Selon les contes des anciens, la signification du mot Tirourda, est venue du verbe berbère « Yagrured » qui signifie "descendre", mais le sens le plus plausible demeure celui du nom "Tirurda" qui veut dire "avalanche". Selon les contes des anciens, la signification du mot Tirourda, est venue du verbe berbère « Yagrured » qui signifie "descendre", mais le sens le plus plausible demeure celui du nom "Tirurda" qui veut dire "avalanche". Le Village de Tirourda se situe dans la commune d'Iferhounène dans la daïra de Aïn El Hammam, il culmine à 1650m d'altitude dans le grand massif du Djurdjura. Du mois de novembre jusqu'en mars, cette région s'habille d'un burnous blanc immaculé, tellement la couche de neige qui la tapisse est épaisse, elle fait jusqu'à 120 cm, la température peut baisser à -10 degrés. Un potentiel irrévocable pour un tourisme climatique et un environnement propice aux sports d'hiver, qui hélas, ne trouvent pas d'échos chez des investisseurs qui ne se heurtent pas dans cette région isolé du monde. Les historiens situent la fondation de ce village vers la fin du 16ème Siècle, les premiers villageois ont choisi de s y installer malgré la rudesse du territoire et l'ingratitude de la terre pour une vie d'hommes libres loin des colonisateurs, qui eux, s'installent dans l'opulence qu'offre la vallée. Ce village compte approximativement 1500 âmes, qui, vue la nature de son terrain, accidenté, dans leur majorité, vivent au seuil de la pauvreté. Le chômage atteint les 55%, et c'est grâce à l'immigration qu'ils arrivent à avoir une vie plus au moins normale. Etant une Mecque pour un nombre important de pèlerins qui vienne s'imprégner de la baraka du Ouali d'Azrou n'Thor, le col de Tirurda voit passer chaque année durant les trois premiers vendredi du mois d'août, des milliers de visiteurs venus de partout, même des autres wilayas avec une forte présence des immigrés. Le rituel est assuré à tour de rôle par trois villages de la région : Ath Atsou, Zoubga et Ath Adelia. Cette année le rituel a eu lieu durant le mois de juillet, car le mois d'août coïncide avec le Ramadhan. Beaucoup de mythe entourent Azru n'Thor, mais le plus répondu est qu'un saint y a vécu en ermite et avait l'habitude de faire l'appel à la prière à cet endroit avant d'y mourir justement à l'heure du Thor (la prière de la mi journée). Certains disent que toutes les prières sont exaucées en ce lieu saint. Mais ce qui reste sûr c'est que ce mausolée est également la source d'un apport financier considérable, pour les gens de la région allant des jeunes qui gardent le parking aux vendeurs installés tout au tour du pic sans oublier les sommes considérables récoltées grâce aux dons des visiteurs. A l'époque coloniale, on raconte que les Français exploitaient une mine, dont les traces sont toujours présentes dans les environs du lieu dit « Tala Melloulen », et cela pour une durée de 5 ans. Le minerai contenait des richesses de deuxièmes degrés tel le que le cuivre et le plomb, des minerais que certain villageois suspectent toujours l'existence dans le sol de cette région. Sur le plan organisationnel, le village de Tirourda comme tous les villages kabyles, est dirigé par un comité du village, pour le bon fonctionnement, et la structuration des relations entre villageois. Ce vieux héritage, est bien conservé jusqu'à nos jours, malgré l'évolution socioculturel. Dans le langage local on appelle les membres du comité « Tamen » au singulier ou « Twamen » au pluriel, ce qui veut dire ‘‘assureur‘‘ en français. Chaque membre du comité doit assurer et assumer ses taches au sein du comité en représentant sa famille, et chaque famille n'a qu'un seul représentant au sein du comité, quelque soit le nombre de foyers qu'elle possède. En suivant le principe de l'égalité, les kabyles ont inventé une idéologie unique en son genre dans le monde, le principe de la majorité n'est pas important dans les décisions prises mais c'est celui de l'entente qui prévaut, car au contraire du suffrage elle ne laisse de place à aucune supercherie ni à aucune hypocrisie. Le « tamen » à le devoir de dire ce qu'il pense devant tout le monde. Durant la guerre de libération nationale, le village de Tirourda en vue de son emplacement géographique a joué un rôle considérable pendant la guerre de libération. Ce village a été l'objet de bombardements à deux reprises, par les forces coloniales, et il compte plus de 50 martyrs, alors que la peuplade villageoise de l'époque ne dépassait pas les 250 âmes. N. B. Le Village de Tirourda se situe dans la commune d'Iferhounène dans la daïra de Aïn El Hammam, il culmine à 1650m d'altitude dans le grand massif du Djurdjura. Du mois de novembre jusqu'en mars, cette région s'habille d'un burnous blanc immaculé, tellement la couche de neige qui la tapisse est épaisse, elle fait jusqu'à 120 cm, la température peut baisser à -10 degrés. Un potentiel irrévocable pour un tourisme climatique et un environnement propice aux sports d'hiver, qui hélas, ne trouvent pas d'échos chez des investisseurs qui ne se heurtent pas dans cette région isolé du monde. Les historiens situent la fondation de ce village vers la fin du 16ème Siècle, les premiers villageois ont choisi de s y installer malgré la rudesse du territoire et l'ingratitude de la terre pour une vie d'hommes libres loin des colonisateurs, qui eux, s'installent dans l'opulence qu'offre la vallée. Ce village compte approximativement 1500 âmes, qui, vue la nature de son terrain, accidenté, dans leur majorité, vivent au seuil de la pauvreté. Le chômage atteint les 55%, et c'est grâce à l'immigration qu'ils arrivent à avoir une vie plus au moins normale. Etant une Mecque pour un nombre important de pèlerins qui vienne s'imprégner de la baraka du Ouali d'Azrou n'Thor, le col de Tirurda voit passer chaque année durant les trois premiers vendredi du mois d'août, des milliers de visiteurs venus de partout, même des autres wilayas avec une forte présence des immigrés. Le rituel est assuré à tour de rôle par trois villages de la région : Ath Atsou, Zoubga et Ath Adelia. Cette année le rituel a eu lieu durant le mois de juillet, car le mois d'août coïncide avec le Ramadhan. Beaucoup de mythe entourent Azru n'Thor, mais le plus répondu est qu'un saint y a vécu en ermite et avait l'habitude de faire l'appel à la prière à cet endroit avant d'y mourir justement à l'heure du Thor (la prière de la mi journée). Certains disent que toutes les prières sont exaucées en ce lieu saint. Mais ce qui reste sûr c'est que ce mausolée est également la source d'un apport financier considérable, pour les gens de la région allant des jeunes qui gardent le parking aux vendeurs installés tout au tour du pic sans oublier les sommes considérables récoltées grâce aux dons des visiteurs. A l'époque coloniale, on raconte que les Français exploitaient une mine, dont les traces sont toujours présentes dans les environs du lieu dit « Tala Melloulen », et cela pour une durée de 5 ans. Le minerai contenait des richesses de deuxièmes degrés tel le que le cuivre et le plomb, des minerais que certain villageois suspectent toujours l'existence dans le sol de cette région. Sur le plan organisationnel, le village de Tirourda comme tous les villages kabyles, est dirigé par un comité du village, pour le bon fonctionnement, et la structuration des relations entre villageois. Ce vieux héritage, est bien conservé jusqu'à nos jours, malgré l'évolution socioculturel. Dans le langage local on appelle les membres du comité « Tamen » au singulier ou « Twamen » au pluriel, ce qui veut dire ‘‘assureur‘‘ en français. Chaque membre du comité doit assurer et assumer ses taches au sein du comité en représentant sa famille, et chaque famille n'a qu'un seul représentant au sein du comité, quelque soit le nombre de foyers qu'elle possède. En suivant le principe de l'égalité, les kabyles ont inventé une idéologie unique en son genre dans le monde, le principe de la majorité n'est pas important dans les décisions prises mais c'est celui de l'entente qui prévaut, car au contraire du suffrage elle ne laisse de place à aucune supercherie ni à aucune hypocrisie. Le « tamen » à le devoir de dire ce qu'il pense devant tout le monde. Durant la guerre de libération nationale, le village de Tirourda en vue de son emplacement géographique a joué un rôle considérable pendant la guerre de libération. Ce village a été l'objet de bombardements à deux reprises, par les forces coloniales, et il compte plus de 50 martyrs, alors que la peuplade villageoise de l'époque ne dépassait pas les 250 âmes. N. B.