«S'il n'y avait pas eu de grève, on aurait eu un taux beaucoup plus élevé que celui enregistré», a déclaré, hier à Alger, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubekeur Khaldi, lors d'un point de presse. «S'il n'y avait pas eu de grève, on aurait eu un taux beaucoup plus élevé que celui enregistré», a déclaré, hier à Alger, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubekeur Khaldi, lors d'un point de presse. Même avec un taux inégalé de 61,23% de réussite au baccalauréat, les responsables du ministère de l'Education nationale se sont dit «moins satisfaits» par rapport au taux attendu et fixé au tout début de l'année scolaire. Ils espéraient un taux de réussite plus élevé, compromis par les répercussions négatives de la grève des enseignants qui a, selon eux, fait baisser le taux de réussite au bac session 2010. «S'il n'y avait pas eu de grève, on aurait eu un taux beaucoup plus élevé que celui enregistré», a déclaré, hier à Alger, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubekeur Khaldi, lors d'un point de presse. Ce dernier a estimé que la dynamique de réussite, en nette progression ces cinq dernières années, est «régulière». Le taux de réussite au bac est passé de 28% en 2003, à 57% en 2008, avant d'atteindre plus de 61% cette année. «C'est l'augmentation normale d'un système éducatif réformé. Je ne comprends pas pourquoi douterait-on de ces résultats», a-t-il souligné, faisant allusion à certains syndicalistes qui reprochent à leur tutelle de «préméditer et gonfler» les taux. Le même responsable a, en outre, affirmé que l'accession aux universités ne se fait plus selon un système de quota, comme c'était le cas auparavant. Tous les lauréats du Bac, poursuit-il, ont obtenu des moyennes égales ou supérieures à 10/20. La méthode de rachat ne fait plus partie du système éducatif national, a-t-il précisé. Revenant aux résultats enregistrés cette année, Khaldi a indiqué que sur les 61,23% de taux de réussite au Bac, pas moins de 43,49% ont obtenus des moyennes avec mention. Quelque 49 bacheliers ont obtenus des moyennes de mention «Excellent» (entre 18 et 19/20) à l'échelle nationale, et 5.227 bacheliers ont obtenu des mentions «Très bien» (entre 16 et 18/20). D'autre part, 40 wilayas du pays ont enregistré des taux de réussite au dessus des 50%. En tête de liste, nous trouvons la wilaya de Tizi-Ouzou avec 79,41% de réussite, alors que Djelfa arrive en dernière position avec un taux assez faible, de 38%. Cette wilaya de l'intérieur du pays, classée également dernière en termes de résultats du BEM et pour l'examen de la 6ème, connaît des problèmes qui l'empêchent de redresser la barre. Selon Khaldi, la wilaya de Djelfa souffre d'un manque flagrant d'enseignants en langue étrangère, en mathématique et même en philosophie. Autre point soulevé, le désengagement des familles qui n'apportent pas l'aide qu'il faut à leurs enfants et ne s'impliquent pas dans leur scolarisation afin de les aider à améliorer leur niveau. Par ailleurs, pour ce qui est du taux de passage au secondaire, il est estimé à 76,04%. La réussite au BEM, rappelons-le, a été de 66,35% avec quelque 138.400 admis avec mention. Concernant le passage à la première année moyenne, il avoisine les 92,89%. Les deux sessions d'examen de fin de cycle primaire (ex-6ème) ont abouti à un taux de réussite de 70,18%. Même avec un taux inégalé de 61,23% de réussite au baccalauréat, les responsables du ministère de l'Education nationale se sont dit «moins satisfaits» par rapport au taux attendu et fixé au tout début de l'année scolaire. Ils espéraient un taux de réussite plus élevé, compromis par les répercussions négatives de la grève des enseignants qui a, selon eux, fait baisser le taux de réussite au bac session 2010. «S'il n'y avait pas eu de grève, on aurait eu un taux beaucoup plus élevé que celui enregistré», a déclaré, hier à Alger, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubekeur Khaldi, lors d'un point de presse. Ce dernier a estimé que la dynamique de réussite, en nette progression ces cinq dernières années, est «régulière». Le taux de réussite au bac est passé de 28% en 2003, à 57% en 2008, avant d'atteindre plus de 61% cette année. «C'est l'augmentation normale d'un système éducatif réformé. Je ne comprends pas pourquoi douterait-on de ces résultats», a-t-il souligné, faisant allusion à certains syndicalistes qui reprochent à leur tutelle de «préméditer et gonfler» les taux. Le même responsable a, en outre, affirmé que l'accession aux universités ne se fait plus selon un système de quota, comme c'était le cas auparavant. Tous les lauréats du Bac, poursuit-il, ont obtenu des moyennes égales ou supérieures à 10/20. La méthode de rachat ne fait plus partie du système éducatif national, a-t-il précisé. Revenant aux résultats enregistrés cette année, Khaldi a indiqué que sur les 61,23% de taux de réussite au Bac, pas moins de 43,49% ont obtenus des moyennes avec mention. Quelque 49 bacheliers ont obtenus des moyennes de mention «Excellent» (entre 18 et 19/20) à l'échelle nationale, et 5.227 bacheliers ont obtenu des mentions «Très bien» (entre 16 et 18/20). D'autre part, 40 wilayas du pays ont enregistré des taux de réussite au dessus des 50%. En tête de liste, nous trouvons la wilaya de Tizi-Ouzou avec 79,41% de réussite, alors que Djelfa arrive en dernière position avec un taux assez faible, de 38%. Cette wilaya de l'intérieur du pays, classée également dernière en termes de résultats du BEM et pour l'examen de la 6ème, connaît des problèmes qui l'empêchent de redresser la barre. Selon Khaldi, la wilaya de Djelfa souffre d'un manque flagrant d'enseignants en langue étrangère, en mathématique et même en philosophie. Autre point soulevé, le désengagement des familles qui n'apportent pas l'aide qu'il faut à leurs enfants et ne s'impliquent pas dans leur scolarisation afin de les aider à améliorer leur niveau. Par ailleurs, pour ce qui est du taux de passage au secondaire, il est estimé à 76,04%. La réussite au BEM, rappelons-le, a été de 66,35% avec quelque 138.400 admis avec mention. Concernant le passage à la première année moyenne, il avoisine les 92,89%. Les deux sessions d'examen de fin de cycle primaire (ex-6ème) ont abouti à un taux de réussite de 70,18%.