Le centre des arts et de la culture du Palais du Raïs (ex-bastion 23) accueille depuis le 8 juillet passé l'exposition de l'artiste peintre Houadef Djahida. Cette exposition en couleurs s'étalera jusqu'au 22 juillet et animera le Palais 17. Avec cette initiative, ces œuvres picturales de Houadef Djahida rajouteront plus de gaieté à notre saison estivale, surtout dans ce lieu mythique qu'est le basion 23 au bord de la mer. Le centre des arts et de la culture du Palais du Raïs (ex-bastion 23) accueille depuis le 8 juillet passé l'exposition de l'artiste peintre Houadef Djahida. Cette exposition en couleurs s'étalera jusqu'au 22 juillet et animera le Palais 17. Avec cette initiative, ces œuvres picturales de Houadef Djahida rajouteront plus de gaieté à notre saison estivale, surtout dans ce lieu mythique qu'est le basion 23 au bord de la mer. Les spectateurs découvriront à travers cette exposition une peinture fraîche, féminine et très coloriée. «Contempler ces œuvres ne peut se faire sans admiration devant ce choix de couleurs vives, écarlates et originalement agencées, des contours bien arrêtés et délibérément choisis. Ainsi, on parvient à percevoir une force de vie malgré l'obscurité de la nuit. Une nuit transformée en espace permettant de raconter des histoires rappelant celles des mille et une nuits....», dira-t-on dans founoune. Com, l'un des sites les plus fidèles de la peinture algérienne. L'émotion, la joie et la plénitude nous émergent spontanément en regardant soigneusement ses tableaux. La nature nous parle, les formes nous interpellent et les couleurs nous plongent dans un univers magique, presque mystique. Les œuvres d'art de Houadef Djahida nous rappellent mystérieusement celles de la grande peintre algérienne Baya. Avec un trait franc, direct et avec beaucoup de maturité, mais avec également beaucoup de naïveté. C'est d'ailleurs avec énormément de sagesse et d'admiration que France Bourgois dira d'elle dans son article «Mille et une femmes» : «Silhouettes fragiles, profusion de la nature, l'œuvre de Djahida célèbre la vie, ses femmes ici sa fleur, offrande de couleurs, lignes douces, structure, rigueur presque mathématique, fugues ou cantates elles parlent de bonheur, d'abandon. Pourtant, les grands yeux de visionnaire de ces femmes immobiles qui vous contemplent sans jamais baisser leurs paupières vous révèlent, alors, venu de leur passé éternel, le savoir du chaos. Le vent de la tourmente souffle les courbes, soudain se font tornade l'affrande se fait résistance. Ces femmes éternelles combattantes sont encore et toujours le souffle de notre humanité. L'artiste, si vous la croisez si pareille à ses modèles son sourire fragile et indomptable restera dans le reflet de votre miroir.» Sans aucun doute Djahida Houadef n'est plus une artiste à présenter. Des années d'expérience et de métier sont derrière elle, mais seront, nous l'espérons, devant elle. Nous remarquons, ce détail pertinent avec lequel Houadef donne naissance à ses tableaux et les différents thèmes abordés. De la méditation à son «Algérie mon amour», les fleurs, les regards aberrants et les oiseux font bon ménage dans ce monde qui lui est propre. Une poésie particulière qui la caractérise. Elle dira d'ailleurs de sa propre peinture que «Dans Le bleu profond de la nuit, les étoiles dans l'azur, mille et une belle histoires féeriques se racontent. Elles se racontent exclusivement avec soi-même. Elles se racontent dans une guaâda entre femmes assises sur un tapis de rêves, autour d'un thé aux oranges. Seule dans la nuit, la dimension de l'univers est proche de l'être avec sa fragilité à l'outrance est proche de ses semblables. Seul dans la nuit, s'installe un mystère profond et inimaginable créant une peur bleue de l'inconnu, de l'ignorance du destin où les réconfortantes histoires seront son unique thérapie.» Les spectateurs découvriront à travers cette exposition une peinture fraîche, féminine et très coloriée. «Contempler ces œuvres ne peut se faire sans admiration devant ce choix de couleurs vives, écarlates et originalement agencées, des contours bien arrêtés et délibérément choisis. Ainsi, on parvient à percevoir une force de vie malgré l'obscurité de la nuit. Une nuit transformée en espace permettant de raconter des histoires rappelant celles des mille et une nuits....», dira-t-on dans founoune. Com, l'un des sites les plus fidèles de la peinture algérienne. L'émotion, la joie et la plénitude nous émergent spontanément en regardant soigneusement ses tableaux. La nature nous parle, les formes nous interpellent et les couleurs nous plongent dans un univers magique, presque mystique. Les œuvres d'art de Houadef Djahida nous rappellent mystérieusement celles de la grande peintre algérienne Baya. Avec un trait franc, direct et avec beaucoup de maturité, mais avec également beaucoup de naïveté. C'est d'ailleurs avec énormément de sagesse et d'admiration que France Bourgois dira d'elle dans son article «Mille et une femmes» : «Silhouettes fragiles, profusion de la nature, l'œuvre de Djahida célèbre la vie, ses femmes ici sa fleur, offrande de couleurs, lignes douces, structure, rigueur presque mathématique, fugues ou cantates elles parlent de bonheur, d'abandon. Pourtant, les grands yeux de visionnaire de ces femmes immobiles qui vous contemplent sans jamais baisser leurs paupières vous révèlent, alors, venu de leur passé éternel, le savoir du chaos. Le vent de la tourmente souffle les courbes, soudain se font tornade l'affrande se fait résistance. Ces femmes éternelles combattantes sont encore et toujours le souffle de notre humanité. L'artiste, si vous la croisez si pareille à ses modèles son sourire fragile et indomptable restera dans le reflet de votre miroir.» Sans aucun doute Djahida Houadef n'est plus une artiste à présenter. Des années d'expérience et de métier sont derrière elle, mais seront, nous l'espérons, devant elle. Nous remarquons, ce détail pertinent avec lequel Houadef donne naissance à ses tableaux et les différents thèmes abordés. De la méditation à son «Algérie mon amour», les fleurs, les regards aberrants et les oiseux font bon ménage dans ce monde qui lui est propre. Une poésie particulière qui la caractérise. Elle dira d'ailleurs de sa propre peinture que «Dans Le bleu profond de la nuit, les étoiles dans l'azur, mille et une belle histoires féeriques se racontent. Elles se racontent exclusivement avec soi-même. Elles se racontent dans une guaâda entre femmes assises sur un tapis de rêves, autour d'un thé aux oranges. Seule dans la nuit, la dimension de l'univers est proche de l'être avec sa fragilité à l'outrance est proche de ses semblables. Seul dans la nuit, s'installe un mystère profond et inimaginable créant une peur bleue de l'inconnu, de l'ignorance du destin où les réconfortantes histoires seront son unique thérapie.»