Mieux vaut tard que jamais. Ainsi, après trois années d'attente, la première comédie musicale algérienne, «Essaha» (la place) réalisée par Dahmane Ouzid sera présentée, pour la première fois et en version cinéma, ce lundi à partir de 18 h à la salle El Mougar, en présence du réalisateur et de l'équipe du film . Mieux vaut tard que jamais. Ainsi, après trois années d'attente, la première comédie musicale algérienne, «Essaha» (la place) réalisée par Dahmane Ouzid sera présentée, pour la première fois et en version cinéma, ce lundi à partir de 18 h à la salle El Mougar, en présence du réalisateur et de l'équipe du film . Cette nouvelle œuvre cinématographique est le fruit d'une coproduction entre Machahou production et la télévision algérienne, avec le soutien du ministère de la Culture). Cette comédie musicale, dont le tournage s'est achevé au mois de janvier dernier, devait être diffusée au cours du mois de mars passé à la télévision algérienne (chaine terrestre (la Une) sous forme de série TV, reste que les coproducteurs ont préféré avancer la date de la projection cinématographique à ce lundi pour pouvoir commencer le tournage d'«Essaha 2» dans les prochains jours. Quant à la version télévisée, elle est prévue pour le mois de ramadhan. Initié dans le cadre de la manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007», ce film n'a cessé de connaître des changements concernant sa projection, cela est dû à des questions logistiques (montage, …). Avec ce nouveau film, Dahmane Ouzid a uni, encore une fois, son expérience à celle du scénariste et écrivain Salim Aissa. Une nouvelle aventure artistique qui les a réuni après celle vécue sur le plateau de tournage du feuilleton "El Ghaieb" (l'absent). Que faut-il retenir de cette comédie musicale ? Eh bien avec «Essaha», Ouzid veut monter une réalité amère d'une jeunesse qui ne cesse de se consumer. Comme un film-miroir, Essaha est cet espace clos qui regroupe différents protagonistes. Un lieu traditionnel dans lequel évolue toute une génération. Une génération avide de liberté, pleine d'espoir, de frustrations, de mécontentements, de trouble identitaire…. Pour changer des films dramatique (à l'algérienne), ce long métrage sera une comédie musicale mêlant chorégraphie et chants, dans une pure tradition de la comédie musicale classique. Une manière bien particulière choisie par le réalisateur pour décrire cette situation accablante de la jeunesse algérienne tout en ayant un objectif nettement artistique, celui de renouer avec le chant et la poésie populaire et leur redonner leurs places et valeurs dans une société qui ne cesse de se perdre. Reste que ce but n'omet pas de permettre à cette jeunesse ouverte sur le monde, de s'épanouir et d'être à la quête d'autre mode d'expression tel que le hip hop, le slam, le R'n'B …. Pour plus de détail, le réalisateur nous confie qu'«Essaha» a été conçu en réalité à l'image des autres comédies musicales qui se font dans le monde, comme «musicals américains» (Hair, West Side Story ou encore Fame), ou ceux de Bollywood et d'Egypte bien qu'ils se caractérisent par une approche filmique, chorégraphique et artistique, 100% algérienne. Concernant la version télévisée, les spectateurs du mois de ramadhan, découvriront seize (16) épisodes en tout de 35 minutes sur un scénario bien entendu de Salim Aïssa, connu pour le scénario d'El Manara, et d'El Ghayeb et de Mimouna. Il est également parolier de Cheikh Sidi Bémol et de Youcef Boukella (ex-ONB). Un amalgame de plusieurs genres musicaux sera donc présent et soutenu par une chorégraphie signée Samar alors que la supervision de l'orchestration a échu à Redouane Bouhired qui a eu déjà à travailler sur «Lahnina et Ya Lahbab» de Warda Djazaïria, dans El Manara, et «El Ghaïeb»..., au guitariste-instrumentiste-compositeur et émérite jazzman, Aminoss auteur de l'album «Ouin», et au Cheikh Sidi Bémol, le troubadour «rurbain», et grand «Gourbi rocker» et enfin à Youcef Boukella de l'ex-ONB. La chance aux jeunes talents Avec cette production, la chance a été donnée largement aux jeunes talents algériens. D'ailleurs, le réalisateur avait, à maintes reprises, sillonné plusieurs régions du pays à la recherche et à la découverte de génies dissimulés aux fins fonds du pays. Avec cette même volonté le réalisateur confirme à chaque fois «Il est temps de donner à la jeunesse les moyens à même de lui permettre de réaliser ses projets». D'ailleurs, nous remarquerons que de simples, modestes et tout jeunes comédiens portés sur le chant et la danse, ont eux-mêmes campé des rôles aux cotés de grandes vedettes de cinéma. Ouzid veut voir une autre Algérie, une autre jeunesse épanouie et en osmose avec sa société «Le message que nous voulons délivrer est de dire qu'il est temps de tourner la page du deuil et de la mortification car la jeunesse algérienne a plus de mérite que nous ne croyons», dira-t-il au médias. Pour ce faire, une palette de protagonistes compose cette comédie musicale à l'instar d'un chômeur, d'un harraga, d'une enseignante, d'un chanteur… ils sont le symbole d'un malaise algérien, d'une jeunesse déchirée, d'un passé meurtri et d'un avenir incertain. Pour le réalisateur cette production n'est pas une copié collé d'un produit étranger sur un scénario algérien, car explique-t-il : «Cette œuvre ne s'inspire pas des comédies musicales ou des vidéoclips commerciaux qui dominent sur le marché, bien au contraire, elle s'inspire d'une tendance profonde de notre culture authentique qui s'exprime à travers la poésie populaire déclamée ou chantée, la gestuelle corporelle et la danse». Enfin, en raison du grand intérêt suscité par ce projet novateur, une projection-débat supplémentaire est prévue mardi 20 juillet 2010 à 16 h, à la salle El Mouggar, toujours en présence du réalisateur et de l'équipe du film. Cette nouvelle œuvre cinématographique est le fruit d'une coproduction entre Machahou production et la télévision algérienne, avec le soutien du ministère de la Culture). Cette comédie musicale, dont le tournage s'est achevé au mois de janvier dernier, devait être diffusée au cours du mois de mars passé à la télévision algérienne (chaine terrestre (la Une) sous forme de série TV, reste que les coproducteurs ont préféré avancer la date de la projection cinématographique à ce lundi pour pouvoir commencer le tournage d'«Essaha 2» dans les prochains jours. Quant à la version télévisée, elle est prévue pour le mois de ramadhan. Initié dans le cadre de la manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007», ce film n'a cessé de connaître des changements concernant sa projection, cela est dû à des questions logistiques (montage, …). Avec ce nouveau film, Dahmane Ouzid a uni, encore une fois, son expérience à celle du scénariste et écrivain Salim Aissa. Une nouvelle aventure artistique qui les a réuni après celle vécue sur le plateau de tournage du feuilleton "El Ghaieb" (l'absent). Que faut-il retenir de cette comédie musicale ? Eh bien avec «Essaha», Ouzid veut monter une réalité amère d'une jeunesse qui ne cesse de se consumer. Comme un film-miroir, Essaha est cet espace clos qui regroupe différents protagonistes. Un lieu traditionnel dans lequel évolue toute une génération. Une génération avide de liberté, pleine d'espoir, de frustrations, de mécontentements, de trouble identitaire…. Pour changer des films dramatique (à l'algérienne), ce long métrage sera une comédie musicale mêlant chorégraphie et chants, dans une pure tradition de la comédie musicale classique. Une manière bien particulière choisie par le réalisateur pour décrire cette situation accablante de la jeunesse algérienne tout en ayant un objectif nettement artistique, celui de renouer avec le chant et la poésie populaire et leur redonner leurs places et valeurs dans une société qui ne cesse de se perdre. Reste que ce but n'omet pas de permettre à cette jeunesse ouverte sur le monde, de s'épanouir et d'être à la quête d'autre mode d'expression tel que le hip hop, le slam, le R'n'B …. Pour plus de détail, le réalisateur nous confie qu'«Essaha» a été conçu en réalité à l'image des autres comédies musicales qui se font dans le monde, comme «musicals américains» (Hair, West Side Story ou encore Fame), ou ceux de Bollywood et d'Egypte bien qu'ils se caractérisent par une approche filmique, chorégraphique et artistique, 100% algérienne. Concernant la version télévisée, les spectateurs du mois de ramadhan, découvriront seize (16) épisodes en tout de 35 minutes sur un scénario bien entendu de Salim Aïssa, connu pour le scénario d'El Manara, et d'El Ghayeb et de Mimouna. Il est également parolier de Cheikh Sidi Bémol et de Youcef Boukella (ex-ONB). Un amalgame de plusieurs genres musicaux sera donc présent et soutenu par une chorégraphie signée Samar alors que la supervision de l'orchestration a échu à Redouane Bouhired qui a eu déjà à travailler sur «Lahnina et Ya Lahbab» de Warda Djazaïria, dans El Manara, et «El Ghaïeb»..., au guitariste-instrumentiste-compositeur et émérite jazzman, Aminoss auteur de l'album «Ouin», et au Cheikh Sidi Bémol, le troubadour «rurbain», et grand «Gourbi rocker» et enfin à Youcef Boukella de l'ex-ONB. La chance aux jeunes talents Avec cette production, la chance a été donnée largement aux jeunes talents algériens. D'ailleurs, le réalisateur avait, à maintes reprises, sillonné plusieurs régions du pays à la recherche et à la découverte de génies dissimulés aux fins fonds du pays. Avec cette même volonté le réalisateur confirme à chaque fois «Il est temps de donner à la jeunesse les moyens à même de lui permettre de réaliser ses projets». D'ailleurs, nous remarquerons que de simples, modestes et tout jeunes comédiens portés sur le chant et la danse, ont eux-mêmes campé des rôles aux cotés de grandes vedettes de cinéma. Ouzid veut voir une autre Algérie, une autre jeunesse épanouie et en osmose avec sa société «Le message que nous voulons délivrer est de dire qu'il est temps de tourner la page du deuil et de la mortification car la jeunesse algérienne a plus de mérite que nous ne croyons», dira-t-il au médias. Pour ce faire, une palette de protagonistes compose cette comédie musicale à l'instar d'un chômeur, d'un harraga, d'une enseignante, d'un chanteur… ils sont le symbole d'un malaise algérien, d'une jeunesse déchirée, d'un passé meurtri et d'un avenir incertain. Pour le réalisateur cette production n'est pas une copié collé d'un produit étranger sur un scénario algérien, car explique-t-il : «Cette œuvre ne s'inspire pas des comédies musicales ou des vidéoclips commerciaux qui dominent sur le marché, bien au contraire, elle s'inspire d'une tendance profonde de notre culture authentique qui s'exprime à travers la poésie populaire déclamée ou chantée, la gestuelle corporelle et la danse». Enfin, en raison du grand intérêt suscité par ce projet novateur, une projection-débat supplémentaire est prévue mardi 20 juillet 2010 à 16 h, à la salle El Mouggar, toujours en présence du réalisateur et de l'équipe du film.