La prochaine rentrée universitaire ne sera certainement pas comme les précédentes éditions. L'université s'apprête à accueillir, en effet, un nombre record de nouveaux étudiants. Ils seront ainsi 212.555 nouveaux admis au baccalauréat à rejoindre les bancs des campus universitaires. La prochaine rentrée universitaire ne sera certainement pas comme les précédentes éditions. L'université s'apprête à accueillir, en effet, un nombre record de nouveaux étudiants. Ils seront ainsi 212.555 nouveaux admis au baccalauréat à rejoindre les bancs des campus universitaires. Un chiffre qui doit certainement donner le vertige aux responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui risquent fort bien d'être submergés par ce surprenant et inédit flux. Et sur tous les plans. Car ce nombre record, qui viendra s'ajouter aux étudiants qui suivent déjà leur cursus, ne manquera pas de créer une incommensurable pression tant au plan de la pédagogie que de celui de la prise en charge en matière d'hébergement, de restauration et de transport. Rachid Harraoubia, le ministre de l'Enseignement supérieur, aura fort à faire à la prochaine rentrée universitaire car cette multiplication de la population estimative ne sera sans doute pas facile à gérer. Le ministère a-t-il prévu un tel nombre ? L'université est-elle préparée et outillée pour pouvoir recevoir tout ce flux et dans des conditions acceptables ? S'il est certain que le département de Rachid Harraoubia ne pouvait "prophétiser" avec exactitude ce chiffre astronomique de 212.555 nouveaux étudiants, il n'en reste pas moins qu'il se prépare à chaque fois, et autant que faire se peut, à chaque rentrée universitaire. A peine la rentrée universitaire entamée le ministre prend son bâton de pèlerin pour sillonner les différentes wilayas du pays pour inspecter les différents chantiers de réalisation d'infrastructures universitaires en exprimant tantôt sa satisfaction sur le rythme de réalisation tant, bien sûr, son insatisfaction n'hésitant pas, par conséquent, à tancer les responsables pour faire vite. En vérité il s'agit d'une véritable course contre la montre pour être fin prêt. Le comble c'est que dans les années à venir ce flot incessant d'étudiants ne va pas diminuer, loin s'en faut. Selon le ministère de l'Education nationale, dont le secrétaire général a annoncé, lors de la conférence de presse d'avant-hier, que le taux de réussite de cette année aurait pu largement atteindre les 70% alors qu'il n'a été que de 61, 23% cette année, le taux de réussite au baccalauréat ira sans cesse crescendo à l'avenir. Sans répit… C'est dire que les universités algériennes n'auront aucun répit puisque des centaines de milliers de nouveaux potaches arriveront chaque année sur les campus. Les pouvoirs publics, n'ignorant pas cette donne, déploient d'intenses efforts pour pouvoir être à la hauteur. Il est ainsi prévu l'accélération du rythme de réalisation des infrastructures universitaires. Dans le programme quinquennal 2010/2014, qui réserve plus de 40% de ses ressources au développement humain, il est ainsi prévu la réalisation de 600 mille places pédagogiques universitaires et 400 mille places d'hébergement pour les étudiants. Cette «massification» s'accompagnera, à l'évidence, de moult problèmes et certains observateurs se montrent sceptiques quant à la capacité du ministère de l'Enseignement supérieur à pouvoir gérer au mieux les questions sensibles des œuvres universitaires et de la pédagogie. En effet même avec le rythme de reconstruction actuel de cités universitaires le problème du taux d'occupation des chambres universitaires (3 ou 4 étudiants par chambre, voire même plus) continuera) de se poser avec acuité. Comme celui d'ailleurs du transport et celui de la restauration. il en sera aussi de même, s'agissant de la question de la pédagogie . «Le problème de la pédagogie se pose avec insistance depuis déjà 10 ans et il le sera encore davantage cette année», nous a confié, hier, le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) pour Abdelmalek Rahmani, contacté hier, «il est certain que c'est la qualité de l'enseignement qui va pâtir de cette arrivée massive de nouveaux étudiants. Les enseignants croulent chaque année un peu plus sous le poids du nombre d'étudiants alors que le ministère n'a jamais répondu favorablement à leurs revendications» a ajouté notre interlocuteur. Il a estimé par ailleurs que les normes internationales en matière d'enseignement ne sont pas respectées. Il dira ainsi que la norme veut qu'il y ait un enseignant pour quinze enseignants alors que l'Algérie, ou il y a un enseignant pour trente-cinq étudiants, reste encore loin des standards internationaux. Le coordinateur national du CNES, qui plaide pour « la nécessité de garantir une bonne formation» s'est ainsi montré sceptique quant à la capacité de l'université algérienne à pouvoir dispenser un enseignement de qualité, ce d'autant que le principal acteur, à savoir l'enseignant universitaire, n'est pas considéré à sa juste valeur. Un chiffre qui doit certainement donner le vertige aux responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui risquent fort bien d'être submergés par ce surprenant et inédit flux. Et sur tous les plans. Car ce nombre record, qui viendra s'ajouter aux étudiants qui suivent déjà leur cursus, ne manquera pas de créer une incommensurable pression tant au plan de la pédagogie que de celui de la prise en charge en matière d'hébergement, de restauration et de transport. Rachid Harraoubia, le ministre de l'Enseignement supérieur, aura fort à faire à la prochaine rentrée universitaire car cette multiplication de la population estimative ne sera sans doute pas facile à gérer. Le ministère a-t-il prévu un tel nombre ? L'université est-elle préparée et outillée pour pouvoir recevoir tout ce flux et dans des conditions acceptables ? S'il est certain que le département de Rachid Harraoubia ne pouvait "prophétiser" avec exactitude ce chiffre astronomique de 212.555 nouveaux étudiants, il n'en reste pas moins qu'il se prépare à chaque fois, et autant que faire se peut, à chaque rentrée universitaire. A peine la rentrée universitaire entamée le ministre prend son bâton de pèlerin pour sillonner les différentes wilayas du pays pour inspecter les différents chantiers de réalisation d'infrastructures universitaires en exprimant tantôt sa satisfaction sur le rythme de réalisation tant, bien sûr, son insatisfaction n'hésitant pas, par conséquent, à tancer les responsables pour faire vite. En vérité il s'agit d'une véritable course contre la montre pour être fin prêt. Le comble c'est que dans les années à venir ce flot incessant d'étudiants ne va pas diminuer, loin s'en faut. Selon le ministère de l'Education nationale, dont le secrétaire général a annoncé, lors de la conférence de presse d'avant-hier, que le taux de réussite de cette année aurait pu largement atteindre les 70% alors qu'il n'a été que de 61, 23% cette année, le taux de réussite au baccalauréat ira sans cesse crescendo à l'avenir. Sans répit… C'est dire que les universités algériennes n'auront aucun répit puisque des centaines de milliers de nouveaux potaches arriveront chaque année sur les campus. Les pouvoirs publics, n'ignorant pas cette donne, déploient d'intenses efforts pour pouvoir être à la hauteur. Il est ainsi prévu l'accélération du rythme de réalisation des infrastructures universitaires. Dans le programme quinquennal 2010/2014, qui réserve plus de 40% de ses ressources au développement humain, il est ainsi prévu la réalisation de 600 mille places pédagogiques universitaires et 400 mille places d'hébergement pour les étudiants. Cette «massification» s'accompagnera, à l'évidence, de moult problèmes et certains observateurs se montrent sceptiques quant à la capacité du ministère de l'Enseignement supérieur à pouvoir gérer au mieux les questions sensibles des œuvres universitaires et de la pédagogie. En effet même avec le rythme de reconstruction actuel de cités universitaires le problème du taux d'occupation des chambres universitaires (3 ou 4 étudiants par chambre, voire même plus) continuera) de se poser avec acuité. Comme celui d'ailleurs du transport et celui de la restauration. il en sera aussi de même, s'agissant de la question de la pédagogie . «Le problème de la pédagogie se pose avec insistance depuis déjà 10 ans et il le sera encore davantage cette année», nous a confié, hier, le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) pour Abdelmalek Rahmani, contacté hier, «il est certain que c'est la qualité de l'enseignement qui va pâtir de cette arrivée massive de nouveaux étudiants. Les enseignants croulent chaque année un peu plus sous le poids du nombre d'étudiants alors que le ministère n'a jamais répondu favorablement à leurs revendications» a ajouté notre interlocuteur. Il a estimé par ailleurs que les normes internationales en matière d'enseignement ne sont pas respectées. Il dira ainsi que la norme veut qu'il y ait un enseignant pour quinze enseignants alors que l'Algérie, ou il y a un enseignant pour trente-cinq étudiants, reste encore loin des standards internationaux. Le coordinateur national du CNES, qui plaide pour « la nécessité de garantir une bonne formation» s'est ainsi montré sceptique quant à la capacité de l'université algérienne à pouvoir dispenser un enseignement de qualité, ce d'autant que le principal acteur, à savoir l'enseignant universitaire, n'est pas considéré à sa juste valeur.