Un paradoxe du manque d'agrégats dans une région où la pierre est abondante est relevé par Mourad Idriss, chef de service des mines et contrôle technique à la DEM. Un paradoxe du manque d'agrégats dans une région où la pierre est abondante est relevé par Mourad Idriss, chef de service des mines et contrôle technique à la DEM. La Direction de l'énergie et des mines de la wilaya de Tizi-Ouzou estime la production en sable et agrégats de carrière à 24.144 m3, soit à peine 2 % de la demande estimée à 2,5 millions de m3. Cette quantité "insignifiante" en matériaux alluvionnaires, rapporte l'APS, est actuellement produite par six carrières d'une capacité totale d'installation de 440 mille m3/an, "mais ce potentiel est insuffisamment exploité, pour cause d'utilisation de moyens d'extraction mécanique (brise roche), et des équipements vétustes, dont notamment des stations de concassage et les engins de transport", a indiqué le chef de service des mines et contrôle technique à la DEM, Mourad Idris. Relevant le paradoxe de "manque d'agrégats dans une région où la pierre (ressource) est plus qu'abondante", ce responsable a signalé que "depuis une dizaine d'années, quatre autres carrières ont été contraintes de cesser leurs activités par des riverains aux sites d'exploitation, arguant des motifs liés aux nuisances et autres considérations environnementales". Ces mêmes oppositions, "devenues apparemment contagieuses", selon l"expression d'un élu Apw qui a qualifié ce phénomène de "mode", n'ont pas permis la concrétisation de cinq nouveauprojets de production d'agrégats, dument agrées pourtant ces dernières années par l'Agence nationale du patrimoine minier, privant ainsi la wilaya d'un apport supplémentaire en ce matériau de l'ordre de 730 mille m3/ an, déplore-t-on à la DEM. Celle-ci souligne, à cet effet, "le caractère préjudiciable de ce manque à gagner pour le plan de charges de la wilaya, prévoyant notamment la réalisation de 45 mille logements au titre du présent quinquennal". La production de sable et d'agrégats de carrières est perçuecomme étant un substitut incontournable au sable des oueds, dont l'extraction est frappée désormais d'interdiction, depuis le début de l'année en cours, par un arrêté du wali en application d'un décret du ministère des ressources en eau, visant la protection des nappes phréatiques des cours d'eau. C'est pourquoi, conscient de l'enjeu que représente la régularité des approvisionnements en quantités suffisantes en ce matériau, la DEM "continue toujours de privilégier le dialogue pour la levée de ces oppositions, en fournissant aux citoyens les arguments nécessaires pour les convaincre du caractère non fondé de leurs appréhensions et autres préjugésliés à cette activité minière, dont l'exercice est soumis à des garanties et des obligations se devant d'être respectées par l'exploitant", assure-t-on à la DEM, qui met en avant également les avantages économiques procurés par ces exploitations, notamment enmatière de création d'emplois. Considérant que le gros de la ressource en roche calcaire usitée pour la production de ce matériau est concentré essentiellement dans le périmètre du Parc national du Djurdjura, la DEM souhaite "trouver un point d'équilibre entre l'impératif écologique de protection de ce milieu naturel et l'exploitation de mines de carrières de calcaire dans des zones périphériques à ce parc, qui seront déterminées par une commission interministérielle à mettre en place", suggère-t-on. Cette administration fonde beaucoup d'espoir sur l'alternative qu'offre l'exploitation du sable de mer. Dans cette optique, il est fait état d'une prospection menée actuellement par la société nationale "Meditram" au niveau du littoral d'Azeffoun et de Tigzirt. La Direction de l'énergie et des mines de la wilaya de Tizi-Ouzou estime la production en sable et agrégats de carrière à 24.144 m3, soit à peine 2 % de la demande estimée à 2,5 millions de m3. Cette quantité "insignifiante" en matériaux alluvionnaires, rapporte l'APS, est actuellement produite par six carrières d'une capacité totale d'installation de 440 mille m3/an, "mais ce potentiel est insuffisamment exploité, pour cause d'utilisation de moyens d'extraction mécanique (brise roche), et des équipements vétustes, dont notamment des stations de concassage et les engins de transport", a indiqué le chef de service des mines et contrôle technique à la DEM, Mourad Idris. Relevant le paradoxe de "manque d'agrégats dans une région où la pierre (ressource) est plus qu'abondante", ce responsable a signalé que "depuis une dizaine d'années, quatre autres carrières ont été contraintes de cesser leurs activités par des riverains aux sites d'exploitation, arguant des motifs liés aux nuisances et autres considérations environnementales". Ces mêmes oppositions, "devenues apparemment contagieuses", selon l"expression d'un élu Apw qui a qualifié ce phénomène de "mode", n'ont pas permis la concrétisation de cinq nouveauprojets de production d'agrégats, dument agrées pourtant ces dernières années par l'Agence nationale du patrimoine minier, privant ainsi la wilaya d'un apport supplémentaire en ce matériau de l'ordre de 730 mille m3/ an, déplore-t-on à la DEM. Celle-ci souligne, à cet effet, "le caractère préjudiciable de ce manque à gagner pour le plan de charges de la wilaya, prévoyant notamment la réalisation de 45 mille logements au titre du présent quinquennal". La production de sable et d'agrégats de carrières est perçuecomme étant un substitut incontournable au sable des oueds, dont l'extraction est frappée désormais d'interdiction, depuis le début de l'année en cours, par un arrêté du wali en application d'un décret du ministère des ressources en eau, visant la protection des nappes phréatiques des cours d'eau. C'est pourquoi, conscient de l'enjeu que représente la régularité des approvisionnements en quantités suffisantes en ce matériau, la DEM "continue toujours de privilégier le dialogue pour la levée de ces oppositions, en fournissant aux citoyens les arguments nécessaires pour les convaincre du caractère non fondé de leurs appréhensions et autres préjugésliés à cette activité minière, dont l'exercice est soumis à des garanties et des obligations se devant d'être respectées par l'exploitant", assure-t-on à la DEM, qui met en avant également les avantages économiques procurés par ces exploitations, notamment enmatière de création d'emplois. Considérant que le gros de la ressource en roche calcaire usitée pour la production de ce matériau est concentré essentiellement dans le périmètre du Parc national du Djurdjura, la DEM souhaite "trouver un point d'équilibre entre l'impératif écologique de protection de ce milieu naturel et l'exploitation de mines de carrières de calcaire dans des zones périphériques à ce parc, qui seront déterminées par une commission interministérielle à mettre en place", suggère-t-on. Cette administration fonde beaucoup d'espoir sur l'alternative qu'offre l'exploitation du sable de mer. Dans cette optique, il est fait état d'une prospection menée actuellement par la société nationale "Meditram" au niveau du littoral d'Azeffoun et de Tigzirt.