Les travailleurs de la société turque Ozgun, chargée de la réalisation des travaux de tunnels de la ligne ferroviaire devant relier Thénia (Boumerdès) à Oued Aissi (Tizi Ouzou), ont organisé, hier, pour la deuxième journée consécutive, à Naciria, une grève pour protester contre la suspension des travaux par l'entreprise Ozgun, selon des travailleurs, au niveau des tunnels de Naciria et de Tadmait. Soulignons que les travaux, au niveau du tunnel de Tadmait, sont à l'arrêt depuis près d'une semaine, tandis que le chantier de Naciria a été fermé hier. Une source proche de dossier, nous a fait savoir que le non payement des travaux réalisés dure depuis le lancement des travaux en octobre 2009. Ainsi les ouvriers de l'entreprise Ozgun, se retrouvent en chômage technique. La décision de déclenchement d'un mouvement de grève, troisième du genre, a été prise vendredi dernier au terme d'une assemblée générale des travailleurs tenue au stade communal de Naciria. Plusieurs points relatifs aux conditions de travail ainsi qu'à la situation socioprofessionnelle des travailleurs ont été, alors, débattus. Ils ont réitéré leurs revendications de base, qui ont, auparavant, reçu l'aval des responsables de l'entreprise quant à leur résolution. «Les responsables nous ont promis, le 22 juin dernier, de résoudre et d'étudier nos revendications, mais jusqu'à présent rien n'a été fait pour améliorer un tant soit peu notre situation», nous déclare un ouvrier excerçant au niveau du chantier de Naciria. Il semble que rien ne va plus entre les travailleurs et les responsables d'Ozgun. En effet les ouvriers réclament d'être réintégrés à leurs postes d'emploi et l'application, sur le terrain, de leur plate forme de revendications. Celle-ci comprend, entre autres, la demande d'attribution d'une prime de risque, la diminution du volume horaire des travaux à 8 heures par jour et non 12 heures, l'augmentation des salaires, l'amélioration des prestations de restauration au niveau de la base vie de Naciria, jouir du même respect que les travailleurs turcs ainsi que l'amélioration de conditions de travail au niveau de ces tunnels. De son côté l'entreprise campe toujours sur sa position et ne cède devant rien, les responsables ont en fait signifié que la reprise des travaux au niveau des deux chantiers, ne se fera pas sans le payement des situations des travaux réalisés auparavant, nous dit-on. Nous avons appris ainsi que les responsables de l'entreprise Ozgun avaient saisi le groupement Téhozen afin qu'il puisse saisir, de son côté, le maître d'ouvrage pour une éventuelle accélération dans le processus du payement des situations antérieures des travaux. Notons que, par ailleurs, les travailleurs sont déterminés à inscrire leur action dans la durée jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Les ouvriers n'excluent pas un mouvement de grève illimité. Les travailleurs de la société turque Ozgun, chargée de la réalisation des travaux de tunnels de la ligne ferroviaire devant relier Thénia (Boumerdès) à Oued Aissi (Tizi Ouzou), ont organisé, hier, pour la deuxième journée consécutive, à Naciria, une grève pour protester contre la suspension des travaux par l'entreprise Ozgun, selon des travailleurs, au niveau des tunnels de Naciria et de Tadmait. Soulignons que les travaux, au niveau du tunnel de Tadmait, sont à l'arrêt depuis près d'une semaine, tandis que le chantier de Naciria a été fermé hier. Une source proche de dossier, nous a fait savoir que le non payement des travaux réalisés dure depuis le lancement des travaux en octobre 2009. Ainsi les ouvriers de l'entreprise Ozgun, se retrouvent en chômage technique. La décision de déclenchement d'un mouvement de grève, troisième du genre, a été prise vendredi dernier au terme d'une assemblée générale des travailleurs tenue au stade communal de Naciria. Plusieurs points relatifs aux conditions de travail ainsi qu'à la situation socioprofessionnelle des travailleurs ont été, alors, débattus. Ils ont réitéré leurs revendications de base, qui ont, auparavant, reçu l'aval des responsables de l'entreprise quant à leur résolution. «Les responsables nous ont promis, le 22 juin dernier, de résoudre et d'étudier nos revendications, mais jusqu'à présent rien n'a été fait pour améliorer un tant soit peu notre situation», nous déclare un ouvrier excerçant au niveau du chantier de Naciria. Il semble que rien ne va plus entre les travailleurs et les responsables d'Ozgun. En effet les ouvriers réclament d'être réintégrés à leurs postes d'emploi et l'application, sur le terrain, de leur plate forme de revendications. Celle-ci comprend, entre autres, la demande d'attribution d'une prime de risque, la diminution du volume horaire des travaux à 8 heures par jour et non 12 heures, l'augmentation des salaires, l'amélioration des prestations de restauration au niveau de la base vie de Naciria, jouir du même respect que les travailleurs turcs ainsi que l'amélioration de conditions de travail au niveau de ces tunnels. De son côté l'entreprise campe toujours sur sa position et ne cède devant rien, les responsables ont en fait signifié que la reprise des travaux au niveau des deux chantiers, ne se fera pas sans le payement des situations des travaux réalisés auparavant, nous dit-on. Nous avons appris ainsi que les responsables de l'entreprise Ozgun avaient saisi le groupement Téhozen afin qu'il puisse saisir, de son côté, le maître d'ouvrage pour une éventuelle accélération dans le processus du payement des situations antérieures des travaux. Notons que, par ailleurs, les travailleurs sont déterminés à inscrire leur action dans la durée jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Les ouvriers n'excluent pas un mouvement de grève illimité.