Le président du Conseil de la nation a, contrairement au président de l'APN qui a fait l'impasse sur la question, explicitement reconnu que le bilan de la session de printemps du Parlement est plutôt négatif. Le président du Conseil de la nation a, contrairement au président de l'APN qui a fait l'impasse sur la question, explicitement reconnu que le bilan de la session de printemps du Parlement est plutôt négatif. Du haut de la tribune du Conseil de la nation, où il prononçait jeudi passé une allocution de clôture de la session de printemps de la chambre basse, Abdelkader Bensalah a, en effet, estimé que le bilan est « modeste ». Neanmoins, le deuxième personnage de l'Etat, a tenu à « disculper » le Parlement puisque, quoique de manière indirecte, il a fait porter le chapeau au gouvernement. « Le devoir nous dicte de rappeler les circonstances et les développements qu'a connus le pays durant cette session, non pas par rapport au Parlement, mais par rapport à l'institution exécutive puisque le Parlement a, en vérité, travaillé avec deux gouvernements et non pas un seul. Ce sont donc ces conditions qui justifient les retards enregistrés dans l'arrivée des projets de textes législatifs ». Bensalah fait allusion au remaniement gouvernemental intervenu vers la fin du mois de mai. Un remaniement dans lequel le président de la République a, notamment, renouvelé sa confiance au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Durant cette session de printemps, qui s'est ouverte le 2 mars dernier, les deux chambre du Parlement ont juste adopté six projets de loi alors que de nombreux autres projets de textes qui étaient pourtant bel et bien inscrits à l'ordre du jour n'ont pu être transmis par le gouvernement au Parlement. Bensalah, qui a évoqué les projets de loi adoptés s'est un peu attardé sur le texte relatif aux modalités d'exploitation des terres agricoles en mettant particulièrement exergue son importance. Il en a été de même d'ailleurs pour le président de l'APN. Abdelaziz Ziari a, dans son allocution de clôture de la session de printemps de la chambre basse, indiqué que ce projet de loi permet de maintenir ces terres sous la propriété exclusive de l'Etat. Les deux présidents se sont aussi rejoints sur la question des prérogatives du Parlement, notamment pour ce qui est du volet relatif au contrôle de l'action du gouvernement. Le président du Conseil de la nation a, dans ce cadre, fait cas des questions orales qui permettent aux parlementaires d'interpeller les membres du gouvernement. «Les questions orales restent un important instrument pour contrôler le gouvernement» a déclaré Abdelkader Bensalah qui n'a pas manqué, cependant, d'égratigner les membres du gouvernement qui « snobent » quelquefois le Parlement et « traînent les pieds » avant de daigner répondre aux parlementaires. Bensalah, qui a tenu « à lever cet amalgame », a souligné que le droit de poser les questions orales comme le devoir des ministres de répondre sont consacrés par la Constitution et la loi organique régissant les relations entre l'Exécutif et les deux chambres du Parlement. Abdelaziz Ziari a, à son tour, mis l'accent sur la question de l'exercice par le Parlement de ses prérogatives en matière de contrôle. Pour lui, ce contrôle, qui répond surtout à un souci populaire, est nécessaire en vue de favoriser la bonne gouvernance. Sur les missions effectuées par des commissions de l'APN dans différentes wilayas du pays pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de nombreux projets, Ziari dira que des rapports exhaustifs ont été adressés au gouvernement. Par ailleurs, le président de l'APN a fustigé ceux qui veulent porter atteinte à l'unité nationale. « L'Assemblée populaire nationale (…) dénoncent avec force les dépassements politiciens qui tendent à semer la discorde et le régionalisme…. » a-t-il affirmé en faisant clairement allusion aux propos de Ferhat M'Henni, le président du Mouvement pour l'autonomie de la kabylie (MAK). Du haut de la tribune du Conseil de la nation, où il prononçait jeudi passé une allocution de clôture de la session de printemps de la chambre basse, Abdelkader Bensalah a, en effet, estimé que le bilan est « modeste ». Neanmoins, le deuxième personnage de l'Etat, a tenu à « disculper » le Parlement puisque, quoique de manière indirecte, il a fait porter le chapeau au gouvernement. « Le devoir nous dicte de rappeler les circonstances et les développements qu'a connus le pays durant cette session, non pas par rapport au Parlement, mais par rapport à l'institution exécutive puisque le Parlement a, en vérité, travaillé avec deux gouvernements et non pas un seul. Ce sont donc ces conditions qui justifient les retards enregistrés dans l'arrivée des projets de textes législatifs ». Bensalah fait allusion au remaniement gouvernemental intervenu vers la fin du mois de mai. Un remaniement dans lequel le président de la République a, notamment, renouvelé sa confiance au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Durant cette session de printemps, qui s'est ouverte le 2 mars dernier, les deux chambre du Parlement ont juste adopté six projets de loi alors que de nombreux autres projets de textes qui étaient pourtant bel et bien inscrits à l'ordre du jour n'ont pu être transmis par le gouvernement au Parlement. Bensalah, qui a évoqué les projets de loi adoptés s'est un peu attardé sur le texte relatif aux modalités d'exploitation des terres agricoles en mettant particulièrement exergue son importance. Il en a été de même d'ailleurs pour le président de l'APN. Abdelaziz Ziari a, dans son allocution de clôture de la session de printemps de la chambre basse, indiqué que ce projet de loi permet de maintenir ces terres sous la propriété exclusive de l'Etat. Les deux présidents se sont aussi rejoints sur la question des prérogatives du Parlement, notamment pour ce qui est du volet relatif au contrôle de l'action du gouvernement. Le président du Conseil de la nation a, dans ce cadre, fait cas des questions orales qui permettent aux parlementaires d'interpeller les membres du gouvernement. «Les questions orales restent un important instrument pour contrôler le gouvernement» a déclaré Abdelkader Bensalah qui n'a pas manqué, cependant, d'égratigner les membres du gouvernement qui « snobent » quelquefois le Parlement et « traînent les pieds » avant de daigner répondre aux parlementaires. Bensalah, qui a tenu « à lever cet amalgame », a souligné que le droit de poser les questions orales comme le devoir des ministres de répondre sont consacrés par la Constitution et la loi organique régissant les relations entre l'Exécutif et les deux chambres du Parlement. Abdelaziz Ziari a, à son tour, mis l'accent sur la question de l'exercice par le Parlement de ses prérogatives en matière de contrôle. Pour lui, ce contrôle, qui répond surtout à un souci populaire, est nécessaire en vue de favoriser la bonne gouvernance. Sur les missions effectuées par des commissions de l'APN dans différentes wilayas du pays pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de nombreux projets, Ziari dira que des rapports exhaustifs ont été adressés au gouvernement. Par ailleurs, le président de l'APN a fustigé ceux qui veulent porter atteinte à l'unité nationale. « L'Assemblée populaire nationale (…) dénoncent avec force les dépassements politiciens qui tendent à semer la discorde et le régionalisme…. » a-t-il affirmé en faisant clairement allusion aux propos de Ferhat M'Henni, le président du Mouvement pour l'autonomie de la kabylie (MAK).