Des vêtements souvent trempés, les paumes des mains ou des pieds qui présentent comme des signes de macération... l'hyperhydrose, caractérisée par des épisodes très intenses de transpiration, peut entraîner une réelle détresse psychologique. Voire dans des cas extrêmes, un véritable handicap social. C'est une maladie à part entière, contre laquelle les anti-transpirants et autres déodorants restent sans effet. En désespoir de cause, certains patients sont même contraints de recourir à la... chirurgie ! L'hyperhydrose peut être focale, c'est-à-dire ciblée sur certaines parties du corps comme les aisselles, les paumes des mains, le front... Dans ce cas, elle est souvent associée à une cause émotionnelle : un stress, une colère, une bouffée d'angoisse. « Bien que de telles poussées de transpiration soient normales, le patient qui présente une réelle hyperhydrose transpire excessivement et dans des conditions qui chez la plupart des autres personnes, ne provoquent pas de sudation », explique ainsi le Manuel Merck. Lorsqu'elle touche l'ensemble du corps, les causes de l'hyperhydrose sont généralement liées à une maladie endocrinienne comme l'hyperthyroïdie. La grossesse, la consommation de certains médicaments (antidépresseurs, anti-inflammatoires non-stéroïdiens, hypoglycémiants...), le sevrage des opiacés peuvent aussi être en cause. La chirurgie en dernier recours Le traitement local repose notamment sur l'utilisation d'une solution de chlorure d'aluminium, pour bloquer les canaux sudoraux. Une liposuccion des glandes sudoripares peut aussi être proposée. Quant à la technique de l'ionophorèse, elle est pratiquée au cabinet par un dermatologue. Elle consiste à exposer la peau à un courant continu véhiculé par l'eau du robinet. Ce traitement s'avère généralement efficace, mais fastidieux. Les séances (environ 20 minutes chacune) doivent être répétées durant de nombreuses semaines. Des vêtements souvent trempés, les paumes des mains ou des pieds qui présentent comme des signes de macération... l'hyperhydrose, caractérisée par des épisodes très intenses de transpiration, peut entraîner une réelle détresse psychologique. Voire dans des cas extrêmes, un véritable handicap social. C'est une maladie à part entière, contre laquelle les anti-transpirants et autres déodorants restent sans effet. En désespoir de cause, certains patients sont même contraints de recourir à la... chirurgie ! L'hyperhydrose peut être focale, c'est-à-dire ciblée sur certaines parties du corps comme les aisselles, les paumes des mains, le front... Dans ce cas, elle est souvent associée à une cause émotionnelle : un stress, une colère, une bouffée d'angoisse. « Bien que de telles poussées de transpiration soient normales, le patient qui présente une réelle hyperhydrose transpire excessivement et dans des conditions qui chez la plupart des autres personnes, ne provoquent pas de sudation », explique ainsi le Manuel Merck. Lorsqu'elle touche l'ensemble du corps, les causes de l'hyperhydrose sont généralement liées à une maladie endocrinienne comme l'hyperthyroïdie. La grossesse, la consommation de certains médicaments (antidépresseurs, anti-inflammatoires non-stéroïdiens, hypoglycémiants...), le sevrage des opiacés peuvent aussi être en cause. La chirurgie en dernier recours Le traitement local repose notamment sur l'utilisation d'une solution de chlorure d'aluminium, pour bloquer les canaux sudoraux. Une liposuccion des glandes sudoripares peut aussi être proposée. Quant à la technique de l'ionophorèse, elle est pratiquée au cabinet par un dermatologue. Elle consiste à exposer la peau à un courant continu véhiculé par l'eau du robinet. Ce traitement s'avère généralement efficace, mais fastidieux. Les séances (environ 20 minutes chacune) doivent être répétées durant de nombreuses semaines.