Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont aussi impressionnants qu'invalidants. La personne, extrêmement angoissée, cherche à prendre le contrôle sur les événements de sa vie quotidienne. Sa manière de parer son angoisse obsédante est de ritualiser tous les gestes de sa vie : une manière illusoire de prise de contrôle. Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont aussi impressionnants qu'invalidants. La personne, extrêmement angoissée, cherche à prendre le contrôle sur les événements de sa vie quotidienne. Sa manière de parer son angoisse obsédante est de ritualiser tous les gestes de sa vie : une manière illusoire de prise de contrôle. - On trouvera donc les laveurs : ceux qui lavent et relavent les objets ou les couverts par peur panique des microbes ; - Les vérificateurs : ceux qui vérifient des dizaines de fois de suite que la porte est bien fermée ou que l'objet est bien à sa place ; - Les obsédés du ménage et du rangement, toujours dans la crainte de la saleté, de la maladie et de la perte de contrôle sur les événements. - On touve également les obsessions idéatrices : ce sont ces personnes qui comptent et qui recomptent pour se rassurer. Elles font, de manière obsessionnelle, toujours les mêmes calculs qui peuvent être des multiplications, par exemple. C'est une manière de faire barrage à l'angoisse qu'elles éprouvent face à la vie et à ses dangers. Tous ces rituels, de calcul, de rangement ou de lavage ne sont que des manières illusoires de s'imaginer garder un contrôle sur une vie qui les effraie. Ces TOC sont extrêmement pénibles pour la personne qui les subit, aussi bien que pour l'entourage dont la vie quotidienne tourne au cauchemar. Les personnes atteintes de TOC deviennent souvent des tyrans domestiques. Toute la vie de la famille se retrouve conditionnée à ces rituels. Et la colère, ou l'agacement de l'entourage ne font qu'augmenter la peur de la personne malade. Là encore, les traitements cognitifs et comportementaux sont les plus adaptés. Mais les thérapies sont longues et astreignantes. On parle aussi de troubles anxieux généralisés (TAG). Ils se manifestent plus fréquemment chez les femmes et les jeunes adultes. Dans ce cas, l'incertitude du lendemain, le non-contrôle face à l'avenir, est source d'anxiété permanente, et conduit les personnes atteintes à se faire « du soucis » tout le temps. Le lendemain est donc envisagé comme dangereux et source de catastrophe. Cela peut entraîner de nombreux symptômes, comme une grande fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs et même des états fébriles. Cette anxiété généralisée (autrefois appelée névrose d'angoisse) revêt deux grands aspects : - L'attente anxieuse est le symptôme le plus fréquent et le plus durable dans le temps. Les signes les plus courants sont le sentiment d'insécurité, l'attente d'une menace imprécise, l'exagération du moindre souci, l'anxiété paroxystique le soir, ou encore la peur d'une mort imminente. - L'attaque d'angoisse est, au contraire, plus rare, mais elle est aussi plus brutale et survient sans prévenir. Les symptômes sont les mêmes que ceux de la crise de panique, associés à des symptômes somatiques : augmentation de la tension artérielle, tachycardie, troubles cardio-vasculaires, accès de toux, troubles digestifs, troubles uro-génitaux, maux de tête ou troubles du sommeil... Ces TAG peuvent être le signe d'une dépression ou peuvent entraîner une dépression. D'autant que ces troubles sont aussi difficiles à vivre pour l'entourage qui finit plus ou moins vite par perdre patience, et ne plus prendre au sérieux les craintes récurrentes de la personne. Les solutions La psychanalyse traditionnelle permet de comprendre l'origine des angoisses et leurs mécanismes, mais elle n'a jamais donné de preuves concrètes de son efficacité dans ce type de pathologie. Les thérapies comportementales ou les antidépresseurs dans le cas de dépression associée, restent les meilleures réponses. Source : Doctissimo - On trouvera donc les laveurs : ceux qui lavent et relavent les objets ou les couverts par peur panique des microbes ; - Les vérificateurs : ceux qui vérifient des dizaines de fois de suite que la porte est bien fermée ou que l'objet est bien à sa place ; - Les obsédés du ménage et du rangement, toujours dans la crainte de la saleté, de la maladie et de la perte de contrôle sur les événements. - On touve également les obsessions idéatrices : ce sont ces personnes qui comptent et qui recomptent pour se rassurer. Elles font, de manière obsessionnelle, toujours les mêmes calculs qui peuvent être des multiplications, par exemple. C'est une manière de faire barrage à l'angoisse qu'elles éprouvent face à la vie et à ses dangers. Tous ces rituels, de calcul, de rangement ou de lavage ne sont que des manières illusoires de s'imaginer garder un contrôle sur une vie qui les effraie. Ces TOC sont extrêmement pénibles pour la personne qui les subit, aussi bien que pour l'entourage dont la vie quotidienne tourne au cauchemar. Les personnes atteintes de TOC deviennent souvent des tyrans domestiques. Toute la vie de la famille se retrouve conditionnée à ces rituels. Et la colère, ou l'agacement de l'entourage ne font qu'augmenter la peur de la personne malade. Là encore, les traitements cognitifs et comportementaux sont les plus adaptés. Mais les thérapies sont longues et astreignantes. On parle aussi de troubles anxieux généralisés (TAG). Ils se manifestent plus fréquemment chez les femmes et les jeunes adultes. Dans ce cas, l'incertitude du lendemain, le non-contrôle face à l'avenir, est source d'anxiété permanente, et conduit les personnes atteintes à se faire « du soucis » tout le temps. Le lendemain est donc envisagé comme dangereux et source de catastrophe. Cela peut entraîner de nombreux symptômes, comme une grande fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs et même des états fébriles. Cette anxiété généralisée (autrefois appelée névrose d'angoisse) revêt deux grands aspects : - L'attente anxieuse est le symptôme le plus fréquent et le plus durable dans le temps. Les signes les plus courants sont le sentiment d'insécurité, l'attente d'une menace imprécise, l'exagération du moindre souci, l'anxiété paroxystique le soir, ou encore la peur d'une mort imminente. - L'attaque d'angoisse est, au contraire, plus rare, mais elle est aussi plus brutale et survient sans prévenir. Les symptômes sont les mêmes que ceux de la crise de panique, associés à des symptômes somatiques : augmentation de la tension artérielle, tachycardie, troubles cardio-vasculaires, accès de toux, troubles digestifs, troubles uro-génitaux, maux de tête ou troubles du sommeil... Ces TAG peuvent être le signe d'une dépression ou peuvent entraîner une dépression. D'autant que ces troubles sont aussi difficiles à vivre pour l'entourage qui finit plus ou moins vite par perdre patience, et ne plus prendre au sérieux les craintes récurrentes de la personne. Les solutions La psychanalyse traditionnelle permet de comprendre l'origine des angoisses et leurs mécanismes, mais elle n'a jamais donné de preuves concrètes de son efficacité dans ce type de pathologie. Les thérapies comportementales ou les antidépresseurs dans le cas de dépression associée, restent les meilleures réponses. Source : Doctissimo