A quelques jours du mois de Ramadhan, le marché du lait en sachet se stabilise. La pénurie, constatée ces derniers jours, de ce produit stratégique, a fait craindre le pire aux producteurs de lait et aux consommateurs. La livraison de ce produit essentiel qui avait considérablement diminué ces derniers jours et contraint les ménagères à se rabattre sur le lait en poudre ou le lait conditionné dans des packs qui coûtent plus cher a surpris plus d'un. La raison est bien simple. Une crise entre les producteurs et l'ONIL ( Office national interprofessionnel du lait) s'était installée, alimentée par la décision de l'organisme de régulation de réduire les quotas d'approvisionnement en poudre de lait aux transformateurs privés. Il semble de cette crise a trouvé son épilogue. « Nous avons trouvé un terrain d'entente avec l'ONIL », nous a déclaré Abdelwahab Ziani, président du syndicat des producteurs et transformateurs de lait, hier, au cours d'un entretien téléphonique. Le patron des transformateurs de lait en poudre assure qu' « il n'y aura pas de souci pour le mois de Ramadhan et même pour les mois prochains ». L'ONIL s'est engagé à augmenter de 30 à 40%, selon les capacités des laiteries, le quota attribué aux producteurs de lait en sachet. La décision est saluée par Abdelwahad Ziani qui ne cache pas sa satisfaction et il estime que le spectre de la pénurie du sachet de lait s'est estompée à la faveur de cette décision de l'ONIL. Selon lui, le marché sera approvisionné régulièrement et sans rupture durant le mois de Ramadhan, même si durant cette période, la consommation de lait passe du simple au double. Le président de l'Association des producteurs de lait se dit rassuré et pour cause, l'Onil a entrepris cette semaine de mettre en application ses engagements. « Les transformateurs ont commencé à recevoir leurs quotas », a-t-il constaté satisfait, rappelant que « depuis quelques années, l'association des producteurs de lait en sachet s'est inscrite dans une logique de dialogue et de concertation avec l'organisme de régulation pour éviter les perturbations qui affectent le marché du lait». Pour autant, le patron de l'Association des producteurs de lait en sachet exprime « la crainte » des transformateurs de lait en poudre de revivre certains évènements qui ont conduit à l'apparition de la pénurie. Les déstabilisations du marché sont devenues très aiguës, explique-t-il, par « les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 qui institue le crédoc comme unique moyen de paiement et l'instauration de l'autorisation d'importation ». Tout en disant comprendre le souci des autorités publiques de réduire les importations, Abdelawahab Ziani souhaite « un assouplissement » de certaines mesures contenues dans la LFC 2009 comme le libre transfert à l'étranger qui risque en l'état actuel des choses de paralyser l'unité de production en cas de panne ou de défaillance d'un système d'équipement. Il se dit optimiste que la loi de finances complémentaire 2010 ou autre texte législatif en vienne à corriger certaines lacunes pour alléger les contraintes dans lesquelles évolue l'entreprise de production. «Nous avons proposé au cours de nos réunions dans le cadre de la tripartite que le libre transfert soit porté à 4x2 millions de dinars par an pour l'achat de complément de matières premières ou pièces de rechange pour les équipements», a-t-il révélé, argumentant qu' « un équipement pour un outil de production coûte facilement plus de 20 mille euros». S. B. A quelques jours du mois de Ramadhan, le marché du lait en sachet se stabilise. La pénurie, constatée ces derniers jours, de ce produit stratégique, a fait craindre le pire aux producteurs de lait et aux consommateurs. La livraison de ce produit essentiel qui avait considérablement diminué ces derniers jours et contraint les ménagères à se rabattre sur le lait en poudre ou le lait conditionné dans des packs qui coûtent plus cher a surpris plus d'un. La raison est bien simple. Une crise entre les producteurs et l'ONIL ( Office national interprofessionnel du lait) s'était installée, alimentée par la décision de l'organisme de régulation de réduire les quotas d'approvisionnement en poudre de lait aux transformateurs privés. Il semble de cette crise a trouvé son épilogue. « Nous avons trouvé un terrain d'entente avec l'ONIL », nous a déclaré Abdelwahab Ziani, président du syndicat des producteurs et transformateurs de lait, hier, au cours d'un entretien téléphonique. Le patron des transformateurs de lait en poudre assure qu' « il n'y aura pas de souci pour le mois de Ramadhan et même pour les mois prochains ». L'ONIL s'est engagé à augmenter de 30 à 40%, selon les capacités des laiteries, le quota attribué aux producteurs de lait en sachet. La décision est saluée par Abdelwahad Ziani qui ne cache pas sa satisfaction et il estime que le spectre de la pénurie du sachet de lait s'est estompée à la faveur de cette décision de l'ONIL. Selon lui, le marché sera approvisionné régulièrement et sans rupture durant le mois de Ramadhan, même si durant cette période, la consommation de lait passe du simple au double. Le président de l'Association des producteurs de lait se dit rassuré et pour cause, l'Onil a entrepris cette semaine de mettre en application ses engagements. « Les transformateurs ont commencé à recevoir leurs quotas », a-t-il constaté satisfait, rappelant que « depuis quelques années, l'association des producteurs de lait en sachet s'est inscrite dans une logique de dialogue et de concertation avec l'organisme de régulation pour éviter les perturbations qui affectent le marché du lait». Pour autant, le patron de l'Association des producteurs de lait en sachet exprime « la crainte » des transformateurs de lait en poudre de revivre certains évènements qui ont conduit à l'apparition de la pénurie. Les déstabilisations du marché sont devenues très aiguës, explique-t-il, par « les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 qui institue le crédoc comme unique moyen de paiement et l'instauration de l'autorisation d'importation ». Tout en disant comprendre le souci des autorités publiques de réduire les importations, Abdelawahab Ziani souhaite « un assouplissement » de certaines mesures contenues dans la LFC 2009 comme le libre transfert à l'étranger qui risque en l'état actuel des choses de paralyser l'unité de production en cas de panne ou de défaillance d'un système d'équipement. Il se dit optimiste que la loi de finances complémentaire 2010 ou autre texte législatif en vienne à corriger certaines lacunes pour alléger les contraintes dans lesquelles évolue l'entreprise de production. «Nous avons proposé au cours de nos réunions dans le cadre de la tripartite que le libre transfert soit porté à 4x2 millions de dinars par an pour l'achat de complément de matières premières ou pièces de rechange pour les équipements», a-t-il révélé, argumentant qu' « un équipement pour un outil de production coûte facilement plus de 20 mille euros». S. B.