En l'espace de quinze jours, pas moins d'une dizaine d'actions de rue ont été enregistrées dans la wilaya de Boumerdès. Les routes sont devenues de véritables tribunes investies par les citoyens pour exprimer leur désarroi. II ne se passe pas une semaine sans qu'une action de protestation ne se produise. De Khemis El Khechna à Afir et de Béni Amrane à Si Mustapha, les fermetures des axes routiers sont légion. La question qui se pose alors, les portes de dialogue sont-elles donc fermées aux citoyens ? n'existe-il plus de relations entre pouvoirs publics et administrés ? D'ailleurs une simple virée dans les localités de la wilaya, y compris les plus déshéritées, nous permet de constater que le sous-développement, et ce malgré les divers projets lancés, prend en otage les citoyens. Si la saison estivale est synonyme de joie et de vacances pour certains, pour d'autres, elle est synonyme de cauchemar. Les zones rurales de la wilaya sont confrontées, en ce moment de fortes chaleurs, à la pénurie d'eau potable. Les citoyens trouvent d'énormes difficultés à s'approvisionner en ce liquide précieux. La semaine écoulée, les habitants de Sahel Bouberak, dans la commune de Sidi Daoud, avaient affiché leur mécontentement contre la pénurie d'eau potable qui sévissait au niveau de leur localité. Quatre jours plus tard, les habitants de Berrahmoun (Corso) avaient occupé la RN 5 pendant plusieurs heures. Ils réclamaient eux-aussi l'eau. Parallèlement à l'action menée à Sahel Bouberak, des habitants des villages, relevant de la commune de Tidjelabine, ont manifesté leur colère contre le manque d'eau potable, en bloquant la route principale menant vers le chef-lieu de la wilaya. En sus de ce problème d'eau potable, d'autres maux sont à l'origine des déclenchements de ces multitudes d'actions de protestations. Parmi ces maux figure le chômage qui prend en otage les jeunes. En effet, des centaines de jeunes, recrutés dans le cadre du contrat d'insertion et de formation, ont, à plusieurs reprises, exprimé leur mécontentement contre les retards mis dans le versement de leurs salaires. Un dispositif de résorption de chômage défaillant, nous dit-on. Car, selon des indiscrétions, des centaines de millions de dinars sont dépensés sans que ledit dispositif n'atteigne les objectifs escomptés. Avant-hier, ce sont les jeunes de Naciria qui ont fermé la RN 12 à la circulation automobile. Cinq jours auparavant, c'était les jeunes de Si Mustapha qui avaient, pour la deuxième fois consécutive, bloqué la circulation routière au niveau de la RN 12. En l'espace de quinze jours, pas moins d'une dizaine d'actions de rue ont été enregistrées dans la wilaya de Boumerdès. Les routes sont devenues de véritables tribunes investies par les citoyens pour exprimer leur désarroi. II ne se passe pas une semaine sans qu'une action de protestation ne se produise. De Khemis El Khechna à Afir et de Béni Amrane à Si Mustapha, les fermetures des axes routiers sont légion. La question qui se pose alors, les portes de dialogue sont-elles donc fermées aux citoyens ? n'existe-il plus de relations entre pouvoirs publics et administrés ? D'ailleurs une simple virée dans les localités de la wilaya, y compris les plus déshéritées, nous permet de constater que le sous-développement, et ce malgré les divers projets lancés, prend en otage les citoyens. Si la saison estivale est synonyme de joie et de vacances pour certains, pour d'autres, elle est synonyme de cauchemar. Les zones rurales de la wilaya sont confrontées, en ce moment de fortes chaleurs, à la pénurie d'eau potable. Les citoyens trouvent d'énormes difficultés à s'approvisionner en ce liquide précieux. La semaine écoulée, les habitants de Sahel Bouberak, dans la commune de Sidi Daoud, avaient affiché leur mécontentement contre la pénurie d'eau potable qui sévissait au niveau de leur localité. Quatre jours plus tard, les habitants de Berrahmoun (Corso) avaient occupé la RN 5 pendant plusieurs heures. Ils réclamaient eux-aussi l'eau. Parallèlement à l'action menée à Sahel Bouberak, des habitants des villages, relevant de la commune de Tidjelabine, ont manifesté leur colère contre le manque d'eau potable, en bloquant la route principale menant vers le chef-lieu de la wilaya. En sus de ce problème d'eau potable, d'autres maux sont à l'origine des déclenchements de ces multitudes d'actions de protestations. Parmi ces maux figure le chômage qui prend en otage les jeunes. En effet, des centaines de jeunes, recrutés dans le cadre du contrat d'insertion et de formation, ont, à plusieurs reprises, exprimé leur mécontentement contre les retards mis dans le versement de leurs salaires. Un dispositif de résorption de chômage défaillant, nous dit-on. Car, selon des indiscrétions, des centaines de millions de dinars sont dépensés sans que ledit dispositif n'atteigne les objectifs escomptés. Avant-hier, ce sont les jeunes de Naciria qui ont fermé la RN 12 à la circulation automobile. Cinq jours auparavant, c'était les jeunes de Si Mustapha qui avaient, pour la deuxième fois consécutive, bloqué la circulation routière au niveau de la RN 12.