Les délais de traitement des demandes de visas, assez longs, au niveau des services consulaires français à Alger, seront assouplis, a expliqué Michel Dejaegher, consul général de France, hier à Alger lors d'une conférence de presse tenue au Centre culturel français d'Alger, (CCFA). Les délais de traitement des demandes de visas, assez longs, au niveau des services consulaires français à Alger, seront assouplis, a expliqué Michel Dejaegher, consul général de France, hier à Alger lors d'une conférence de presse tenue au Centre culturel français d'Alger, (CCFA). Reconnaissant les retards accusés quant aux délais impartis aux réponses, il expliquera qu'ils sont dus à des raisons conjoncturelles. « Il est exact que ces derniers mois, nous avons eu des délais assez longs pour des raisons conjoncturelles », a-t-il affirmé. Cela étant, a-t-il ajouté, les délais, qui d'ordre habituel sont de deux semaines et demie, seront assouplis d'ici la fin du mois de juillet. Ces délais seront désormais de deux semaines, a-t-il déclaré. «Nous travaillons pour faire en sorte que les échéances de réponses soient réduites à deux semaines», a-t-il dit. Après la publication du rapport de la Cimade relatif aux pratiques consulaires en matière de visas, qui dénonce un traitement arbitraire des demandes au niveau du Consulat français d'Alger, la réaction de ce dernier ne s'est pas fait attendre. En effet, le Consul général de France à Alger, fraîchement installé, a estimé que «le constat est élogieux». La confidentialité des données des demandeurs de visas est totalement assurée. Etant donné que ledit rapport s'inquiète de la confidentialité des données de demandeurs de visa, notre interlocuteur affirme que «c'est inexact». «Les données sont effacées dès la restitution du passeport au demandeur», a-t-il assuré. S'agissant de la raison des refus des visas pour les demandeurs algériens, il fera savoir que c'est souvent lié à «des dossiers qui ne sont pas complets» ou, a-t-il ajouté, en cas de dossier «non convaincant quand au motif de la visite». L'ensemble de la procédure de demande de visa, selon le conférencier, se passe dans la transparence totale. Concernant la justification du motif de refus, qui est sujet à polémique ces derniers temps, la loi française, précise-t-il, prévoit d'ores et déjà la communication de ce motif pour certaines catégories, mais elle sera élargie aux autres catégories à partir du 5 avril 2011. Pour ce qui est de la délivrance des visas étudiants et le traitement de leurs demandes, il est prévu, selon M. Dejaegher, un délai de 15 jours. En 2009, le taux de refus au niveau du consulat d'Alger a été de 29 %, alors qu'il était de 27 % au mois de mai 2010, a estimé le consul général. Le taux de délivrance de visas est de 73%, ce qui correspond, d'après notre interlocuteur, à 3 visas accordés sur 4 demandes. «Il ne faut pas oublier aussi que le consulat délivre beaucoup de visas de circulation avec entrées multiples avec un an au moins», a-t-il expliqué. A la question de savoir s'il y a un quota de visas spécifique à l'Algérie, M. Dejaegher dira que «non». «Il n'y a aucun quota de délivrance de visas pour l'Algérie, ni pour aucun autre pays», a-t-il expliqué. Il est à rappeler que la Cimade, service œcuménique d'entraide, dans son rapport, l'Algérie détient les plus forts taux de refus en 2009 (soit 47,82% à Annaba et 43,98% à Alger). Le nombre de visas de courts séjours délivrés l'année passée, qui est de l'ordre de 130.013 visas, reste très faible comparativement à ceux délivrés aux autres pays listés dans l'enquête de l'ONG française. L'enquête en question concernait six pays, à savoir l'Algérie, le Mali, le Maroc, le Sénégal, la Turquie et l'Ukraine. Reconnaissant les retards accusés quant aux délais impartis aux réponses, il expliquera qu'ils sont dus à des raisons conjoncturelles. « Il est exact que ces derniers mois, nous avons eu des délais assez longs pour des raisons conjoncturelles », a-t-il affirmé. Cela étant, a-t-il ajouté, les délais, qui d'ordre habituel sont de deux semaines et demie, seront assouplis d'ici la fin du mois de juillet. Ces délais seront désormais de deux semaines, a-t-il déclaré. «Nous travaillons pour faire en sorte que les échéances de réponses soient réduites à deux semaines», a-t-il dit. Après la publication du rapport de la Cimade relatif aux pratiques consulaires en matière de visas, qui dénonce un traitement arbitraire des demandes au niveau du Consulat français d'Alger, la réaction de ce dernier ne s'est pas fait attendre. En effet, le Consul général de France à Alger, fraîchement installé, a estimé que «le constat est élogieux». La confidentialité des données des demandeurs de visas est totalement assurée. Etant donné que ledit rapport s'inquiète de la confidentialité des données de demandeurs de visa, notre interlocuteur affirme que «c'est inexact». «Les données sont effacées dès la restitution du passeport au demandeur», a-t-il assuré. S'agissant de la raison des refus des visas pour les demandeurs algériens, il fera savoir que c'est souvent lié à «des dossiers qui ne sont pas complets» ou, a-t-il ajouté, en cas de dossier «non convaincant quand au motif de la visite». L'ensemble de la procédure de demande de visa, selon le conférencier, se passe dans la transparence totale. Concernant la justification du motif de refus, qui est sujet à polémique ces derniers temps, la loi française, précise-t-il, prévoit d'ores et déjà la communication de ce motif pour certaines catégories, mais elle sera élargie aux autres catégories à partir du 5 avril 2011. Pour ce qui est de la délivrance des visas étudiants et le traitement de leurs demandes, il est prévu, selon M. Dejaegher, un délai de 15 jours. En 2009, le taux de refus au niveau du consulat d'Alger a été de 29 %, alors qu'il était de 27 % au mois de mai 2010, a estimé le consul général. Le taux de délivrance de visas est de 73%, ce qui correspond, d'après notre interlocuteur, à 3 visas accordés sur 4 demandes. «Il ne faut pas oublier aussi que le consulat délivre beaucoup de visas de circulation avec entrées multiples avec un an au moins», a-t-il expliqué. A la question de savoir s'il y a un quota de visas spécifique à l'Algérie, M. Dejaegher dira que «non». «Il n'y a aucun quota de délivrance de visas pour l'Algérie, ni pour aucun autre pays», a-t-il expliqué. Il est à rappeler que la Cimade, service œcuménique d'entraide, dans son rapport, l'Algérie détient les plus forts taux de refus en 2009 (soit 47,82% à Annaba et 43,98% à Alger). Le nombre de visas de courts séjours délivrés l'année passée, qui est de l'ordre de 130.013 visas, reste très faible comparativement à ceux délivrés aux autres pays listés dans l'enquête de l'ONG française. L'enquête en question concernait six pays, à savoir l'Algérie, le Mali, le Maroc, le Sénégal, la Turquie et l'Ukraine.