Trente nouveaux sites naturels ou culturels, des canaux d'Amsterdam à l'atoll de Bikini, sont en lice pour l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco lors de la session annuelle la semaine prochaine au Brésil, qui examinera aussi les menaces pesant sur certains sites classés. Le comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture se réunit à Brasilia du 25 juillet au 3 août pour choisir parmi les sites candidats ceux qui méritent d'être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle". Ils viendront s'ajouter aux 890 sites déjà inscrits, dont 689 sites culturels, 176 sites naturels et 25 sites mixtes, dans 148 pays, qui figurent à ce jour sur la liste initiée par la Convention de l'Unesco de 1972 sur la protection du patrimoine mondial. Trois pays n'ayant pas encore été distingués présentent des sites cette année: les îles Marshall, Kiribati et le Tadjikistan. Les îles Marshall sont à l'origine d'une candidature controversée, celle de l'atoll de Bikini, site des essais atomiques américains de 1946 à 1958 notamment ceux de la plus puissante bombe à hydrogène, qui ont façonné "l'histoire du monde", selon les autorités de ce confetti du Pacifique. Autre candidature originale, le paysage entourant la maison de Darwin au Royaume-Uni dans lequel l'auteur de l'Origine des espèces dit avoir puisé ses théories révolutionnaires. La liste à l'examen comprend également les bagnes d'Australie établis par les Britanniques à l'époque coloniale, la forteresse Fort Jesus à Mombasa (Kenya), dédiée au transport des esclaves, le bazar historique de Tabriz en Iran ou des sites de fossiles de dinosaures en Espagne. L'Unesco pourrait en conséquence allonger sa liste "du patrimoine en péril", qui comprend 31 sites menacés, dont les îles Galapagos (Equateur) qui furent le premier site classé "patrimoine mondial" en 1978. Elle devrait au minimum y ajouter le mausolée des souverains du Buganda, royaume traditionnel du sud de l'Ouganda, ravagé par un incendie en février. APS Trente nouveaux sites naturels ou culturels, des canaux d'Amsterdam à l'atoll de Bikini, sont en lice pour l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco lors de la session annuelle la semaine prochaine au Brésil, qui examinera aussi les menaces pesant sur certains sites classés. Le comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture se réunit à Brasilia du 25 juillet au 3 août pour choisir parmi les sites candidats ceux qui méritent d'être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle". Ils viendront s'ajouter aux 890 sites déjà inscrits, dont 689 sites culturels, 176 sites naturels et 25 sites mixtes, dans 148 pays, qui figurent à ce jour sur la liste initiée par la Convention de l'Unesco de 1972 sur la protection du patrimoine mondial. Trois pays n'ayant pas encore été distingués présentent des sites cette année: les îles Marshall, Kiribati et le Tadjikistan. Les îles Marshall sont à l'origine d'une candidature controversée, celle de l'atoll de Bikini, site des essais atomiques américains de 1946 à 1958 notamment ceux de la plus puissante bombe à hydrogène, qui ont façonné "l'histoire du monde", selon les autorités de ce confetti du Pacifique. Autre candidature originale, le paysage entourant la maison de Darwin au Royaume-Uni dans lequel l'auteur de l'Origine des espèces dit avoir puisé ses théories révolutionnaires. La liste à l'examen comprend également les bagnes d'Australie établis par les Britanniques à l'époque coloniale, la forteresse Fort Jesus à Mombasa (Kenya), dédiée au transport des esclaves, le bazar historique de Tabriz en Iran ou des sites de fossiles de dinosaures en Espagne. L'Unesco pourrait en conséquence allonger sa liste "du patrimoine en péril", qui comprend 31 sites menacés, dont les îles Galapagos (Equateur) qui furent le premier site classé "patrimoine mondial" en 1978. Elle devrait au minimum y ajouter le mausolée des souverains du Buganda, royaume traditionnel du sud de l'Ouganda, ravagé par un incendie en février. APS