Quatre jeunes gens de la région de Hassi-R'mel sont en grève de la faim depuis quatre jours pour attirer l'attention des autorités de la ville sur leur situation qui est devenue intenable, nous a fait savoir, hier, Yacine Ziad, membre fondateur du Comité national pour la défense des droits des travailleurs, dans une déclaration au Midi Libre. Quatre jeunes gens de la région de Hassi-R'mel sont en grève de la faim depuis quatre jours pour attirer l'attention des autorités de la ville sur leur situation qui est devenue intenable, nous a fait savoir, hier, Yacine Ziad, membre fondateur du Comité national pour la défense des droits des travailleurs, dans une déclaration au Midi Libre. «A l'instar de leurs compatriotes de Ouargla, ils demandent simplement du travail pour subvenir aux besoins de leurs familles», affirme le défenseur des droits des travailleurs. Ils se sont installés sur le parvis de la daïra de la ville et ils ne comptent pas lever le camp jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ce lieu, endroit stratégique, est le passage de toutes les autorités de la ville, il n'empêche qu'aucun responsable en charge de la gestion de la cité n'a cherché à s'enquérir de la situation. Ce qui suscite l'inquiétude de leurs parents. Ce mouvement de protestation ira en s'amplifiant en l'absence d'une gestion efficiente du dossier de l'emploi dans la zone la plus riche d'Algérie. « 24 autres chômeurs, qui ont la même préoccupation, rejoindront aujourd'hui les rangs des chômeurs grévistes de la faim sur le parvis de la circonscription administrative de Hassi-R'Mel », selon Yacine Ziad qui souligne que « la situation risque de devenir explosive si elle ne l'est pas déjà ». La crainte qu'exprime le défenseur des droits des travailleurs tient au fait que « la population exprime son entière solidarité avec ce groupe et un comité de soutien est créé pour attirer l'attention des autorités sur la détermination des grévistes de la faim ». Selon lui, « un gréviste de la faim, au plus mal, a été évacué hier vers l'hôpital de la ville et les trois autres risquent de le rejoindre très bientôt ». Yacine Ziad relève que les grévistes de la faim de Hassi-R'Mel ont des pré-requis exigés par les sociétés installées dans cette région pétrolières. L'un d'eux, âgé de 38 ans, est diplômé en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). Une qualification qui est très recherchée par les entreprises pétrolières aussi bien nationales qu'internationales de la place. L'autre a fait partie des effectifs des services de sécurité, ce qui le qualifie au poste d'agent de sécurité ou de surveillance. Enfin le dernier est universitaire, apte à un emploi dans le secteur administratif de toute entreprise. Toutes ces qualifications n'ont pas eu d'échos auprès des responsables de l'Anem (Agence nationale de l'emploi) de la ville de Hassi-R'mel qui ont préféré selon Yacine Ziad « des gens venues d'autres horizons et qui ont reçu un coup de pouce », pour décrocher un emploi dans cette zone pétrolière. Le défenseur des droits des travailleurs s'étonne du transfert du siège de cette agence de Hassi R'Mel vers la nouvelle ville qui est distante de 54 km. « En chômage et sans le sous, comment peuvent-ils se payer le voyage pour relier cette ville afin de s'informer des suites réservées à leurs demandes », s'est-il interrogé. Les chômeurs, eux ne voient pas l'utilité d'un tel déplacement, assurés qu'ils sont des réponses de l'Anem. Les multiples déplacements vers la nouvelle ville et l'attente qui dure une journée a eu raison de leur ténacité. La même réponse leur est donnée chaque fois. Il n'y a rien pour aujourd'hui. Les jours prochains risquent d'être chauds à Hassi-R'mel, si les autorités de la ville continuent à afficher le mépris et le mutisme envers cette catégorie de la population qui revendique le droit au travail garanti par la Constitution. S. B. «A l'instar de leurs compatriotes de Ouargla, ils demandent simplement du travail pour subvenir aux besoins de leurs familles», affirme le défenseur des droits des travailleurs. Ils se sont installés sur le parvis de la daïra de la ville et ils ne comptent pas lever le camp jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ce lieu, endroit stratégique, est le passage de toutes les autorités de la ville, il n'empêche qu'aucun responsable en charge de la gestion de la cité n'a cherché à s'enquérir de la situation. Ce qui suscite l'inquiétude de leurs parents. Ce mouvement de protestation ira en s'amplifiant en l'absence d'une gestion efficiente du dossier de l'emploi dans la zone la plus riche d'Algérie. « 24 autres chômeurs, qui ont la même préoccupation, rejoindront aujourd'hui les rangs des chômeurs grévistes de la faim sur le parvis de la circonscription administrative de Hassi-R'Mel », selon Yacine Ziad qui souligne que « la situation risque de devenir explosive si elle ne l'est pas déjà ». La crainte qu'exprime le défenseur des droits des travailleurs tient au fait que « la population exprime son entière solidarité avec ce groupe et un comité de soutien est créé pour attirer l'attention des autorités sur la détermination des grévistes de la faim ». Selon lui, « un gréviste de la faim, au plus mal, a été évacué hier vers l'hôpital de la ville et les trois autres risquent de le rejoindre très bientôt ». Yacine Ziad relève que les grévistes de la faim de Hassi-R'Mel ont des pré-requis exigés par les sociétés installées dans cette région pétrolières. L'un d'eux, âgé de 38 ans, est diplômé en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). Une qualification qui est très recherchée par les entreprises pétrolières aussi bien nationales qu'internationales de la place. L'autre a fait partie des effectifs des services de sécurité, ce qui le qualifie au poste d'agent de sécurité ou de surveillance. Enfin le dernier est universitaire, apte à un emploi dans le secteur administratif de toute entreprise. Toutes ces qualifications n'ont pas eu d'échos auprès des responsables de l'Anem (Agence nationale de l'emploi) de la ville de Hassi-R'mel qui ont préféré selon Yacine Ziad « des gens venues d'autres horizons et qui ont reçu un coup de pouce », pour décrocher un emploi dans cette zone pétrolière. Le défenseur des droits des travailleurs s'étonne du transfert du siège de cette agence de Hassi R'Mel vers la nouvelle ville qui est distante de 54 km. « En chômage et sans le sous, comment peuvent-ils se payer le voyage pour relier cette ville afin de s'informer des suites réservées à leurs demandes », s'est-il interrogé. Les chômeurs, eux ne voient pas l'utilité d'un tel déplacement, assurés qu'ils sont des réponses de l'Anem. Les multiples déplacements vers la nouvelle ville et l'attente qui dure une journée a eu raison de leur ténacité. La même réponse leur est donnée chaque fois. Il n'y a rien pour aujourd'hui. Les jours prochains risquent d'être chauds à Hassi-R'mel, si les autorités de la ville continuent à afficher le mépris et le mutisme envers cette catégorie de la population qui revendique le droit au travail garanti par la Constitution. S. B.