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Les zones rurales privées d'eau
Boumerdès, saison de grandes chaleurs
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2010

Les habitants de Sahel Boubarek ont bloqué la route nationale 24 pour réclamer de l'eau potable qui n'a pas coulé dans les robinets depuis une vingtaine jours. Outre cela, plusieurs citoyens des localités souffrant du manque d'eau, menacent de recourir aux protestations de rue pour faire valoir leurs droits.
Les habitants de Sahel Boubarek ont bloqué la route nationale 24 pour réclamer de l'eau potable qui n'a pas coulé dans les robinets depuis une vingtaine jours. Outre cela, plusieurs citoyens des localités souffrant du manque d'eau, menacent de recourir aux protestations de rue pour faire valoir leurs droits.
Plusieurs villages et bourgades dans la wilaya de Boumerdès, sont dépourvus d'eau potable en cette période de chaleur caniculaire. Ce liquide précieux se fait de plus en plus rare dans cette partie du pays qui recèle pourtant d'importantes potentialités en matière de ressources hydrauliques. Nonobstant les projets hydrauliques inscrits et/ou réalisés, une grande partie de la population, particulièrement celle habitant les zones rurales, souffre de manque criant en eau potable. A quelques semaines du mois sacré du Ramadhan, l'eau se fait toujours rare et aucune solution, semble être trouvée, pour faire face à la pénurie d'eau. Cette situation a fait qu'à chaque fois que l'eau tarde à couler dans les robinets des ménages, des actions de protestations se déclenchent çà et là pour réclamer ce liquide précieux. Aucune région n'est à l'abri de pénurie d'eau en cette période d'étéoù le thermomètre s'affole. Les habitants de trois localités de la commune de Tidjelabine avaient bloqué la circulation automobile pour protester contre l'absence d'eau potable dans leurs localités. Un peu plus loin, vers l'est de Boumerdès, les habitants de Sahel Boubarek ont bloqué la route nationale 24 pour réclamer de l'eau potable qui n'a pas coulé dans les robinets depuis une vingtaine jours. Outre cela, plusieurs citoyens des localités souffrant du manque d'eau, menacent de recourir aux protestations de rue pour faire valoir leurs droits. Le manque d'eau qui s'ajoute aux autres défaillances dans tous les secteurs, pénalise durement les citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. De même pour les fontaines et les sources, qui, jadis approvisionnaient beaucoup de gens, sont à sec. En conséquence d'un quotidien difficile, plusieurs villageois quittent leurs terres vers des cieux plus cléments. L'exode rural semble la solution la plus appropriée à toutes les carences.
Par ailleurs, les localités qui souffrent d'un manque criant et des perturbations d'alimentation en eau potable, sont les communes situées sur le versant sud, et sud-est de la wilaya.
Dans la daïra des Issers, les localités de Azzouza, Iouanoughen, Ait Saïd, Bouchakour, Ait Ali, pour ne citer que ces régions, sont alimentées une fois tous les quinze jours. Ce qui reste insuffisant pour satisfaire les besoins de la population qui y habite. L'attente des citoyens a ses limites et les responsables locaux préconisent aucune solution pour faire face à cette situation. Les petits moyens que possède les APC ne permettent pas d'élaborer même pas un plan de citernage. Les projets hydrauliques inscrits au profit de cette région tardent à se concrétiser. À titre d'exemple, les travaux du château d'eau devant alimenter la commune de Chabet El Ameur depuis le système de Taksebt, peinent à achever. De même que pour le projet de réalisation d'un barrage dans le bassin d'Issers, reste encore au stade d'inscription.
Un projet, faut-il le rappeler, qui devrait commencer en 2011 à en croire les dires de quelques responsables concernés.
En sus de ces problèmes, plusieurs responsables locaux imputent la pénurie d'eau potable dans cette région, à l'incivisme de quelques citoyens. Selon eux, le recours aux piquages illicites des conduites d'eau, par des citoyens, affaiblit notablement le débit de l'eau pompée. Au niveau des municipalités susmentionnées, l'absence de compteur a généré une anarchie sévère et les pouvoirs publics peinent à stopper le phénomène de piquage du réseau AEP. Les APC continuent à payer l'eau que le citoyen ne consomme même pas.
Plusieurs villages et bourgades dans la wilaya de Boumerdès, sont dépourvus d'eau potable en cette période de chaleur caniculaire. Ce liquide précieux se fait de plus en plus rare dans cette partie du pays qui recèle pourtant d'importantes potentialités en matière de ressources hydrauliques. Nonobstant les projets hydrauliques inscrits et/ou réalisés, une grande partie de la population, particulièrement celle habitant les zones rurales, souffre de manque criant en eau potable. A quelques semaines du mois sacré du Ramadhan, l'eau se fait toujours rare et aucune solution, semble être trouvée, pour faire face à la pénurie d'eau. Cette situation a fait qu'à chaque fois que l'eau tarde à couler dans les robinets des ménages, des actions de protestations se déclenchent çà et là pour réclamer ce liquide précieux. Aucune région n'est à l'abri de pénurie d'eau en cette période d'étéoù le thermomètre s'affole. Les habitants de trois localités de la commune de Tidjelabine avaient bloqué la circulation automobile pour protester contre l'absence d'eau potable dans leurs localités. Un peu plus loin, vers l'est de Boumerdès, les habitants de Sahel Boubarek ont bloqué la route nationale 24 pour réclamer de l'eau potable qui n'a pas coulé dans les robinets depuis une vingtaine jours. Outre cela, plusieurs citoyens des localités souffrant du manque d'eau, menacent de recourir aux protestations de rue pour faire valoir leurs droits. Le manque d'eau qui s'ajoute aux autres défaillances dans tous les secteurs, pénalise durement les citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. De même pour les fontaines et les sources, qui, jadis approvisionnaient beaucoup de gens, sont à sec. En conséquence d'un quotidien difficile, plusieurs villageois quittent leurs terres vers des cieux plus cléments. L'exode rural semble la solution la plus appropriée à toutes les carences.
Par ailleurs, les localités qui souffrent d'un manque criant et des perturbations d'alimentation en eau potable, sont les communes situées sur le versant sud, et sud-est de la wilaya.
Dans la daïra des Issers, les localités de Azzouza, Iouanoughen, Ait Saïd, Bouchakour, Ait Ali, pour ne citer que ces régions, sont alimentées une fois tous les quinze jours. Ce qui reste insuffisant pour satisfaire les besoins de la population qui y habite. L'attente des citoyens a ses limites et les responsables locaux préconisent aucune solution pour faire face à cette situation. Les petits moyens que possède les APC ne permettent pas d'élaborer même pas un plan de citernage. Les projets hydrauliques inscrits au profit de cette région tardent à se concrétiser. À titre d'exemple, les travaux du château d'eau devant alimenter la commune de Chabet El Ameur depuis le système de Taksebt, peinent à achever. De même que pour le projet de réalisation d'un barrage dans le bassin d'Issers, reste encore au stade d'inscription.
Un projet, faut-il le rappeler, qui devrait commencer en 2011 à en croire les dires de quelques responsables concernés.
En sus de ces problèmes, plusieurs responsables locaux imputent la pénurie d'eau potable dans cette région, à l'incivisme de quelques citoyens. Selon eux, le recours aux piquages illicites des conduites d'eau, par des citoyens, affaiblit notablement le débit de l'eau pompée. Au niveau des municipalités susmentionnées, l'absence de compteur a généré une anarchie sévère et les pouvoirs publics peinent à stopper le phénomène de piquage du réseau AEP. Les APC continuent à payer l'eau que le citoyen ne consomme même pas.


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