La wilaya de Bejaïa a vécu le festival le plus original dans le site féerique de Djoua, ex-capitale des Aït Mimoun a rapporté infos-Bejaia. Ce qui était un simple pèlerinage des habitants des quelque 50 villages des Aït Mimoun au mausolée d'Imma Djoua, pour invoquer cette sainte (merabta) qui vivait en ermite, est devenu désormais, après la réussite de sa première édition, une destination touristique et culturelle incontournable en s'adjugeant même le statut de Festival international de Djoua à partir de cette année. En effet, en ratissant large en invitatant des enfants des 48 wilayas d'Algérie (six enfants par wilaya) et avec la participation des délégations japonaise, brésilienne, française, californienne, canadienne, kurdistanaise, et autres, le Festival de Djoua s'impose désormais sur l'échiquier culturel et touristique et devient ainsi un rendez-vous annuel international. C'est sur le mont de Djoua dans la commune de Boukhelifa, daïra de la ville balnéaire de Tichy, dans la wilaya la plus culturelle d'Algérie, Béjaïa, que s'est tenu la 2e édition du Festival de Djoua sous l'égide de l'Association pour la protection du patrimoine et le développement du tourisme, Djoua de Béjaïa et l'association de Djoua de Paris établie en France. « Après la réussite totale de la 1ere édition de notre festival, la deuxième édition a été un trait d'union entre les enfants d'Algérie d'une part et un pont vers l'international. L'objectif est double, c'est faire sortir la wilaya de l'isolement et promouvoir la destination Algérie en général et Béjaïa en particulier en matière de tourisme et d'activité culturelle », nous déclare le commissaire du festival M.Youcef Khelfaoui. Réhabiliter et renouer avec les traditions ancestrales du village, « réapprendre » aux gens à emprunter à nouveau, ses chemins oubliés, promouvoir le tourisme de montagne, sont de ce fait, les objectifs tracés par l'association, qui veut marquer les esprits des participants d'une part et inscrire la manifestation au-delà de son aspect culturel, sportif ou encore touristique, dans le cadre de la réconciliation avec soi-même et son environnement. Plusieurs artistes algériens et étrangers ont animés les nuits de Djoua, tels que Cheikh Sidi Bémol, Amazigh Kateb, les Abranis, Brahim Tayeb, Agraw, Si Moh… Du côté international, la troupe Diar Bakir du Kurdistan turque, les Innus venus du Canada, une troupe brésilienne et une autre du Zaïre ont égayés les soirées. Y. H. La wilaya de Bejaïa a vécu le festival le plus original dans le site féerique de Djoua, ex-capitale des Aït Mimoun a rapporté infos-Bejaia. Ce qui était un simple pèlerinage des habitants des quelque 50 villages des Aït Mimoun au mausolée d'Imma Djoua, pour invoquer cette sainte (merabta) qui vivait en ermite, est devenu désormais, après la réussite de sa première édition, une destination touristique et culturelle incontournable en s'adjugeant même le statut de Festival international de Djoua à partir de cette année. En effet, en ratissant large en invitatant des enfants des 48 wilayas d'Algérie (six enfants par wilaya) et avec la participation des délégations japonaise, brésilienne, française, californienne, canadienne, kurdistanaise, et autres, le Festival de Djoua s'impose désormais sur l'échiquier culturel et touristique et devient ainsi un rendez-vous annuel international. C'est sur le mont de Djoua dans la commune de Boukhelifa, daïra de la ville balnéaire de Tichy, dans la wilaya la plus culturelle d'Algérie, Béjaïa, que s'est tenu la 2e édition du Festival de Djoua sous l'égide de l'Association pour la protection du patrimoine et le développement du tourisme, Djoua de Béjaïa et l'association de Djoua de Paris établie en France. « Après la réussite totale de la 1ere édition de notre festival, la deuxième édition a été un trait d'union entre les enfants d'Algérie d'une part et un pont vers l'international. L'objectif est double, c'est faire sortir la wilaya de l'isolement et promouvoir la destination Algérie en général et Béjaïa en particulier en matière de tourisme et d'activité culturelle », nous déclare le commissaire du festival M.Youcef Khelfaoui. Réhabiliter et renouer avec les traditions ancestrales du village, « réapprendre » aux gens à emprunter à nouveau, ses chemins oubliés, promouvoir le tourisme de montagne, sont de ce fait, les objectifs tracés par l'association, qui veut marquer les esprits des participants d'une part et inscrire la manifestation au-delà de son aspect culturel, sportif ou encore touristique, dans le cadre de la réconciliation avec soi-même et son environnement. Plusieurs artistes algériens et étrangers ont animés les nuits de Djoua, tels que Cheikh Sidi Bémol, Amazigh Kateb, les Abranis, Brahim Tayeb, Agraw, Si Moh… Du côté international, la troupe Diar Bakir du Kurdistan turque, les Innus venus du Canada, une troupe brésilienne et une autre du Zaïre ont égayés les soirées. Y. H.