. Mais le passé est le passé. Concentrons-nous sur le prochain match. Nous devons respecter chaque adversaire, ils ont tous de la valeur. Nous devons respecter les traditions et les joueurs de tous les pays. Le Brésil a eu des difficultés, tout comme l'Espagne, l'Angleterre, la Suisse. Quand une équipe reste derrière, c'est compliqué. Il faut tenter les solutions personnelles, il faut forcer le résultat. La pression monte chaque jour. Quand nous gagnons, nous devons en plus le faire avec la manière. Et quand on fait ça, on nous dit que l'opposition était faible...» Felipe Melo est sur pieds l Le milieu de terrain Brésilien était incertain pour la rencontre face au Chili mais devrait pouvoir tenir sa place. Contre le Portugal, il s'était fait une entorse de la cheville gauche mais a participé hier, de façon normale, à un entraînement avec ses coéquipiers et devrait être en mesure de jouer le huitième de finale du Brésil contre le Chili, ce soir. Le programme d'aujourd'hui • A Durban (15h) : Pays-Bas - Slovaquie • A Johannesburg (19h 30) : Brésil - Chili